Ondjaki ou l’écriture heureuse

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En faisant paraître Os da minha rua (1), l’écrivain angolais Ondjaki poursuit l’entreprise commencée avec le livre intitulé Momentos de aqui paru en 2001 et qui devait se concrétiser par des contes et des romans ayant fait l’objet de plusieurs traductions. (2) ; le dernier titre en date AvoDezanove e o Segredo do Soviético étant en librairie depuis juin 2008. Pour les qualifier d’un trait, on a parlé de « mémoire d’enfance ».
Il est vrai que le vécu infantile est omniprésent dans ces textes. Cependant on ne parlera pas d’autobiographie. L’auteur ne vise pas à donner à connaître ce que furent ses années passées. Car à l’origine d’un tel geste, il y a ce besoin de coïncider avec soi et donc, de résorber des failles psychiques qui voilent ou déforment le sentiment identitaire individuel. Décrire tel ou tel épisode de sa propre vie prend alors les dehors d’une confession dont la valeur tient entièrement dans la volonté de l’auteur de tout dire, de ne rien occulter ou falsifier. « Tout ce à quoi semble mener cette sincérité-confession, c’est de faire en sorte que je me sente bien avec moi-même, sans avoir recours à la flatterie de moi et aux pardons sur sur-moi » (3). Chez Ondjaki, rien de tel. Nulle part, la captation du passé par l’écriture n’a charge de résoudre un problème touchant le soi. Si pour certains auteurs (J.J. Rousseau, Régine Robin, Serge Doubrovsky), le vécu de la (prime) enfance ou de l’adolescence emprisonne le sujet dans un labyrinthe, de non-dits, il en va autrement pour notre auteur qui semble avoir ignoré toute situation traumatisante durant ses jeunes années.
Il ne s’agit pas de procéder à une sorte d’auto-analyse pour se réapproprier tel ou tel événement refoulé, déformé ou dissimulé mais, tout au contraire, de faire partager au lecteur le bonheur d’un dîner de famille, du premier émoi amoureux dans la cour de l’école, l’interrogation que suscite dans une âme d’enfant certaines expressions fréquemment employées par l’oncle Chico ou la joie mêlée d’émerveillement lors de la découverte de la télévision en couleurs…
Mémoires
Par quels moyens l’auteur parvient-il à communiquer ces moments privilégiés dans ces courts récits qui forment le livre ?
Le formaliste russe Victor Chklovski notait que la nouvelle était régie « comme toujours en art (…) par les règles du métier » (4). La première étape consiste à sélectionner la scène qui fera objet d’une description. Dans l’optique choisie par l’écrivain, seules seront retenues celles qui éveillent un souvenir joyeux. Certes, au détour d’une page, se fait jour un élément thématique qui jure avec le contexte – c’est le cas dans le récit intitulé Jerri Quan e os beijinhos boca où est évoquée l’aversion des Blancs envers les indigènes (le père d’Irène, une fillette blanche, « ne veut pas qu’un noir traîne derrière sa fille « (p 27) – mais c’est là une parenthèse dans la progression narrative puisque celle-ci développe au contraire le schéma inverse.
Le second impératif concerne lui aussi la thématique choisie. Outre qu’il doit faire naître un contentement chez le lecteur, l’objet du récit ne doit rien avoir d’unique, de sur – dimensionné, de remarquable. Chaque nouvelle du livre d’ Ondjaki est ainsi centrée sur une scène de la vie quotidienne dont la banalité est la qualité principale. Le narrateur s’appliquera donc à noter « les petits faits vrais » que la mémoire a retenus et qui ont, en leur temps, capté l’attention de l’écrivain durant ses années d’enfance et d’adolescence. Ce sera un certain samedi où la famille n’était pas allée à la plage parce que sa mère avait les douleurs des menstrues (p 35 sv), un voyage en Namibie qui est l’occasion, pour le jeune garçon, de concrétiser certaines connaissances enseignées à l’école (p 39) ou encore l’oncle Victor dont la faconde charme les enfants quand il affirme qu’à Benguela existe une piscine remplie de coca-cola, tout est soigneusement sélectionné pour dessiner un tableau paradisiaque de l’enfance qui a été celle d’Ondjaki.
