La Cité de la musique mandingue

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En l’espace d’une fin de semaine, la cité de la musique s’est transformée en empire mandigue. Unique occasion pour le public parisien de découvrir une culture presque millénaire.

Visages voilés, parées de longues robes aux couleurs vives, un groupe de jeunes femmes entre en scène en file indienne ; elles sont Mauritaniennes : Dimi Mint et de son ensemble où seul un homme figure, Mohamed Ould Fall, qui joue de la basse. Les voix des femmes, accompagnées de percussions, soulèvent l’émotion du public. Lorsque Oumou Sangaré, la diva malienne, monte sur scène, les spectateurs, sagement assis depuis une heure, se lèvent et dansent aux rythmes des djembés. Le public entre dans la fête. Nick Gold, Anglais et producteur des artistes présents, est ravi de leur prestation. « Nous préparons la sortie du prochain album de Oumou« , confie-t-il.
Le Guinéen M’bady Kouyaté fait résonner sa kora. Les enfants, nombreux pour l’occasion, sont émerveillés par le son de l’instrument. Ils rejoignent les artistes après leur prestation, qui répondent à leurs questions.
Plus tard dans la soirée, Boubacar Traoré entre en scène. Accompagné de Sidiki Camara à la calebasse, son jeu de guitare blues, raconte la période de la colonisation et de l’indépendance du Mali dans le début des années 60. Il donne le relais à Habib Koïté, guitariste : la nouvelle génération malienne.
En l’absence de Toumani Diabaté, le clou de la soirée fut le Sénégalais Cheikh Lô. Unique privilège du public de découvrir son nouvel album Bambay Gueej. Le public en redemande.

///Article N° : 1125

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