Fespaco 2003 : priorité au cinéma

Le bilan critique du festival, la sélection complète et les palmarès officiel et prix spéciaux

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Le jury de la 18ème édition du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (22 février ‘au 1er mars 2003) a couronné « Heremakono » d’Abderrahmane Sissako, un film magnifique mais difficile, réalisé pour la télévision. Ce choix était à l’unisson de la tendance du festival de se recentrer sur la création cinématographique.

Lire dans les articles liés les critiques de tous les films présentés en sélection officielle et de nombre d’autres, ainsi que, en passant par le Fespaco, les interviews des réalisateurs, la leçon de cinéma d’Abderrahmane Sissako, les interviews des acteurs Rokhaya Niang et Rasmané Ouedraogo, l’entretien avec Baba Hama, secrétaire général du Fespaco, la rencontre avec Souleymane Cissé, l’allocution de Rasmané Ouedraogo à l’ouverture au stade du 4 août et le rapport de synthèse du colloque des comédiens.

La question récurrente du public
On attendait « Nha Fala« , la comédie musicale de Flora Gomes, pensant que c’était le film le plus consensuel : un réalisateur émérite, un film entraînant plaisant au grand public, un message simple et positif, beaucoup de couleurs, de chants, de danses et de musiques…
On envisageait aussi « Madame Brouette« , du Sénégalais Moussa Sene-Absa, qui en tablant sur une intrigue polard pour dresser le portrait d’une femme de tête emporte l’adhésion du public…
Mais les deux films sortent pratiquement bredouilles du Fespaco, si ce n’est le prix de l’UEMOA pour « Nha Fala » et quelques prix spéciaux.
Après « Ecarts d’identité » en 1999 et « Ali Zaoua » en 2001, des films grand public, L’Etalon de Yennenga 2003 a créé la surprise, voire un certain malaise.
Saisi par l’émotion, Sissako l’a lui-même exprimé en recevant son prix : étonné et heureux que le Fespaco récompense un film qu’il reconnaît être difficile à saisir pour le public. Effectivement, « Heremakono – En attendant le bonheur » est en soi une provocation. Un film qui mise sur l’incertitude dans une cinématographie dominée par l’énonciation d’un message ou d’une morale. Un film sans récit linéaire qui désarçonne le public par ses métaphores et son montage en boucles. Un film fait avec des bouts de ficelles alors que d’autres rêvent des grands moyens. Un film réalisé sans scénario alors qu’il est le passage obligé de la demande de subvention. Un film financé par la télévision et qui passe sur Arte avant de sortir en salles.
Une première au Fespaco, réalisée dans le nouveau « off » ouvert par la programmation « Côté doc » et dans le cadre de la présence dynamique de la Guilde africaine des réalisateurs et producteurs, Sissako était invité (pour remplacer Abbas Kiarostami, prévu au départ) à tenir une « leçon de cinéma », nouvelle mode tout à fait bénéfique des festivals qui donnent l’occasion à un réalisateur de parler de sa méthode de cinéma et de son parcours, en dialogue avec le public. Dans la salle du Petit Méliès (au CCF) bondée, Sissako a parlé de sa démarche avec humilité mais détermination, énonçant sa conception du cinéma avec une grande clarté tout en éclairant son parcours de nombreuses anecdotes. On en lira le texte par ailleurs.
Définissant les films comme « des actes imparfaits comme nous le sommes nous-mêmes », Sissako a donné sa définition du cinéma : « une invitation à la liberté de l’autre. » Comme le peintre abstrait ne peut attendre que tous comprennent ses toiles, il laisse le spectateur libre de ne pas aimer son film. « Le cinéma, c’est le hasard », disait-il encore. Non qu’on fasse un film par hasard, mais qu’on donne au hasard sa chance en le faisant. Maata, l’électricien de « Heremakono », a été rencontré au hasard d’une panne de voiture. Nana, la fille de « La Vie sur terre », est arrivée avec son vélo exactement comme on la voit venir dans le film. Le cinéaste est alors celui qui sait capter les choses de la vie et les organiser pour qu’elles trouvent leur cohésion et fassent sens.
Voilà qui balaye bien des idées reçues. L’arrivée en force dans la sélection des films réalisés par les cinéastes de la diaspora africaine en Europe, qui renouvellent l’écriture cinématographique en la situant dans la forme comme dans le fond dans un entre-deux culturel, conférait à ce Fespaco un vent de cinéphilie tranchant avec sa tradition populaire, les Ouagalais continuant à se précipiter en masse dans les salles pour participer à l’événement hyper-médiatisé et voir des films, les prenant parfois carrément d’assaut en d’incroyables cohues lorsqu’il s’agit de films burkinabè. A noter d’ailleurs que « Moi et mon Blanc » de Pierre Yaméogo a déclenché une indescriptible cohue alors qu’il était passé dans les deux principales salles de Ouaga, le Neerwaya et le Burkina, du mardi au vendredi de la semaine précédente, restées pratiquement vides : personne n’était au courant ! On mesure l’urgence d’organiser les lancements médiatiques des films à leur sortie en salle…
Ce cinéma qui ne sort pas en France des salles « d’art et d’essai » est-il en phase avec un public populaire ? C’est peut-être en Afrique que peut le mieux s’accomplir le miracle. Je me souviens d’un maquis de Cotonou où nous déjeunions avec Raoul Peck et celui-ci attirant mon attention sur une dizaine de personnes scotchées à l’écran de télévision où TV5 diffusait « L’argent » de Robert Bresson, un film quand même très éloigné du « Seigneur des anneaux » ou des télénovelas servies sur toutes les télés africaines aux heures de grande écoute ! Le public du Fespaco est ouvert à tout, quitte à vivre de cuisantes déceptions comme de payer cette année encore pour voir un film en version originale anglaise non-sous-titrée sans qu’on l’en ait prévenu !