Cependant le réalisme de ces descriptions fait problème car le lecteur se demande si l’auteur n’a pas volontairement enjolivé tel ou tel épisode, si les choses se sont déroulées réellement comme elles sont décrites. Par le biais de l’écriture, « nous revivons les étapes de notre passé, et nous rêvons notre vie. Nous rêvons notre mémoire en l’arrachant à la répétition, au rituel, à la rumination, pour y libérer l’énergie du singulier et du neuf » (5). Dès lors, quel degré d’authenticité peut-on attribuer à ces récits ? Il ne faut certainement pas leur accorder une valeur de témoignage au sens strict du terme. Comme dans ses proses antérieures, l’auteur retrace des scènes caractéristiques de ce qu’avait pu observer un collégien dans la capitale durant les années 80 et l’imagination joue à plein ainsi que le montre dans Bonjour camarades, la séquence consacrée au « cercueil vide », un groupe terroriste qui sévit dans les collèges de la ville et de ses alentours et dont la rumeur prolonge les agissements jusque dans celui fréquenté par l’adolescent Ondjaki. Dans le recueil postérieur (Os da minha rua), la perspective est sensiblement différente. Il ne s’agit plus de mettre en scène le climat de violence qui se déploie dans la ville et qui va jusqu’à développer une paranoïa générale parmi la population, pas plus qu’il ne s’agit de mettre à jour le côté fantoche du pouvoir angolais qui ne fait qu’exécuter les ordres venus du Kremlin. La référence à la sphère politique est beaucoup plus diffuse. Le sixième récit évoque bien « la camarade professeur » (p 36) mais nous n’avons plus affaire à une critique voilée de la situation socio – politique des années 1975-80 : il est simplement fait mention d’un stéréotype imposé par le gouvernement marxiste alors en place et qui paraît, avec le recul, autant ridicule qu’obsolète. Dans d’autres récits (pp 64, 91 et 99 sv), l’auteur évoque la présence soviétique et cubaine à Luanda mais ce n’est pas pour autant l’occasion de réveiller des polémiques désuètes. Cette donnée n’est pas une occurrence choisie dans le but de développer une critique des leaders du M.P.L.A dans les premières années qui ont suivi l’indépendance. Comme précédemment, elle s’inscrit dans le cadre d’un travail mémoriel visant à raviver l’émotion éprouvée par l’écrivain alors qu’enfant ou adolescent, il vivait tel ou tel événement.
Ce n’est pas qu’Ondjaki fasse l’impasse sur la mémoire nationale (6). L’une des nouvelles du recueil qui retient notre attention décrit la fête du 1 ° mai pendant laquelle « le camarade Président saluait les pionniers qui défilaient devant lui alors que la foule crie « Tout pour le Peuple », « Un seul Peuple, une seule Nation » (p 60). Un autre texte du même ouvrage (p 50) rappelle que la télévision transmettait en direct le Carnaval de la Victoire le 27 mars de chaque année, manifestation qui commémore l’expulsion du dernier sud-africain du sol angolais. Même s’il s’agit de parcourir sa propre mémoire, le narrateur ne met pas les faits relevant de l’histoire du pays entre parenthèses ; bien au contraire, certains forment le socle à partir duquel s’élabore le récit (le souvenir de la fête officielle du 27 mars réveille celui des amis et parents avec lesquels le jeune Ondjaki regardait le défilé à la télévision, induisant du même coup les relations affectives qui le liaient à la tante Adélaïde, à l’aïeule Nhé etc.). La mémoire savante, oeuvre des historiens de métier qui relèvent et interprètent les traces du passé pour les rendre intelligibles, est donc présente en filigrane dans le texte d’Ondjaki, bien qu’à un niveau très lâche (dans la plupart des textes, il n’est pas fait explicitement référence à tel ou tel événement historique de portée nationale).
