Fiche Personne
Mode

Collé Ardo Sow

Costumier/e
Sénégal

Français


Diplômée de l’Institut de Coupe et de Haute Couture de Paris, Colle Sow Ardo a créé sa griffe en 1983 à Dakar au Sénégal. Son atout : avoir été la première à utiliser le pagne tissé à des fins vestimentaires. Depuis Colle a fait des émules mais son talent et sa gentillesse continuent à séduire les plus élégantes des Sénégalaises.Elle est l’initiatrice de sira vision



La reine du pagne tissé est originaire du Baol (Centre du Sénégal). De son Diourbel natal, elle a sillonné les grandes capitales du monde pour apprendre et se faire un nom.



Ses premiers pas dans le milieu, elle les fait en 1972 en Tunisie et s’envole ensuite vers Paris, capitale mondiale de la mode où commence véritablement sa carrière. Elle est d’abord mannequin avant de s’initier au stylisme dans une maison de mode parisienne.



De retour, elle lance sa marque et depuis 23 ans se bat pour se faire connaître. Elle commence à travailler la soie malgré les difficultés liées au tissus .Au début, la belle styliste, qui crée des modèles uniques, se positionne d’abord sur la Haute Couture. Aujourd’hui, elle préfère parler de prêt-à-porter de luxe.



Elle qui a beaucoup été imitée n’en garde pas rancune 



En effet, si en sa qualité d’Ambassadrice de la création sénégalaise, Colle a présenté ses modèles dans de nombreuses manifestations et défilés de mode dans le monde, il reste pour s’en sortir à vendre en grande quantité. Ce qui n’est pas si simple quand comme Colle, on souhaite garder avant tout un label de qualité .En 1989, Colle Sow Ardo a, entre autres réalisations, habillé les hôtesses de l’escale de Dakar de la Compagnie Air Afrique et les hôtesses de l’air de toute la compagnie, en 1991 (conception et confection). Outre sa boutique de Dakar, avenue Mohammed V, les modèles de la marque Colle Sow Ardo sont vendus en magasins à Brazzaville, Libreville et à New York. En attendant Paris et Washington, où la styliste souhaite rapidement trouver des partenaires pour la représenter.



L’ambassadrice de la mode sénégalaise et africaine tisse sa toile sans tambour ni trompette, parce qu’elle n’aime pas le folklore, elle encourage tout le monde à faire de même car seul le travail paie.


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