Et certains films ont la qualité de faire en sorte que le miracle soit possible. « La petite vendeuse de soleil » de Djibril Diop Mambety en était un. « Heremakono » en est un autre. Certes, Fespaco News titrait sous la plume de Sid Lamine Salouka, « Un film qui prend son temps« , relevant « l’usage des symboles qui ne sont pas toujours accessibles au spectateur« . Mais cette difficulté de départ n’est pas un refus. L’article analyse, cherche à comprendre, s’ouvre au film sans préjugé : « L’essentiel pour Sissako n’est pas la parole mais la force évocatrice de l’âme qui est contenue dans l’image« , pour conclure par « si on sait y regarder« , c’est-à-dire en phase avec un réalisateur qui propose au spectateur de partager un moment son regard.
Faut-il opposer des films comme « Abouna« , de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad), « L’Afrance« , d’Alain Gomis (Sénégal/France), « Le Fleuve« , de Mama Keïta (Guinée/France), dont les cinéastes se sont pour la plupart regroupés dans « La Guilde africaine des réalisateurs et producteurs », qui se définirait plus comme une démarche commune de solidarité et d’échange qu’une véritable école, avec un film comme « Kabala« , de Assane Kouyaté, qui a raté de peu l’étalon en obtenant le prix spécial du jury ? Oui et non.
Sous le couvert d’un film de village où un homme se fait passer pour fou pour lutter contre l’obscurantisme traditionnel qui empêche de dépolluer le puit sacré, le Malien propose à chacun une responsabilisation que ne renierait personne. Il n’y a pas chez ces nouveaux cinéastes un rejet de ce qui les précède mais une affirmation de soi comme appartenant à un monde hybride, un entre-deux culturel rebelle à la globalisation au sens où se fondre dans le monde ne signifie pas perdre sa spécificité. Ce cinéma ne se fige pas sur des définitions toutes faites de ce qui serait africain ou ne le serait pas : il explore le territoire de l’errance et de la marginalité, en somme le devenir de l’Afrique aujourd’hui.
C’est ainsi plutôt dans la forme que deux cinémas coexistent. Le cinéma d’Assane Kouyaté est de facture classique et linéaire. Celui de Sissako est fragmenté, cyclique, sans histoire si ce n’est le devenir des êtres, métaphorique plus que réaliste, improvisé sur bien des plans et ouvert à toute rencontre en cours de tournage. Kouyaté développe un message tandis que Sissako, Haroun, Keïta, Gomis se posent des questions et les partagent avec le spectateur. Cela fonde une forme différente, le cinéma de l’incertitude appelant une recherche formelle concomitante.
Renouveau
Il est ainsi méprisant de séparer des films s’adressant à un public africain et d’autres plutôt fait pour les Européens. Ce n’est pas le cas. Tous essayent d’être universels, même si certains adoptent une forme plus facilement lisible par le public de leur pays d’origine. La différence n’est pas dans le public mais dans le but poursuivi, dans la conception du cinéma : intervention sociale ou appel ouvert à la réflexion sans donner de solution.
Tous désirent participer au grand dialogue des expressions culturelles contemporaines. Et y parviennent malgré leur diversité : le festival de Cannes a accueilli dans ses différentes sélections aussi bien « Kabala » que « Heremakono » ou « Abouna« . Tous font du cinéma d’auteur et c’est là qu’est la grande question posée aux cinémas d’Afrique : en l’absence d’une structuration du milieu ouvrant à une industrie du cinéma, les cinémas d’Afrique ne produisent pas de films populaires grand public qui n’auraient pour objectif que le divertissement. Ce sont donc les films importés qui remplissent ce rôle.
Et les télévisions. L’enjeu est de taille, d’ailleurs clairement posé par « Heremakono » qui montre l’invasion des images occidentales sans rapport aucun avec la vie des gens. Là est aussi la grande nouveauté : les sitcoms et séries africains se multiplient, et entrent dans le palmarès officiel du Fespaco (prix décerné à « Houria« , de Rachida Krim). Les 271 films présentés au Marché du film (MICA) témoignent de l’importance de la production télé-vidéo sur le Continent. La multiplication des images endogènes est le grand défi des prochaines années, facilité par la révolution numérique qui autorise la production légère et bon marché d’images à destination des télévisions.
Le documentaire, jusqu’ici largement laissé aux soins d’Européens de passage en Afrique à la recherche de sujets vendeurs, et donc livrant une image extérieure de soi au public africain (en dehors de quelques grands comme Samba Félix Ndiaye ou Jean-Marie Teno), se réveille à la faveur du numérique et de l’apparition de cellules actives de formation vidéo de quartier comme le Forut à Dakar. Des films superbes apparaissent, où le documentaire le dispute à la fiction en s’attachant à des personnages qui deviennent des caractères à l’écran et en développant un imaginaire offert comme une lecture de la réalité, comme « Tanger, le rêve des brûleurs » de Leïla Kilani, récompensé au palmarès officiel et par le prix de la Guilde.
Renouveau par la conception du cinéma, renouveau par la forme, renouveau par la multiplication des images, renouveau par le documentaire (qui a maintenant son propre festival avec Lagunimages à Cotonou) : le Fespaco essaye de s’adapter à ces changements rapides. Baba Hama parle d’un Fespaco bis en années paires exclusivement consacré aux productions télévisuelles et vidéo. Mais la séparation n’est-elle pas réductrice ? « Heremakono » a été produit par et pour la télévision (Arte) et y est passé avant de sortir en salles. C’est pourtant un véritable film de cinéma… « Abouna » de même… La perspective d’un Fespaco annuel se rapproche ainsi, non par l’augmentation du nombre de longs métrages produits, qui stagne désespérément, mais par la prise en compte des productions vidéo. Plutôt que de séparer des techniques qui se rapprochent à toute vitesse, la perspective d’un Fespaco généraliste annuel permettrait de mieux coller avec une production qui tend à sortir bien avant l’Afrique dans les salles parisiennes. Les journalistes occidentaux présents à Ouaga avaient déjà écrit sur la plupart des films sélectionnés et la teneur de leurs articles en était largement transformée.
