Réinvestir le sacré

Musiques, paroles et rites chez les anciens captifs déportés de l'Afrique orientale à Madagascar XIXe-XXe siècles

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À Madagascar, les Makoa apparaissent comme un des derniers groupes de la diaspora africaine issue de la traite et de l’esclavage au monde.

Au XIXe siècle, le terme « Makoa », ou « Mozambique », désignait une catégorie servile issue de la traite des esclaves, qui reliait l’Afrique orientale aux îles de l’Océan Indien occidental (Zanzibar, les Comores, Madagascar, les Mascareignes). Ils tirent leur nom des Makoa, groupe sociolinguistique majoritaire du Nord Mozambique, où se situaient les principaux ports du trafic d’esclaves, comme l’île de Moçambique(1), dont dérive le terme « Mozambique » assigné sans distinction à tous les captifs qui y avaient été déportés à l’extérieur du continent. On retrouvait ces termes génériques de « Makoa », « Mozambique », basés sur des critères ethniques ou géographiques, non seulement dans l’espace de l’Océan Indien mais jusque dans l’Océan Atlantique, notamment à Cuba ou au Brésil, où une traite illégale des esclaves s’était maintenue jusque dans les années 1860. Tandis qu’au Brésil la traite des esclaves prit fin aux alentours du milieu du XIXe siècle, le trafic a perduré dans l’Océan Indien jusqu’à l’extrême fin du XIXe siècle, que ce soit de manière clandestine ou de manière déguisée, notamment à travers le phénomène dit de « l’engagisme », en direction des îles françaises de la Réunion, Mayotte, où Nosy-Be où l’esclavage officiellement fut aboli à partir de 1848, mais a perduré sous d’autres forme. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, dans un contexte international abolitionniste, une intense traite illégale des esclaves reliait les deux rives du canal du Mozambique, de la côte Est-africaine aux îles des Comores et à Madagascar. Madagascar était alors reconnu comme un Royaume plus ou moins unifié, dont la capitale était Antananarivo et le souverain un allié de l’Angleterre. Alors première puissance maritime au monde, la Grande-Bretagne apparaissait comme le « gendarme » de l’Océan Indien où patrouillaient des navires de guerre de la Royal Navy, visant à l’abolition du trafic d’êtres humains par les mers. À travers un traité signé en 1817, et ratifié en 1820, avec la Grande Bretagne, le souverain d’Antananarivo dut reconnaitre l’illégalité de la traite extérieure des esclaves. Bien qu’un trafic de captifs Malgaches perdurât tout au long du XIXe siècle dans l’Océan Indien occidental, il diminua nettement, ayant pour conséquence un renversement des grands courants de traite à Madagascar. C’est ainsi que la Grande Île, qui avait été, les siècles précédents, exportatrice d’esclaves, se mit au XIXe siècle à importer massivement des esclaves de l’Afrique orientale. Sous la pression britannique, et afin de faire appliquer de manière effective les différents traités anti-traite renouvelés au long du XIXe siècle, une série de mesures législatives a été adoptée par le gouvernement d’Antananarivo, à une époque qui voit l’apparition du droit écrit malgache(2). Le 20 juin 1877, tous les « Mozambiques » [« Masombika », en malgache], issus de la traite extérieure esclaves, ont été émancipés par la reine Ranavalona II. Ce décret aurait libéré de manière effective un minimum estimé de 150 000 esclaves déportés de l’Afrique orientale à Madagascar. Dans les territoires de l’Ouest qui échappaient au pouvoir central d’Antananarivo, comme dans la région de Maintirano, la traite illégale des esclaves a perduré et les Makoa n’ont été émancipés qu’à partir de 1896, année où avait été aboli définitivement l’esclavage à Madagascar, devenue colonie française. On estime à un minimum de 650 000, le nombre de captifs Est-africains déportés à Madagascar, dont une partie, peut-être trente pour cent, avait été réexportée vers les autres îles de l’Océan Indien occidental (3). Il convient de souligner l’importance numérique de cette population servile à Madagascar, notamment à l’Ouest. Madagascar comptait à la fin du XIXe siècle une démographie d’environ 2 à 2,5 millions d’habitants, dont peut-être un demi-million d’esclaves ou de personnes en situation de dépendances extrêmes, Malgaches et Est-Africains déportés du continent, et qui faisaient l’objet d’un commerce interne à la Grande Île.
