Murmures

La « loi du secret » ne fait pas taire les écrivains en Afrique du Sud
juin 2012 | Faits de société | Littérature / édition | Afrique du Sud
Source : Internet

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Par un geste qualifié d' »érosion sans justification du droit à l’information en Afrique du Sud » par la Fondation Nelson Mandela, le Congrès national africain (ANC) a promulgué le « Secrecy Bill », une loi qui punit jusqu’à 25 années de prison un journaliste en possession, ou qui révélerait, des secrets d’État.

JM Coetzee, auteur de Michael K, sa vie, son temps ou Disgrâce, accessoirement Prix Nobel de Littérature et double lauréat du Booker Prize, né à Cape Town, s’est exprimé par email et a vivement condamné la décision du Congrès national africain : « Le projet de loi est ouvertement destiné à rendre la vie difficile pour les journalistes d’investigation obstinés, et plus généralement à sauver des bureaucrates incompétents ou corrompus de révélations embarrassantes. »

Dès le 23 novembre, date à laquelle la loi devait être présentée à l’Assemblée nationale, les opposants à la loi s’étaient manifestés. Parmi eux, le Club national de la presse et son président Yusuf Abramjee, qui déclarait : « Nous appelons le gouvernement à assurer qu’ à ce stade avancé du processus, il portera des modifications à cette loi, dont une clause sur la défense de l’intérêt public. » La présentation de la loi a finalement été reportée au mois de juin, sans que son aspect liberticide ne soit pour autant remis en cause.

[…]

Lire l’intégralité de l’article d’Antoine Oury publié sur le portail Actualitté (en lien).
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