Le décalage souvent décrié entre les sorties Afrique et Europe se retrouve au niveau de la perception critique, les journalistes africains n’ayant pas la possibilité de voir les films et la critique occidentale de même que les sélectionneurs de festivals forgeant en amont une image aux films avant même qu’ils n’arrivent sur le Continent. La question a été soulevée lors d’un atelier d’une semaine précédant le Fespaco sur la critique cinématographique réunissant 26 journalistes culturels de différents pays africains et animé par les critiques Clément Tapsoba, Jean Roy et moi-même, sur un financement conjoint du Fespaco et du ministère français des Affaires étrangères. L’émergence d’un point de vue critique endogène est essentielle pour les cinémas d’Afrique, pour leur médiatisation et pour la formation du public. Le stage (qui s’est poursuivi par l’animation de Radio Fespaco et des interventions dans Fespaco News), passionnant de par la richesse des échanges, devrait déboucher sur des instruments internet permettant une expression africaine en temps réel sur les films.
Les acteurs déçus
Dès l’ouverture au stade du 4 août, Rasmané Ouedraogo, l’acteur que tous les Burkinabè appellent familièrement Raso, a prononcé une allocution qui n’est pas passée inaperçue. Par sa longueur d’abord, alors que tous s’efforçaient les années précédentes de faire court, mais surtout par son acuité et sa détermination. Il a évoqué le récent assassinat par les escadrons de la mort abidjanais du populaire acteur de télévision Camara H pour dénoncer « ceux qui se nourrissent encore du lait de la xénophobie et de l’exclusion » et a demandé une minute de silence que le public a suivi debout.
La Côte d’Ivoire fut absente du Fespaco mais omniprésente dans les journaux, la politique ayant rejoint la culture à propos de la sélection : les deux films ivoiriens (« Roues libres » de Sidiki Bakaba et « Le Pari de l’amour » de Didier Aufort) ont été retirés en dernière minute sous prétexte d’avoir été « déclassés » de la sélection officielle alors qu’ils le savaient depuis longtemps. Ce à quoi Baba Hama, secrétaire général du Fespaco, a rétorqué : « Evitons l’amalgame : la sélection du Fespaco est libre, forcément sélective ».
« Qui eût cru que le comédien africain fut un jour à l’honneur ? » demanda Rasmané Ouedraogo devant le stade. « Au bas de l’échelle, une personne a été oubliée et c’est cinquante ans après qu’on s’aperçoit de l’absence de formation et de soutien aux comédiens. » Dans un cinéma d’auteur où seul le réalisateur est mis en avant, les acteurs africains, sous-payés et insuffisamment employés, rêvent d’une organisation de la profession : « Nous ne demandons pas une tour d’ivoire inaccessible, a encore déclaré Rasmané Ouedraogo : un cadre juridique et réglementaire pour ne plus être des laissés pour compte« . Il s’est alors adressé à l’africaine à la femme du premier ministre présent, lui disant que les acteurs allaient chaque jour, 365 jours par an, lui demander d’intervenir pour cela auprès de son mari.
Si le colloque sur « Le comédien dans la création et la promotion du film africain » a débouché sur une volonté de coordination dans des organisations professionnelles, les acteurs sortent déçus du Fespaco : la rencontre n’a pas vraiment eu lieu avec les réalisateurs, qui aurait pu déboucher sur une amélioration de leur condition. Les entretiens avec Rasmané Ouedraogo et Rokhaya Niang montrent à quel point l’acteur est encore au bas de l’échelle des rémunérations, sans représentation syndicale ou professionnelle.
Plus encore, la reconnaissance des acteurs reste limitée : ils sont souvent absent de l’affiche où trône seul le nom du réalisateur. Pourtant, certains acteurs font le succès public des films dans leur pays. Mais le star système n’est pas encore développé, comme il peut l’être en Europe, mais aussi au Nigeria où les vidéos se vendent sur la base du casting mis en avant sur les affiches du film et les jaquettes des cassettes.
Les acteurs d’Afrique appellent ainsi de leurs vœux un site internet qui leur donne une visibilité pour les castings et ne les exclue pas des films produits en Europe. L’initiative Casting Sud de Georgette Paré revenait sur le tapis comme un premier pas en ce sens.
L’Afrique du Sud donne l’exemple
Ce pays en plein bouleversement produit des films travaillés par sa douloureuse Histoire et en train d’essayer de redéfinir une relation entre Noirs et Blancs. Mais les structures du cinéma n’ont pas encore beaucoup évolué et la majorité des longs métrages sont encore réalisés par des Blancs qui se font violence pour se voir en face. « Promised Land » de Jason Xenopoulos, le seul retenu pour la compétition, qui connaît un grand succès à Johannesburg, a reçu le prix du meilleur montage. Cette introspection du milieu extrémiste des fermiers blancs aurait pu convaincre si elle ne racolait pas toutes les techniques du film d’horreur et du clip publicitaire pour maintenir la tension, au point de desservir son sujet. Ce cinéma, qui met souvent en scène des relations entre un jeune Noir habile et un vieux Blanc en pleine crise de mauvaise conscience comme dans « Malunde » de Stéfanie Sycholt, peine à rendre compte des réalités sociales en les baignant dans le sentimentalisme d’une relation retrouvée. C’est ce qu’évite avec brio Zola Maseko dans « A Drink in a Passage« , remarquable court métrage récompensé par le prix spécial du jury, qui illustre cette relation impossible sans en exclure le désir et montre combien l’art peut aider à franchir les frontières. C’est ce qu’a compris le gouvernement sud-africain qui vient d’annoncer un programme de soutien à l’industrie du cinéma, attribuant 3,5 millions d’euros sur trois ans à la production de longs métrages moins soumis à l’influence américaine.