Une troisième espèce de mémoire, qu’on nommera collective, est aussi à l’oeuvre chez cet auteur. Elle se veut la gardienne des hauts faits révolutionnaires orchestrés par le Parti au pouvoir ; elle veille à l’orthodoxie de leur interprétation. Afin de les préserver de l’usure du temps, elle en fera des symboles d’un idéal de vie, les dirigeants vont acquérir une dimension allégorique. Elle fera le panégyrique des héros de la guérilla qu’elle transformera en guides intemporels de toute politique d’obédience marxiste. Elle est le sol sur lequel reposent les faits narrés. En rapport avec les deux formes de savoir mémoriel précédentes, elle est cependant moins rigoureuse en ce qu’elle accentue souvent le point de détail plutôt que l’événement historico – politique lui-même. Elle a donc un domaine qui lui est propre. Cela explique que le texte d’Ondjaki ne retienne aucun discours officiel, ne fasse référence à aucun dirigeant du Parti mais mette l’accent sur les circonstances, les lieux, les relations de familiarité, de convivialité qui se trouvent réactivées à l’occasion de la commémoration d’un événement considéré comme appartenant à l’Histoire de l’Angola.
Enfin, cette dernière mémoire est relayée par une mémoire culturelle. Le fait est patent avec l’oeuvre qui nous occupe. Ondjaki ne se veut pas historien mais nouvelliste. Il ne cherche pas à restituer l’événement en recherchant l’objectivité maximale ; il veut faire connaître sous quelles modalités il l’a reçu en son temps et alors, l’angle de vue s’en trouve profondément modifié. Car lorsqu’il appréhende tel ou tel fait moment lié à un point de l’histoire nationale, l’individu réalise cette opération à travers un grand nombre d’images forgées par la mémoire nationale, entretenues et développées par la mémoire savante et confortées par un nombre encore plus important de scènes vécues dans un passé plus ou moins éloigné ; ces dernières mettant en jeu des personnes, des lieux, des bribes de conversations, bref, des situations concernant uniquement celui qui accomplit cet effort mémoriel et qui, en conséquence, varient d’un sujet à l’autre. Le cadre de la mémoire culturelle est donc individuel ou tout au plus familial ; il est propre à un petit nombre de personnes.
Dans le travail effectué par Ondjaki, la dimension personnelle joue à plein puisque les faits d’histoire sont captés à travers le prisme particulier de souvenirs de famille qui placent l’événement évoqué (construction du mausolée de Neto par les Soviétiques par exemple) au sein d’une scène plus vaste dont les protagonistes ne sont pas des intervenants politiques mais des familiers de l’auteur durant son enfance ou son adolescence. Et ces habitus (au sens où Bourdieu emploie ce terme) (7) conditionnent le noyau thématique des récits d’Ondjaki en ce qu’ils focalisent la narration sur de menus événements qui ont marqué l’écrivain et qui sont dénués de toute dimension historique monumentale ayant influé sur le cours des choses au niveau national..
Forme et contenu de la nouvelle selon Ondjaki : on comprend que cette mémoire soit la plus importante chez l’auteur. Mais elle ne débouche pas pour autant sur une visée autobiographique comme cela a déjà été indiqué. Car les séquences décrites ne sont pas soumises à une chronologie rigoureuse. Elles sont d’ailleurs non datées. « Nous, les enfants, nous vivions dans un temps hors du temps, sans jamais nous soucier du calendrier. Pour nous le lundi était le jour qui commençait la semaine de classe et le vendredi signifiait que nous allions avoir deux jours de congé » (p 47). Ondjaki apporte un soin particulier à transcrire les faits dans le respect de la sensibilité qui était la sienne au moment où il les a vécus. Dans une interview récente (8), il déclare : « Je ne suis pas de ceux qui regardent le passé avec des remords ou avec le chagrin d’un temps à jamais perdu. Je veux célébrer une époque que les mémoires sont en train de reconstruire. Retourner à l’enfance, c’est aussi être avec des gens qui n’existent plus, y compris nous-mêmes ».