Des mémoires du silence
À Madagascar, comme en Afrique, l’argument abolitionniste a largement alimenté le discours colonial.
À l’Ouest de Madagascar, des personnes interrogées sur l’histoire des anciennes dépendances ont répondu par une autre question : « De quel esclavage parlez-vous, de l’esclavage du temps des rois, ou de l’esclavage des Blancs ? »(4), faisant référence à l’esclavage pratiqué à l’époque des royautés malgaches et à la colonisation française, perçue par des Malgaches comme une autre forme d’esclavage, sinon d’exploitation (le travail forcé) et d’aliénation (l’indigénisation). Il apparaît ainsi un conflit de mémoire entre l’Abolition de l’esclavage, imposé de l’extérieur et qui n’avait pas été accompagnée d’une validation législative souveraine malgache, et la colonisation, qui a été particulièrement traumatique à la Grande Île. Ce conflit de mémoire peut expliquer en partie la difficulté de travailler sur cette histoire à Madagascar. La première conférence autour de l’esclavage s’est tenue à l’occasion du centenaire de l’abolition en 1996(5). Il s’en est suivi des rencontres et des études sur le sujet, notamment par des anthropologues. Toutefois, l’évocation de l’esclavage à Madagascar dans la sphère publique demeure taboue, et la stigmatisation des prétendus descendants d’esclaves vivace (6). L’ineffable histoire comporte toutefois des brèches, comme le laissent entendre des traditions orales makoa. Dans le cadre d’enquêtes de terrain menées à l’Ouest de Madagascar dans le courant des années 2000, à savoir la zone située entre Morondava et Majunga, qui a été un véritable bastion de la traite illégale des esclaves, ont été interrogés des vieux Makoa qui transmettaient encore le souvenir de leurs ancêtres venus « d’au-delà des mers ». La plupart d’entre eux n’étaient autres que les arrière-petits-enfants, le plus souvent les petits-enfants, d’aïeux déportés en grande majorité du Mozambique. À Maintirano, qui était un grand centre du trafic, j’ai même rencontré un vieux Makoa dont le propre père avait été déporté comme esclave du Mozambique. On fait face à des mémoires de la traite et de l’esclavage qui font référence à une histoire très récente. Les derniers dépositaires de mémoires orales makoa dans l’Ouest malgache sont issus des dernières vagues de migrations involontaires qui relaient les deux rives du canal du Mozambique, jusqu’à l’orée du XXe siècle. Les Makoa ont constitué dans cette région une des dernières diasporas africaines issues de la traite et de l’esclavage au monde. Afin de rendre compte de ce phénomène, je m’appuie sur les grandes caractéristiques de cette formation diasporique, à savoir le caractère involontaire de la migration et l’asservissement, la question du retour en Afrique, et le maintien de pratiques culturelles importées du continent, en situation d’esclavage et de post-esclavage. Il sera soulevé la question de la transmission mémorielle entre les différentes générations et les enjeux identitaires contemporains. Si mon approche relève de l’histoire globale – celle d’un groupe, depuis sa formation jusqu’aux représentations actuelles dont il fait l’objet -, je me propose de l’aborder à travers la micro-histoire, en m’intéressant à de petites communautés makoa établies dans l’Ouest malgache, comme par exemple celles des villages makoa de Morondava, ou à des trajectoires individuelles d’Est-africains, en m’appuyant sur des récits de vie. Ce travail de recherche a d’abord abordé la Mémoire, pour ensuite reconstituer l’Histoire. En 2004, lors de mon premier terrain à Morondava, à l’Ouest de Madagascar, a commencé la collecte de traditions orales makoa. En croisant ces sources orales avec des sources écrites très diversifiées (sources écrites norvégiennes, malgaches, françaises et britanniques), j’ai pu reconstituer des itinéraires individuels et collectifs.