Les représentants du National Film and Video Foundation ont insisté lors de leur conférence de presse sur le désir du gouvernement de faire face au déficit de cinéma africain, même en participant au financement des films dans d’autres pays, et affiché leur souci d’une coopération avec les Francophones, notamment par une collaboration entre le Sithengi (festival et marché du film sud-africain) et le Fespaco.
Le programme New Directions de M-Net, la télévision privée, qui a donné d’excellents films (trois sont en compétition officielle), est reconduit.
Des accords de coproduction n’ont été signés qu’avec le Canada mais huit longs métrages seront produits en 2003 avec des apports extérieurs.
Une rencontre réunissant à l’initiative des services audiovisuels des ambassades de France des cinéastes francophones et anglophones faisait écho aux efforts développés par les Sud-africains. La question d’un organisme central pour le doublage des films a été évoquée, à la lumière des expériences tentées par Tunde Kelani (Nigeria) ou John Riber (Zimbabwe), notamment sur « Yellow Card« , ce qui ne va pas sans poser la question d’une version internationale permettant un doublage conservant les bruitages, peu pratiquée dans les productions vidéo.
Le soutien continue
Les conférences de presse du Fespaco sont l’occasion de mesurer les chances pour les films d’exister à l’avenir, étant donnée leur dépendance vis-à-vis des guichets institutionnels. On est pendu aux mots du responsable de la Coopération française ou du représentant de l’Agence de la Francophonie (AIF).
Côté ministère français des Affaires étrangères, le ministre délégué à la Coopération a annoncé un plan Images d’Afrique triennal posant une démarche d’ensemble encore à préciser. La récente évaluation de la politique passée doit contribuer à repenser l’aide française pour mieux l’adapter à la production d’images endogènes. La formation et la diffusion seront davantage soutenus que par le passé, notamment en collaboration avec l’Agence de la Francophonie pour un mécanisme d’aide commun en matière de distribution.
Côté AIF, on poursuit le dispositif en place, lequel a fait ses preuves, tout en travaillant sur la diffusion. Lors d’une rencontre informelle en déjeuner de presse, Jean-Claude Crépeau a remarqué : « Le système de financement du film africain est pernicieux. La commission de l’AIF est majoritairement composée de gens du Sud, mais elle est la seule à le faire. Par ailleurs, il est probablement vrai que les cinéastes présents à Paris sont mieux en mesure de compléter rapidement le dossier que ceux qui sont en Afrique. »
Arte très présente
Face à la frilosité des télévisions pour financer les cinémas d’Afrique, la chaîne culturelle franco-allemande affiche un impressionnant engagement, coproduisant une série de films, à commencer par ceux-là même qui raflent les prix dans les festivals européens et… au Fespaco ! Baba Hama introduit la conférence de presse en justifiant l’hommage à Arte programmé chaque jour à 18 h au Petit Méliès par le fait que « le Fespaco 2003 s’est enrichi d’une programmation grâce à Arte ». Effectivement, sans elle, nombre de films n’auraient pu voir le jour. Baba Hama exprime donc sa « gratitude face à une politique de diffusion culturelle ».
Voilà qu’effectivement la chaîne prend du poids en Afrique. Non seulement elle coproduit des films, mais, actionnaire de TV5 depuis deux ans, elle est visible en Afrique depuis le 2 avril 2002. Une partie des ses programmes sont repris sur TV5 ou CFI. Ouvrant ses programmes au monde entier, elle réaffirme la diversité culturelle : il n’est pas de semaine sans que l’Afrique ne soit présente dans ses programmes. Elle a coproduit les films de 111 réalisateurs qui ne sont ni français ni allemands et sur les 130 dernières coproductions, seulement 64 venaient d’Europe.
Là encore, la culture rattrape le Fespaco. La chaîne culturelle, qui ne fait en France que 2 à 3 % de part d’audience, perçue comme un chaîne intello par une majorité du grand public, trouve au Fespaco un espace privilégié d’exposition et dans le cinéma africain un lieu d’investissement.
L’ère des paradoxes
Ainsi, le Fespaco 2003 apparaît-il comme un tournant. Après avoir privilégié la voie grand public, cherchant à réconcilier le public africain avec son cinéma, le Fespaco offre la part belle, non seulement par son jury mais aussi dans sa sélection et son organisation, à un cinéma éventuellement exigeant mais susceptible d’affirmer la place de l’Afrique dans la création contemporaine.
Parallèlement, la multiplication des vidéos de proximité, qui trouvent au Fespaco un espace de présentation agrandi, laisse augurer d’une reprise en mains par les Africains de la production de leurs propres images pour les télévisions. Le succès des films de Moussa Touré (« Nous sommes nombreuses » et « Poussière de ville« , cf. critiques) aux projections du Fespaco annonce l’émergence à large échelle d’un cinéma documentaire de qualité ancré dans le réel africain.
Ces deux pôles ne sont pas opposés. Ils se complètent au contraire admirablement. Dans une large production d’images pourront naître des œuvre majeures qu’il conviendra de kinescoper pour des sorties en salles en Afrique et en Europe, venant rejoindre celles produites dans les conditions habituelles du grand cinéma.
En faisant le choix du cinéma, cette année à Ouaga, l’avenir des cinémas d’Afrique semblait moins bouché qu’auparavant.

