John Singleton

Date de naissance : 6 janvier 1968
Fils d’un courtier en hypothèques et d’un directeur des ventes d’une entreprise pharmaceutique, ce réalisateur né à Los Angeles est élevé dans les deux maisons distinctes de ses parents non mariés. Diplômé du secondaire en 1986, Singleton s’inscrit au Filmic Writing Program à la USC. Là, il rafle trois prix en écriture et obtient un contrat avec la Creative Artists Agency pendant sa deuxième année de cours.
Columbia Pictures achète son scénario de « Boyz N the Hood » (1991) et lui alloue un budget de 7 millions $. Singleton avoue s’être fortement inspiré de son expérience dans le centre-sud de Los Angeles et remercie ses parents de ne pas l’avoir laissé grandir dans la rue.
La même année, ce film est chaudement accueilli au Festival du film de Cannes puis, au cours de l’été, par la critique et les spectateurs américains. En février, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences souligne la qualité de « Boyz » en accordant à Singleton deux nominations : une pour le Meilleur scénario original et une autre dans la catégorie Meilleur réalisateur. Singleton sera le plus jeune directeur et le premier Afro-Américain à être mis en nomination dans cette dernière catégorie.
Depuis, Singleton réalise deux autres films qui ne remportent toutefois pas le même succès que « Boyz » auprès du public et de la critique : « Poetic Justice » (1993), une enquête surréaliste sur la violence dans la rue et marquée par la prestation de Janet Jackson, puis « Higher Learning » (1994), une formidable étude sur la polarisation raciale dans les universités américaines. Son dernier projet, « Shaft », qui met en vedette Samuel L. Jackson, est une nouvelle version du film et de l’émission populaire du même nom et raconte les exploits d’un détective new-yorkais.
En 1994, Singleton épouse Akosua Busia à qui il a donné un rôle dans son film « Rosewood » (1997). Peu de temps après ce film, le couple divorce. Ils ont une fille nommée Hadar.

Filmographie :
Shaft (2000)
Rosewood (1997)
Higher Learning (1995)
Poetic Justice (1993)
Boyz N the Hood (1991)