Des villages makoa à l’Ouest de Madagascar
Des traditions orales makoa transmettent le souvenir de la traversée des ancêtres venus « d’au-delà des mers ». Le caractère involontaire de cette migration est largement reconnu par les descendants. Ils disent par exemple : « Nos ancêtres ont été capturés en Afrique, ils ont été vendus, ils étaient perdus lorsqu’ils sont arrivés à Madagascar ». L’arrivée à Madagascar constitue une transition majeure. Tous les esclaves Est-africains deviennent des Makoa. D’après des récits de vie qui ont été recueillis par des missionnaires norvégiens, nous sont parvenus des voix d’Africains asservis, des témoignages directs de la traite et de l’esclavage, notamment à travers les récits de Kalamba et de Mikal. Ceux-ci racontent leur traversée, depuis le Nord du Mozambique jusqu’à l’Ouest de Madagascar, et comment les conditions de leur déportation étaient terribles. Des traditions orales familiales makoa rapportent aussi le souvenir de la traversée des mers de l’ancêtre né au Mozambique, comme Kazambo(7). Le petit-fils de Kazambo, qui se prénomme d’ailleurs comme son aïeul – il est intéressant de considérer aussi la transmission de ces patronymes -, a communiqué le livret d’identité de son grand-père. Il est inscrit que celui-ci est né au Mozambique vers 1870. Des mémoires orales makoa racontent que Kazambo se distinguaient des autres esclaves Makoa par le fait qu’il avait été affranchi par son maître (un Comorien du nom de Mohajery), islamisé et peut-être lettré, Kazambo était devenu un personnage important et le fondateur d’un village makoa de Morondava, nommé « Morimakely » ou « le petit Morima », entendu à Madagascar comme signifiant « le petit Afrique ». On retrouve d’autres noms d’ancêtres Makoa fondateurs de villages dans les registres d’État civil au tribunal de Morondava. Par exemple, Pierre, décédé en 1946 à l’âge de 85 ans, est l’un des fondateurs d’un autre village makoa qui s’appelle Bemokijy (et était autrefois nommé « Morimabe » ou « le grand Morima »), fondé vers 1880 à la périphérie de la ville de Morondava par des Makoa émancipés. Au XIXe siècle, Morondava était un poste de garnison et le lieu de résidence d’un gouverneur et officiels du gouvernement d’Antananarivo, de sorte que les Makoa y ont été affranchis par ordre royal en 1877. Beaucoup d’esclaves déportés de l’Afrique orientale à l’Ouest de Madagascar fuyaient vers ces postes pour être libérés, et se sont réunis dans ces villages makoa fondés à leurs abords. De nombreux Makoa émancipés ont été rattachés à la Mission luthérienne Norvégienne de Morondava. Dans les années 1880, ils ont sollicité l’aide des missionnaires norvégiens afin qu’ils les aident à retourner en Afrique(8). Pendant plus de trente ans, des Makoa de Morondava ont tenté de retourner en Afrique en construisant par exemple des bateaux, ou en accumulant de l’argent. Des stratégies de groupes ont ainsi été déployées, malheureusement, beaucoup n’ont pas pu mener à bien ce projet de retour en Afrique, en raison de l’interdiction des différentes autorités en place, qu’elles aient été malgaches ou françaises ; l’enjeu du contrôle de cette ancienne main-d’œuvre servile explique ces politiques migratoires. Toutefois, des mentions retrouvées dans des sources missionnaires norvégiennes indiqueraient que certains Makoa auraient réussi à retourner en Afrique.