PALMARES DU JURY OFFICIEL

– L’Etalon de Yennenga
5 000 000 F CFA + trophée + dotation de pellicule Kodak
Heremakono
Abderrahmane Sissako

– Prix spécial du jury
3 000 000 F CFA + prestation en labo de Centrimage
Kabala
Assane Kouyaté

– Prix Oumarou Ganda de la première oeuvre
2 000 000 F CFA + une aide à la diffusion de l’AIF si le réalisateur est de la zone francophone
L’Afrance
Alain Gomis

– Prix de la meilleure interprétation féminine
500 000 F CFA
Fatma
Awatef Jendoubi

– Prix de la meilleure interprétation masculine
500 000 F CFA
Paris selon Moussa
Cheick Doukouré

– Prix du meilleur scénario
8 000 euros
Kabala
Assane Kouyaté

– Prix de la meilleure image
500 000F CFA
Abouna
Abraham Hailé Biru

– Prix du meilleur son
500 000 F CFA
Fatma
Hachim Joulak

– Prix de la meilleure musique
500 000 F CFA
Le prix du pardon
Wasis DIOP

– Prix du meilleur décor
500 000 F CFA
Heremakono
Joseph Kpobly

– Prix du meilleur montage
500 000 F CFA
Promised Land
Ronelle Loots

– Prix spécial Union Européenne
5 000 000 F CFA + trophée
L’Afrance, de Alain Gomis
Mention spéciale pour « Si-Gueriki » de Idrissou Mora Kpai

Compétition court-métrage

1- Prix du meilleur court-métrage
2 000 000 F CFA
Source d’histoire
Adama Rouamba

2- Prix spécial du jury
1 000 000 F CFA + prestation en labo de Centrimage
A drink in a passage
Zola Maseko

Compétition TV-Vidéo

– Prix de la meilleure oeuvre fiction
500 000 F CFA
Tanger, le rêve des brûleurs, Leila Kilani

– Prix de la meilleure série ou sitcom
500 000 F CFA
Houria, Rachida Krim

– Prix spécial du jury
5 000 euros
Sanoudje, Boubacar Sidibé

PALMARES DES PRIX SPECIAUX

– Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Prix Spécial PNUD
2 000 000 F CFA
KABALA
de Assane Kouyaté

– UNICEF
Prix droits de l’Enfant
2 000 000 F CFA+ 1 Trophée
ABOUNA
de M. Saleh Haroun

– Conseil National de Lutte contre le SIDA et les IST
Prix CNLS – IST
2 500 000 F CFA
MA VIE EN PLUS
de Bryan Tillet

– Loterie Nationale Burkinabè LONAB
Prix Spécial LONAB
2 000 000 F CFA+ 1 Trophée
Le retour de la main habile
De Tahirou T. Ouédraogo

– Radio France Internationale RFI
Prix du public RFI
Achat de droit de diffusion culturelle + copie du film en DVD pour 25 000 euros
MOI ET MON BLANC
de Pierre Yaméogo

