Fiche Personne
Arts plastiques
Histoire/société
Design
BD
Joël Salo
Dessinateur/trice, Peintre, Professeur, Bédéiste
Burkina Faso
Français
Né le 18 janvier 1967 et diplômé en arts plastiques en 1994, Joël Salo enseigne au Conservatoire national des Arts et métiers (Cnam). Il réalise aussi bien des bandes dessinées que des caricatures ou des peintures. Depuis 1994, cet auteur burkinabé a reçu de nombreuses récompenses dans son pays, notamment le premier prix de bande dessiné décerné par l’Unicef en 2002 et en 2004. Son album » Wambi « , sorti en 2001 chez Hamaria, un éditeur privé, dans une édition de qualité (en noir et blanc sur papier glacé) a été financé par le Ministère burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme. Cette BD racontait, sur un mode burlesque, l’histoire d’un père de famille incapable de nourrir ses 9 enfants. Il est aussi l’illustrateur de » L’enfant qui voulait voir Dieu « , paru aux éditions françaises Edicef. Plusieurs de ses bandes dessinées ( » Poko n’ira pas à l’école « , » Gamba « , » Un gosse en enfer « ?) attendent d’être éditées. Il a également participé à la BD collective sur Senghor avec » Négritude, je t’emm? » et illustré le livre de contes de Catherine O. Tiendrébéogo (ed. Hamaria).Joël Salo, publie ses dessins dans la presse locale (Sidwaya et Bendre, un hebdomadaire satirique) et a fondé sa propre agence de communication. Lors de la soirée gala de remise des prix Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation, qui s’est tenue le vendredi 13 avril 2007 à Ouagadougou, Joël Salo a été récompensé en caricature avec son ?uvre intitulée : » Corruption «
Style et thèmes :
» France au revoir « , sa contribution au concours » Vues d’Afrique « , évoque en deux planches comment l’Occident parvient encore à faire des profits en exportant vers les capitales africaines des voitures d’occasion dans un état de délabrement avancé et dont la prolifération anarchique contribue à augmenter la pollution urbaine. En 2004, il avait participé, avec Damien Glez, Lougue Kou et Hamidou Zoétaba (président de l’Association des jeunes artistes du Burkina et illustrateur de la revue » Moi, ma vie, mon rêve » soutenue par l’ONG Family care international.) à un atelier de formation et de promotion de la BD, le SEFORE (Sélectionner pour former, former pour éditer), qui réunissait une vingtaine de jeunes dessinateurs.
Invité en 2008 et 2009 au Festival International d’Alger de la BD africaine, il a participé à l’album collectif « La Bande dessinée conte l’Afrique » publié à Alger par les éditions Dalimen.
Alain Brezault
Exemples BD :
» France au revoir «
Albums publiés :
» Wambi «
» L’enfant qui voulait voir Dieu «
» Négritude, je t’emm? «
(Collectif sur Senghor)
« La Bande Dessinée conte l’Afrique »
(Collectif, Alger 2009)
Magazines :
Sidwaya
Bendre
Style et thèmes :
» France au revoir « , sa contribution au concours » Vues d’Afrique « , évoque en deux planches comment l’Occident parvient encore à faire des profits en exportant vers les capitales africaines des voitures d’occasion dans un état de délabrement avancé et dont la prolifération anarchique contribue à augmenter la pollution urbaine. En 2004, il avait participé, avec Damien Glez, Lougue Kou et Hamidou Zoétaba (président de l’Association des jeunes artistes du Burkina et illustrateur de la revue » Moi, ma vie, mon rêve » soutenue par l’ONG Family care international.) à un atelier de formation et de promotion de la BD, le SEFORE (Sélectionner pour former, former pour éditer), qui réunissait une vingtaine de jeunes dessinateurs.
Invité en 2008 et 2009 au Festival International d’Alger de la BD africaine, il a participé à l’album collectif « La Bande dessinée conte l’Afrique » publié à Alger par les éditions Dalimen.
Alain Brezault
Exemples BD :
» France au revoir «
Albums publiés :
» Wambi «
» L’enfant qui voulait voir Dieu «
» Négritude, je t’emm? «
(Collectif sur Senghor)
« La Bande Dessinée conte l’Afrique »
(Collectif, Alger 2009)
Magazines :
Sidwaya
Bendre
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