Pratiques culturelles des Makoa
Les Makoa ont donc connu à Madagascar un ancrage forcé, ils ont été contraints de s’y implanter, et de construire d’autres stratégies de groupes. Dans les villages qu’ils occupaient à l’Ouest de Madagascar durant la période coloniale, des pratiques cultures makoa se seraient maintenues plus ou moins jusqu’à l’Indépendance de Madagascar, en 1960. Ces pratiques culturelles makoa étaient très diversifiées. On peut mentionner des danses, musiques, chants, contes et autres littératures orales, principalement issues de l’aire nord-mozambicaine. Toute une culture matérielle a été transmise, non seulement à travers la fabrication d’instruments de musique (par exemple, différents tambours), mais aussi des ustensiles de cuisine, du mobilier etc. Il est fait également mention d’ornements portés par des femmes, que l’on retrouvait plus communément dans toute l’aire swahilie, dont faisait partie le Nord-Ouest de Madagascar. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les Makoa y auraient connu une certaine autonomie culturelle. Au sein de cours royales sakalava [les Sakalava forment le groupe sociolinguistique majoritaire dans l’Ouest malgache], ont été introduits certains éléments culturels importés d’Afrique orientale.
Des traditions orales makoa rapportent : « Nos ancêtres sont venus les mains vides ». Mais ils ont rapporté avec eux des bagages immatériels de connaissances, adaptées et développées dans des situations de contraintes extrêmes, des savoirs qu’ils ont transmis à leurs descendants. On relève dans tout ce dispositif cognitif mobilisé, un élément majeur qui est la langue emakhuwa, langue bantoue toujours usitée au Nord du Mozambique. Or, il faut savoir que la langue malgache est une langue austronésienne qui était très différente de la langue emakhuwa, laquelle s’est longtemps maintenue dans l’Ouest malgache. Au début des années 1980, le linguiste Noël Gueunier y a recueilli des textes oraux en langue emakhuwa, que les interrogés parlaient parfois encore couramment. Au cours des années 2000, la majorité des vieux Makoa que j’ai rencontrés sur le terrain avaient perdu l’usage de cette langue, dont ils ne connaissaient que quelques bribes de mots. Toutefois, certains d’entre eux ont mentionné l’existence passée de cahiers écrits en emakhuwa, que les Makoa faisaient circuler entre les villages. Au village makoa d’Antsakamirohaka, à quelques kilomètres de la ville de Morondava, certains de ces cahiers ont été précieusement gardés par des descendants d’anciens captifs nés au Mozambique. Un de ces cahiers apparaît comme un lexique de vocabulaire, avec sur la gauche la mise en écrit de la langue emakhuwa avec l’alphabet latin(9), et sur la droite la traduction en malgache. Selon des sources missionnaires norvégiennes, certains auxiliaires makoa de la Mission auraient composé à la fin du XIXe siècle des cantiques, des chants religieux en emakhuwa. Alphabétisés par les missionnaires norvégiens, ils se sont servis de ces nouvelles connaissances pour mieux asseoir et transmettre leur culture. En 2008, des vieilles femmes Makoa de Morondava, parmi lesquelles des descendantes de l’évangéliste Mikal, ont chanté quelques passages de ces cantiques en langue emakhuwa, qu’elles avaient appris par cœur depuis leur enfance mais dont elles ne comprenaient plus la signification.
C’est intéressant de noter que ces anciennes personnes déportées du continent africain, en vue d’exploiter leur qualité de production, mais dont on avait nié les capacités de reproduction, ont, par le biais de la culture, généré, possédé et transmis un héritage intangible et donc un héritage que l’on ne peut ni capturer, ni contraindre, ni dominer, ni soustraire, à ses dépositaires.