– Rur’art CLAP
Prix Poitou Charentes Court Métrage
Billet Aller / Retour Pays d’origine Poitou Charentes pour la diffusion du film
KOKOA
de Moustapha Alassane
Prix Poitou Charentes Long Métrage
Billet Aller / RetourPays d’origine Poitou Charentes pour la diffusion du film
MADAME BROUETTE
de Moussa Sène Absa

– Ville de Ouagadougou
Prix de la Ville de Ouagadougou
2 000 000 F CFA+ 1 trophée
NHA FALA
de Flora Gomez

– Ville de Turin
Prix Spécial Multimédia Park
1 trophée et mise à disposition gratuite des technologies pour réaliser un remake numérique d’une valeur de 50 000 euros
MOI ET MON BLANC
de Pierre Yaméogo

– OMS
Prix Santé
3 000 000 F CFA+ 1trophée
VIVRE POSITIVEMENTde
Fanta Régina Nacro

– CEDEAO
Prix de l’Intégration africaine
2 000 000 F CFA+ 1 trophée
KABALA
de Assane Kouyaté

– Association Catholique Mondiale pour la communication (SIGNIS)
Prix SIGNIS
3 050 euros+ 1 trophée
KABALA
de Assane Kouyaté

– Caisse Nationale de Sécurité sociale (CNSS)
Prix Santé et Sécurité au Travail L.M.
2 000 000 F CFA+ 1 trophée et 1 diplôme
KABALA
de Assane Kouyaté
« Prix Santé et Sécurité au Travail « TV – Vidéo »
2 000 000 F CFA+ 1 trophée et 1 diplôme
Non attribué

– Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO)
Huitième Prix INALCO
1 caméra vidéo sony numérique d’une valeur de 2 300 000 CFA
ABOUNA
de Mahamat Saleh Haroun

– Télévision Nationale du Burkina
Prix RTB
2 000 000 F CFA + 1 trophée
VIVRE POSITIVEMENT
de Fanta Régina Nacro

– UNFA (Fonds des Nations Unies pour la Population)
Prix sensibilisation aux questions de Population
2 000 000 F CFA + 1 trophée
VIVRE POSITIVEMENT
de Fanta Régina Nacro

– Plan Burkina Faso
Prix Spécial Droits de l’Enfants
2 000 000 F CFA
LE DILEMME D’EYA
de Adjike Assouma

– Centro Orientamento Educatio (COE)
Prix COE du film de l’Espoir
3 000 euros+ 1 trophée
KOKOA
de Moustapha Alassane

– La Guilde Africaine des réalisateurs et producteurs
Prix Guilde de la première Œuvre de Court Métrage
2 000 000 F CFA
TANGER, le rêve des brûleurs
de Leila Kilane

– Théatre des Enfants du Wamdé
Graine de Baobab-Wamdé
2 000 000 F CFA+ 1 trophée
ABOUNA,
de Mahamat-Saleh Haroun

