Fiche Personne
Théâtre
Leïla Anis
Ecrivain/ne, Comédien(ne)
Djibouti, France
Français
Auteure et comédienne
« J’écris mes mots à la queue leu leu, aucune heure aucun mot ne comptent plus que les autres, les mots sont comme les jours, ils hurlent puis se noient
dans le ressac ».
Certains, comme Leïla Anis, se laissent prendre par la vague et c’est tant mieux.
Car Leïla Anis a dans la tête des flots de mots à répandre… déjà dans son adolescence, de manière intime, sans jamais envisager de les montrer ; plus tard sur les planches quand elle apprend le métier de comédienne. Le déclic ?
Lorsqu’elle rencontre sur sa route – entre Djibouti où elle a grandi, Toulouse où elle a vécu, Marseille où elle réside – le Théâtre du Grabuge à Lyon qui la révèle au travail d’écriture et l’accompagne : elle participe à Pose ta valise, un spectacle chorus de chants et d’écrits de femmes où elle évoque son histoire familiale et son départ d’Afrique de l’Est avec son lot de ruptures. Ainsi prend forme sa première nouvelle, Fille de, qui marrie « comme par accident » trois modes d’écriture selon un rythme très personnel.
Avec justesse la prose introduit l’italique auquel succède une narration baignée de rire : « j’ai eu besoin d’écrire de manière chronologique, comme un journal.
Mon départ de Djibouti fut un moment brutal, le début de mon histoire à écrire et un point de non retour ».
Tout a démarré avec le besoin de raconter scrupuleusement ses sensations, les événements, ses émotions réapparus à sa mémoire dans des flashes.
« J’écris mes mots à la queue leu leu, aucune heure aucun mot ne comptent plus que les autres, les mots sont comme les jours, ils hurlent puis se noient
dans le ressac ».
Certains, comme Leïla Anis, se laissent prendre par la vague et c’est tant mieux.
Car Leïla Anis a dans la tête des flots de mots à répandre… déjà dans son adolescence, de manière intime, sans jamais envisager de les montrer ; plus tard sur les planches quand elle apprend le métier de comédienne. Le déclic ?
Lorsqu’elle rencontre sur sa route – entre Djibouti où elle a grandi, Toulouse où elle a vécu, Marseille où elle réside – le Théâtre du Grabuge à Lyon qui la révèle au travail d’écriture et l’accompagne : elle participe à Pose ta valise, un spectacle chorus de chants et d’écrits de femmes où elle évoque son histoire familiale et son départ d’Afrique de l’Est avec son lot de ruptures. Ainsi prend forme sa première nouvelle, Fille de, qui marrie « comme par accident » trois modes d’écriture selon un rythme très personnel.
Avec justesse la prose introduit l’italique auquel succède une narration baignée de rire : « j’ai eu besoin d’écrire de manière chronologique, comme un journal.
Mon départ de Djibouti fut un moment brutal, le début de mon histoire à écrire et un point de non retour ».
Tout a démarré avec le besoin de raconter scrupuleusement ses sensations, les événements, ses émotions réapparus à sa mémoire dans des flashes.
Partager :