Il poursuit en soulignant le bonheur de son enfance. « Je commencerai par dire qu’elle a été heureuse (bonita)« dit-il. Cette qualité provient selon lui, d’une absence totale du sentiment de solitude. « Il y avait beaucoup de monde autour de moi dans les années 80 ». C’était une époque où la famille n’était pas encore disloquée par les contraintes de la vie matérielle, si bien que de l’aïeule aux petits enfants, des oncles, tantes, neveux aux cousins éloignés, tout le monde se trouve rassemblé à l’occasion d’une fête familiale, d’un feuilleton télévisé ou de la célébration d’un événement marquant au niveau du pays tout entier. La notion de famille est d’ailleurs à relativiser puisqu’elle tend à englober les camarades du quartier, de l’école etc. (« ceux de (sa) rue »). Ce sont ces moments de joie partagée autour d’une même table voire, autour de quelques bouteilles de bière, de limonade ou de coca-cola (boisson préférée de l’auteur en ce temps-là) qui constituent la matière thématique la plus importante quantitativement dans l’oeuvre qui nous occupe.
Ces réunions entre parents ou amis comptent beaucoup dans le souvenir infantile car c’est dans ce milieu joyeux, autour des boissons gazeuses, des grillades, des feijoadas, que l’adolescent connaît ses premiers émois sensuels. C’est là qu’il découvre dans la plus simple naïveté, les charmes féminins chez ses cousines Lara et Filipa (p 71 sv).
Ces moments sont souvent présentifiés par le rappel d’une sensation. Lorsque le camion-citerne des ouvriers soviétiques travaillant à la construction de monuments ou de bâtiments administratifs à Luanda arrose la chaussée, l’auteur note : « la rue reste humide en dégageant l’odeur du soleil sur le goudron. On dirait qu’il tremble en étant rafraîchi ». De la journée du Premier mai, il dit « Il n’y avait aucun bruit dans la rue. On sentait toutes les odeurs du matin » (p 58). Ce sont justement ces notations banales au premier abord qui donnent le ton juste au récit, lequel devient, selon la formule de Friedrich Schlegel « une histoire qui n’appartient pas à l’Histoire » (9) mais qui, ajouterons-nous, éclaire néanmoins la sensibilité populaire et même temps que celle d’un enfant au seuil de l’adolescence dans ces années-là. En écrivant ces nouvelles, Ondjaki apporte sa pierre de touche à une sorte d’histoire des moeurs luandaises à cette période. Et ce faisant, il démystifie une certaine idée de l’Angola nouvellement indépendante. Trop de gens étrangers au pays pensent que ces temps ont été une époque de disette généralisée à cause du départ des colons. L’oeuvre qui retient notre attention prouve le contraire. Elle dit une certaine qualité de la vie éprouvée alors par un gamin très ouvert sur le monde extérieur comme sur ces propres réactions. Même si la capitale était « pleine de pauvreté », elle était aussi « pleine de fantaisie » reconnaît l’auteur.
Ceci dit, Ondjaki n’offre pas un documentaire au lecteur ; il veut faire oeuvre de littérature. « L’écrit doit être littéraire » dit-il dans la même interview. Il ne développe pas cette idée mais insiste tout de même sur la nécessité de « repenser le réel, l’historique. Mais, précise-t-il, le point de départ est intérieur. Le véritable art vient de l’intérieur ».
Il faut bien convenir que tout cela n’est pas très clair ; les récits qui composent Os da minha rua permettent néanmoins de dégager certaines données :
– Chacun élit un épisode vécu au quotidien dans l’enfance ou la prime adolescence qui a pour caractéristique essentielle d’avoir laissé un souvenir heureux.