– UNESCO
Prix UNESCO
3 500 Euros
PARIS SELON MOUSSA,
de Cheick Doukouré

FESPACO 2003 / SELECTION OFFICIELLE FILMS
I – COMPETITION DES FILMS LONGS METRAGES
II – COMPETITION DES FILMS COURTS METRAGES
III – PANORAMA DES CINEMAS D’AFRIQUE, DES CARAÏBES
ET DU PACIFIQUE
LONGS METRAGES
COURTS METRAGES
IV – FILMS DE LA DIASPORA AFRICAINE
PRIX PAUL ROBESON
HORS COMPETITION
V – FILMS DU MONDE
LONGS METRAGES
COURTS METRAGES
COMPETITION DES FILMS LONGS METRAGES
01 ; LE PRIX DU PARDON ; 2001 ; Mansour Sora Wade ; Sénégal
02 ; L’AFRANCE ; 2001 ; Alain Gomis ; Sénégal
03 ; FATMA ; 2001 ; Khaled Ghorbal ; Tunisie
04 ; HEREMAKONO ; 2001 ; Abderrahmane Sissako ; Mauritanie
05 ; KABALA ; 2002 ; Assane Kouyaté ; Mali
06 ; ABOUNA ; 2001 ; Mahamat Saleh Haroun ; Tchad
07 ; PARIS SELON MOUSSA ; 2002 ; Cheick Doukouré ; Guinée
08 ; NHA FALA ; 2002 ; Flora Gomez ; Guinée Bissau
09 ; BEDWIN HACKER ; 2002 ; Nadia El Fani ; Tunisie
10 ; SI – GUERIKI ; 2002 ; Idrissou Mora Kpai ; Bénin
11 ; MADAME BROUETTE ; 2002 ; Moussa Sène Absa ; Sénégal
12 ; TASUMA ; 2002 ; Daniel Kollo Sanou ; Burkina Faso
13 ; JUGEMENT D’UNE FEMME ; 2001 ; Hassan Benjelloun ; Maroc
14 ; MOI ET MON BLANC ; 2002 ; Pierre Yaméogo ; Burkina Faso
15 ; PROMISED LAND ; 2002 ; Jason Xenopoulus ; Afrique du Sud
16 ; ET APRES… ; 2002 ; Mohamed Ismail ; Maroc
COMPETITION DES FILMS COURTS METRAGES
01 ; LE SEPTIEME CIEL ; 2001 ; Narjiss Nejjar ; Maroc
02 ; LE RETOUR DE LA MAIN HABILE ; 2001 ; Tahirou T. Ouédraogo ; Burkina Faso
03 ; GOREL OU LE MIL PROMIS ; 2001 ; Sékou Traoré ; Burkina Faso
04 ; LES RESCAPES DE LA DERIVE ; 2002 ; Khaled W. Barsaoui ; Tunisie
05 ; LE SILENCE VIOLE ; 2002 ; Mohamed Ahed Bensouda ; Maroc
06 ; KOKOA ; 2001 ; Moustapha Alassane ; Niger
07 ; SOURCE D’HISTOIRE ; 2002 ; Adama Rouamba ; Burkina Faso
08 ; DOWN UNDER ; 2002 ; Neil Sonnekus ; Afrique du Sud
09 ; LE PACTE ; 2002 ; Guy Désiré Yaméogo ; Burkina Faso
10 ; LE MARIAGE D’ALEX ; 2002 ; Jean Marie Téno ; Caméroun
11 ; WAITING FOR VALDEZ ; 2002 ; Dumisani Phakati ; Afrique du Sud
12 ; RENDEZ-VOUS ; 2002 ; Mariet Monpierre ; Bénin
13 ; A DRINK IN THE PASSAGE ; 2002 ; Zola Maseko ; Afrique du Sud
PANORAMA DES CINEMAS D’AFRIQUE, DES CARAÏBES ET DU PACIFIQUE
LONGS METRAGES
01 ; FRONTIERES ; 2000 ; Mostéfa Djadjam ; Algérie
02 ; ROUES LIBRES ; 2002 ; Sidiki Sijiri Bakaba ; Côte d’Ivoire
03 ; LE CHANT DE LA NORIA ; 2002 ; Abdellatif Ben Ammar ; Tunisie
04 ; LE CHEVAL DE VENT ; 2001 ; Aoulad Syad Daoud ; Maroc
05 ; RABELADOS – LES REBELLES NON-VIOLENTS DES ÎLES CAPVERDIENNES ; 2001 ; Ana Rocha Fernandes / Torsten Truscheit ; Cap-vert / Allemagne
06 ; KHORMA ; 2002 ; Jilani Saadi ; Tunisie
07 ; LA COLERE DES DIEUX ; 2002 ; Idrissa Ouédraogo ; Burkina Faso
08 ; LE PARI DE L’AMOUR ; 2002 ; Didier Aufort ; Côte d’Ivoire
09 ; UNE MINUTE DE SOLEIL EN MOINS ; 2002 ; Nabil Ayouch ; Maroc
10 ; AMANDLA, A REVOLUTION IN FOUR PART HARMONY ; 2002 ; Lee Hirsch ; Afrique du Sud
11 ; GOD IS AFRICAN ; – ; Akin Omotoso ; Afrique du Sud
12 ; DIARABI ; 2003 ; Hébié Missa ; Burkina Faso
13 ; MALUNDE ; 2001 ; Stéfanie Sycholt ; Afrique du Sud
14 ; MOOLAADE ; 2002 ; Ousmane Sembène ; Sénégal
15 ; LE SILENCE DE LA FORET ; 2002 ; Didier Ouenangaré ; République Centrafricaine
16 ; UN AMOUR D’ENFANT ; 2002 ; Ben Diogaye Beye ; Sénégal
17 ; EL KOTBIA ; 2002 ; Nawfel Saheb-Ettaba ; Tunisie
18 ; L’AUTRE MONDE ; 2001 ; Merzak Allouache ; Algérie
19 ; CASABLANCA CASABLANCA ; 2002 ; Farida Benlyazid ; Maroc
20 ; NDOBINE ; 2003 ; Amadou Saalum Seck ; Sénégal
PANORAMA DES CINEMAS D’AFRIQUE, DES CARAÏBES ET DU PACIFIQUE
COURTS METRAGES
01 ; POLE POLE DAYS OF HEAVEN, DAYS OF HELL ; 2002 ; Mark Jaffee ; Afrique du Sud
02 ; HISTOIRE DE TRESSES ; 2002 ; Jacqueline Kalimunda ; Rwanda
03 ; CARTHAGE AN 2 ; 2002 ; Khaled W. Barsaoui ; Tunisie
04 ; QUI SE RESSEMBLE S’ASSEMBLE ET MENHIR ; 2000 ; Hubert Koundé ; –
05 ; 11 SEPTEMBRE ; 2002 ; Idrissa Ouédraogo ; Burkina Faso
06 ; MUANA MBOKA ; 1999 ; Kibushi Ndjate Wooto ; République Démocratique du Congo
07 ; PETITE LUMIERE ; 2002 ; Alain Gomis ; Sénégal
08 ; L’EAU, LA FORET ; 2001 ; David Pierre Fila ; République Démocratique du Congo
FILMS DE LA DIASPORA AFRICAINE
PRIX PAUL ROBESON
01 ; THE KILLING ZONE ; 2002 ; Joe Brewster ; USA
02 ; FIDEL – THE UNTOLD STORY ; 2001 ; Estela Bravo ; Cuba
03 ; HUGHES DREAM HARLEM ; 2002 ; Jamal Joseph ; USA
04 ; TÊT GRENNÉ ; 2001 ; Christian Grandman ; France
FILMS DE LA DIASPORA AFRICAINE
HORS COMPETITION
01 ; ONE WEEK ; 1999 ; Carl Seaton ; USA
02 ; CRAZY AS HELL ; 2002 ; Eriq La Salle ; USA
03 ; MADAME SATA ; 2002 ; Karim Ainouz ; Brésil
04 ; A NEGACAO DO BRASIL ; 2000 ; Joël Zito Araújo ; Brésil
05 ; THE LAST PLACE ON EARTH ; 2002 ; James Slocum ; USA
06 ; VIVIENNE GIBSON-FFORBES ; 2002 ; Abi Fisher ; Angleterre
FILMS DU MONDE
LONGS METRAGES
01 ; IRAN SOUS LE VOILE DES APPARENCES ; 2002 ; Michel Thierry ; Belgique
02 ; HOP ; 2002 ; Dominique Standaert ; Belgique
03 ; ROYAL BONBON ; 2002 ; Charles Najman ; France
04 ; FREE STYLE ; 2001 ; Caroline Chomienne ; France
05 ; 100 DAYS ; 2001 ; Nick Hugues ; UK
06 ; THE DAY I WILL NEVER FORGET ; 2002 ; Kim Longinotto ; Angleterre
07 ; AU DELA DE GIBRALTAR ; – ; Paylan Barman /Mourad Boucif ; Maroc / Turquie
FILMS DU MONDE
COURTS METRAGES
01 ; LES FESPAKISTES ; 2001 ; François Kotlarski /Eric Münch ; France
02 ; LA DECHAUSSE ; 2003 ; Laurence Attali ; France /Sénégal
03 ; LA PAILLE ET LA POUTRE ; 2002 ; Eric Lacroix ; Belgique
04 ; LE DIAMAND NOIR ; 2002 ; Julien Renucci ; France
05 ; JOURNEY TO LITTLE ROCK ; 2002 ; Rob Thompson ; Canada
06 ; FLASH ; 2002 ; François Bergeron ; France
07 ; RAPBIZZ ; 2002 ; Benny Malapa ; France

