Murmures

Pourquoi je démissionne du Prix du roman arabe
juin 2012 | Faits de société | Littérature / édition | Algérie
Source : Presse

Français

Par Olivier Poivre d’Arvor : écrivain, diplomate, directeur de France Culture
Depuis sa création en 2008 par le conseil des ambassadeurs arabes en France, je suis membre du Prix du roman arabe dont le but est de « récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire décerné à un écrivain d’origine arabe dont le roman a été écrit ou traduit en français ». Ce prix a récompensé les œuvres d’Elias Khoury, Gamal Ghitany, Rachid Boudjedra et Hanan el-Cheikh. Pour 2012, notre jury réunissait, sous la présidence d’Hélène Carrère d’Encausse, Hélé Béji, Tahar Ben Jelloun, Pierre Brunel, Paule Constant, Paula Jacques, Christine Jordis, Vénus Khoury-Ghata, Alexandre Najjar, Danièle Sallenave, Elias Sanbar, Josyane Savigneau, Robert Solé et moi-même : nous avons attribué le prix à Boualem Sansal pour Rue Darwin, un texte magnifique paru chez Gallimard.

D’Algérie où il vit, le lauréat en a été averti et invité officiellement à la remise du prix le 6 juin à l’Institut du monde arabe par sa directrice générale et l’ambassadeur de Jordanie en France, doyen du conseil des ambassadeurs arabes. Mais, il y a quelques jours, les membres du jury recevaient un étrange message déprogrammant cette cérémonie en « raison des événements actuels dans le monde arabe » et nous proposant le 12 juin une nouvelle réunion en présence de l’ambassadrice de Jordanie et de l’ambassadeur de la Ligue des États arabes à Paris. Par un simple mail, Boualem Sansal se trouvait « désinvité ».

[…]

Lire l’intégralité du communiqué d’Olivier Poivre d’Arvor dans le quotidien Libération (en lien).
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