Slown

Né en 1986, ce jeune tunisien a en effet le don de nous montrer ce que nos yeux n’ont pas le temps de percevoir. Ses photographies fortes en couleur et en émotions traitent de l’absurdité de la vie. De la naissance des idéaux à la mort de l’amour en passant par la beauté éphémère des femmes, Slown raconte. Un voyage qui commence dans le désert de la Tunisie lorsque son père lui offre son premier appareil photo et qui se continue sur les bancs du Lycée lorsqu’il décide de faire de cet art, son métier…

À 23 ans, méconnu, il fait sa première exposition personnelle « TUNICE, une autre vision de Tunis » qui rencontre un franc succès auprès des amateurs d’art. Slown profite alors de son rapprochement avec les médias pour lancer sa première radio libre « culture light » où il tente avec son équipe de chroniqueurs de bousculer les tabous de la société tunisienne. 2010 marque un tournant. Il décide de prendre un avion direction le Canada. Changement de décors, sous la neige de Montréal, Slown photographie la ville des temps modernes là où les building contrastent avec les sapins verts.

Son amour pour le cinéma et le hasard des rencontres le mènent à exposer en 2013 et 2014 à Tunis « Réalisateurs en portrait » une série de photos qui réunit la grande famille des faiseurs de films Tunisiens.

Il s’essaye aussi à la réalisation. Globe trotteur, son labeur est récompensé à Alger, lorsque son premier court métrage Le temps, la mort et moi est nominé au Festival du Cinéma Maghrébin.

Abir Ben Abdallah