FESTIVAL PANAFRICAIN DU CINEMA ET DE LA TELEVISION DE OUAGADOUGOU
18ÈME EDITION : 22 FEVRIER /1er MARS 2003
DELEGUE GENERAL : BABA HAMA
Tèl :(226)30 75 38/ 33 20 66
Fax :(226) 31 25 09
E-mail :[email protected] – site web :www.fespaco.bf
Adresse : O1 B.P : 2505
OUAGADOUGOU O1 – BURKINA FASO –
CONTACTS :
1-Accréditations des festivaliers : Mariam KABORE (226) 60 22 03
e-mail : [email protected]
2-Accueil- séjour : Jean de DIEU VOKOUMA(00226 60 2201)
3-Voyages : Amina TRAORE (00226 60 54 42)
4-Programmation-Régie Films : Ardiouma SOMA (00226 25 95 90)
5-Programmation TV-Vidéo : Guy Désiré YAMEOGO(00226 25 42 44)
6-MICA : Etienne Mouni KABORE(00226 30 75 38)
7-Colloque/Pannel : Raphaël DAKISSAGA (00226 25 40 54)
8-Hommage/Rétrospective : Suzanne KOUROUMA (00226 26 59 72)
9-Prix Spéciaux : Nissi Joanny TRAORE(00226 21 21 97)
10-Direction Presse Ouagadougou : Lucie KERE (00226 60 22 24)
e-mail :[email protected]
11- Ambassade du Burkina Faso à Paris-(Visa- Vaccins obligatoires) : Apollinaire BAGHNYAN
(06 85 52 15 51/ 01 43 59 74 92/90 63)
12-Presse Paris Frédérique GIEZENDANNER
(331 43 38 06 49 / 06 10 07 22 99)
(e-mail : [email protected])

Lire dans les articles liés les critiques de tous les films présentés en sélection officielle et de nombre d’autres, ainsi que les interviews des réalisateurs, la leçon de cinéma d’Abderrahmane Sissako, les interviews des acteurs Rokhaya Niang et Rasmané Ouedraogo, l’entretien avec Baba Hama, secrétaire général du Fespaco, la rencontre avec Souleymane Cissé, l’allocution de Rasmané Ouedraogo à l’ouverture au stade du 4 août et le rapport de synthèse du colloque des comédiens.///Article N° : 2807

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Les images de l'article
Le Fespaco reste une immense fête populaire : l'ouverture a été marquée par un grand carnaval débouchant dans le stade du 4 août après avoir arpenté les artères de Ouagadougou © O.B.
Abderrahamne Sissako (à d.) et son acteur Maata Ould Mohamed Abeid portent l'étalon de Yennenga © O.B.
Rokhaya Niang dans "Madame Brouette" de Moussa Sene Absa (Sénégal). Avec "Le Prix du pardon", de Mansour Sora Wade (Sénégal), l'actrice, qui n'avait jamais fait de cinéma, a tenu le rôle principal de deux longs métrages en sélection officielle au Fespaco. (Cf. son interview sur www.africultures.com)
"La Colère des dieux", 8ème long métrage d'Idrissa Ouedraogo, a été présenté en ouverture au Fespaco (cf critique et interview du réalisateur sur www.africultures.com)
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