Néo Delphin (Delphin Néo)

Nous sommes Lundi 8 juin 2015 et le soleil, ce matin dans la capitale Yaoundé, nous gratifie de ses plus beaux rayons. Notre véhicule s’arrête net entre la descente de la Casse (Mvog-Ada et la nouvelle route Fanta-Citron, lieu où est situé l’atelier d’Osmose. Impossible de se tromper, à la simple lecture du slogan : Sois réaliste. Ose !, on sait désormais qu’on va plonger dans le quotidien des membres de cette association peut-être très peu connue des jeunes, mais qui abat un boulot de incroyable pour ceux-ci. Delphin Neo, l’administrateur, prodiguait des conseils –que l’on imagine importants-, à un jeune homme visiblement avide de connaissances dans l’art plastique. Tous deux débout devant une table garnie de pinceaux, de petits pots de peinture et de quelques règles qui serviront plus tard de cadres de mini toiles, c’est avec un petit arrière-goût de regret que nous les arrachâmes de leurs univers. Le temps de trouver des sièges, et voilà l’entretien lancé. Nous voulions alors en savoir plus sur cette association qui de plus en plus gravi une pente ascendante en termes de réalisations et d’objectivité. Mais avant tout, qui est celui qui lui impulse toute cette dynamique ?

Succinctement, il nous sera révélé que c’est depuis une vingtaine d’années que Delphin Neo opère dans le monde des arts et de la culture. Ce dernier a commencé dans la ville de Douala aux côtés des aînés comme Tchop Tchop, Gustave Bin (avec l’organisation de la journée mondiale, et de la fête nationale de la musique…), Selavie New Way, Tagne Kodom, etc. Sauf qu’à aucun moment, la passion pour les devants de la scène ne l’a jamais intéressé. Très introverti, Delphin a toujours développé des activités loin des projecteurs, mais des plus essentielles en termes d’organisations, parallèlement à l’écriture et la peinture auxquelles il s’est toujours dévoué.