Durant les terrains menés durant les années 2000 dans l’Ouest, ont été interrogés 112 dépositaires de traditions orales makoa, ils apparaissent comme de véritables « gardiens de la mémoire ». À mesure de la disparition de leurs grands-parents, ou arrière-grands-parents, nés au Mozambique, ont disparu les pratiques culturelles makoa. Celles-ci étaient bien évidemment en perpétuellement recomposition, et les éléments qui nous sont parvenus font référence à des usages de la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, il ne reste quasiment plus rien. Il ne reste que le souvenir de ces pratiques. L’identité de groupes makoa a disparu. La reconnaissance d’une ancestralité makoa est dorénavant une revendication individuelle. Le vieux Rorony, originaire de Maintirano, déclare : « Aujourd’hui, je suis le dernier Makoa de la famille, tous mes descendants veulent fuir nos ancêtres, ils ne veulent plus dire qu’ils sont Makoa. Je suis le dernier, et ce nom va disparaître avec moi »(10).
Le terme « Makoa » est aujourd’hui employé à Madagascar pour parler de personnes originaires d’Afrique ou comme un qualificatif pour désigner une personne réputée de couleur très noire, ou alors encore pour qualifier des prétendues forces physiques. Une illustration des séquelles de l’esclavage à Madagascar.
L’identité Makoa revisitée
Plus récemment, cette identité a été revalorisée, notamment par le biais de jeunes rappeurs de la côte Ouest qui se sont rattachés à une identité Makoa, réappropriée comme une identité « Afro-Malgache ». La plupart de ces jeunes chanteurs ne sont pas eux-mêmes des descendants de captifs déportés du Mozambique, mais ils se réfèrent à cet ancien nom de groupe de manière à revisiter ces liens entre la Grande Île et le continent africain. On peut se demander si la disparition actuelle de ce nom de groupe historique à Madagascar traduit la « perte » d’une résistance passée ou, au contraire, si la résistance des survivants de la traversée des mers n’aurait pas trouvé une forme d’accomplissement dans la liberté de leurs descendants, à se définir eux-mêmes, selon le groupe d’appartenance de leur choix, sans se voir assigner une identité.
À l’Ouest de Madagascar, dans l’ancien village makoa de Bemokijy, près de la ville de Morondava, on peut encore retrouver quelques vieux qui se souviennent de leurs ancêtres venus du Mozambique. En novembre 2008, s’est tenue dans ce village une journée de commémoration des Makoa à Madagascar, un événement qui s’est tenu sous le haut patronage du ministre de la Culture et du ministre de l’Environnement et du Tourisme de Madagascar.

(1)L’île de Moçambique a été classé en 1991 patrimoine mondial par l’Unesco.
(2)K. Boyer-Rossol, « La législation sur la traite et l’esclavage à Madagascar au XIXe siècle » [texte et tableau]. Contribution à la base de données européenne EURESCL, « Le droit des traites et des esclavages, Textes juridiques internationaux, nationaux et locaux concernant les traites et les esclavages en Europe, en Afrique et dans les Amériques du XVe au XXe siècle ». 2013, site de l’EURESCL.
(3)G. Campbell, 1997, p.22
(4)K. Boyer-Rossol. Notes de terrain, 2008, côte Ouest de Madagascar.
(5)Rakato I., L’esclavage à Madagascar: aspects historiques et résurgences contemporaines. Actes du colloque international sur l’esclavage, Antananarivo, 24-28 septembre 1996, Institut de Civilisations- Musée d’Art et d’Archéologie, Antananarivo, 1997.
(6)Sandra Evers, « La stigmatisation des descendants d’esclaves », in Aubert J. M.et Ratongavao C.R., A Madagascar, les Eglises face à l’esclavage, collection ISTA n°6,1996. p.57.
(7) Kazambo était probablement un terme générique, un nom servile qui était assigné à des esclaves masculins déportés du Mozambique.
(8)Aas, 1919, vol I et II
(9)De nombreux témoignages ont rapporté qu’il existait aussi autrefois des écrits en langue emakhuwa, transcrits avec l’écriture arabe, ce qui n’est pas impossible, on sait que l’usage des caractères arabes était très répandue dans l’espace swahili et que des textes en langue emakhuwa retranscrits en écriture arabe ont été retrouvés au Nord Mozambique
(10)Interview réalisée à Majunga, en octobre 2008, côte Ouest de Madagascar.///Article N° : 12303

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