Murmures

Le designer malien Cheick Diallo présente une rétrospective de vingt ans de création à Riom (Auvergne)
juin 2012 | Projets culturels | Design | France
Source : presse

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Le musée Mandet accueille à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 30 décembre 2012 vingt ans de création du designer Cheick Diallo qui partage son temps entre la France et le Mali.
Se laisser enfermer dans l’enveloppe du designer africain ? Check Diallo s’y refuse. « Ce n’est pas le rôle du designer de se spécialiser dans une zone géographique déterminée. Quand on est designer, on est designer, point ». Pour autant, ça ne l’empêche pas de créer des pièces à l’identité forte, liée aux savoir-faire traditionnel de l’artisanat africain, dans lequel il puise pour réaliser des objets de son époque.

Ouvrir le champ de la création à un autre continent

Hôte du musée Mandet qui accueille à compte d’aujourd’hui une rétrospective de son travail depuis presque vingt ans, Cheick Diallo aime à ressusciter les matériaux pauvres qu’il trouve au Mali, tels que métal de récupération, plastique, tissu, bois, terres, pour réaliser du mobilier et des objets décoratifs résolument contemporains. Ses pièces, qu’il produit lui-même, sont réalisées sur place par des artisans locaux, bijoutiers, cordonniers, tisserands, sculpteurs, potiers, dont il utilise le savoir-faire et la maîtrise. La scénographie de l’exposition offre ainsi à goûter un cheminement où chaque objet raconte une histoire. On y trouve ses premières pièces, bibliothèques, tables et sièges en boîte de conserve mais aussi sa ligne de mobilier tressé de fils de nylon et une multitude de meubles et d’objets reposant sur le détournement de techniques traditionnelles. « Exposer le travail d’un designer malien au musée Mandet n’est pas le fruit du hasard », se réjouit Marie-Josée Linou, conservateur en chef du patrimoine et directrice des musées de Riom Communauté. « Depuis plusieurs années, le musée de Riom affiche sa prédilection pour les arts décoratifs contemporains et le design. Choix qui s’explique par la volonté de mettre en perspective ses collections d’arts décoratifs ancien : orfèvrerie, dinanderie et céramique du XVIe au XVIIIe siècle avec celles des XXe et XXIe siècles, acquises ces vingt dernières années ».

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Lire l’intégralité de l’article de Éric Barbier publié dans le quotidien La Montagne (en lien).

Le site Web de l’artiste (en lien).
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