– la description qu’on en propose tient en un nombre restreint de pages (de 3 à 6 pages). Cette économie de moyens entraîne plusieurs conséquences ; la première peut s’appeler l’impératif de globalité : chaque récit cerne un événement (départ des enseignants cubains à la fin de l’année scolaire, insultes du professeur de Géographie, aviné, qui traite tous les élèves de la classe de « fils de putes « (p 84), émerveillement devant la première émission télévisée en couleurs en langue tchokwe (p 20), surprise de voir ivre l’oncle Chico pourtant grand amateur de bière mais qui ne supporte pas l’alternance du vin et du whisky etc.). Cet événement est relaté pour lui-même. Il ne fait pas partie d’un ensemble plus vaste qui lui donnerait sens ; même si sur le plan thématique, ces textes peuvent se regrouper en différents sous-ensembles (scènes de famille, apparition des premières manifestations de la sensualité, mémoire d’écolier) il se suffit à lui-même et peut se lire indépendamment de ceux qui précèdent ou qui suivent. « Il est clos sur lui-même comme un hérisson » ; cette formule que F. Schlegel appliquait au fragment convient parfaitement au récit d’Ondjaki. Chaque nouvelle définit un lieu unique (la salle de classe ou l’école ; la maison et le jardin de l’oncle), traite d’un seul événement (Jika, un copain qui habite à deux pas de l’auteur enfant, s’invite chez lui à tous les repas afin de boire de la limonade) en un temps parfaitement unifié (pas de référence au passé ni de projection dans le futur pour légitimer une situation). Et certains récits se concluent par la phrase qui les introduisaient comme on peut le voir dans Les moustaches du professeur de Géographie.
De cela découle une linéarité dans la construction du récit. Celui consacré au départ des « camarades professeurs cubaines » (p 102) par exemple, débute par l’inscription d’une remarque personnelle sur la séparation en général. La douleur des adieux constitue le thème développé à l’occasion du souvenir de la fin de la mission de ces enseignantes. Rien d’autre n’intervient dans l’histoire si ce n’est la tristesse mélancolie de leur élève Ondjaki. La linéarité transforme le vécu en une destinée gouvernée par l’inévitable.
Seconde conséquence : le récit expose un point de vue unique, celui du narrateur, lequel ne délègue à personne sa voix dans l’interprétation des faits relatés. Cette uniphonie permet une certaine facilité de lecture et se trouve à l’origine du plaisir immédiat qu’on y prend. D’autant que l’auteur a su adapter la langue à la simplicité de la structure de son écrit. Si nombre d’écrivains africains parsèment leur texte rédigé dans une langue européenne de mots tirés de leur langue mère (généralement le kimbundu pour la plupart des auteurs angolais) Ondjaki se montre économe dans l’introduction de termes extérieurs au portugais standard ; cette stratégie d’écriture évite d’alourdir le récit par des notes en bas de pages ou un volumineux glossaire en fin de chapitre.
Toutes ses raisons expliquent le succès éditorial de cet écrivain car en contant des épisodes de son enfance et de son adolescence, il provoque chez le lecteur une impression bienfaisante : celle de revivre pour lui-même telle ou telle séquence de sa vie scolaire ou familiale. La mémoire enjouée d’Ondjaki nous fait découvrir les joies ainsi qu’une sorte de mélancolie touchante que nous avons connues dans notre propre passé. C’est ce qu’il veut dire quand il déclare : « la bonne littérature fait grandir l’art d’écrire et la façon d’être humain. Il y a des livres qui ajoutent des valeurs culturelles à l’humanité ».

(1) Editions Caminho 2007- Postface d’Ana Paula Tavares
(2) les éditions La joie de lire ont fait paraître deux textes d’Ondjaki : Bonjour Camarades (2005) et Ceux de ma rue (2008), traduction de Os da minha rua.
(3) Serge Moscovici : Les pièges de la sincérité (A propos de Chronique des années égarées) in Ecriture de soi et sincérité – In Press Editions 1999 p 47.
(4) V. Chklovsky : La construction de la nouvelle et du roman (1929) in Théorie de la littérature – Seuil 1965.
(5) Serge Moscovici op cit p 44
(6) On se réfère ici aux travaux de Régine Robin ; en particulier à Structures mémorielles, littérature et biographie et Le sujet de l’écriture (publications en ligne).
(7) Dans son livre Le sens pratique (Edit de Minuit, 1980) P.Bourdieu définit les habitus comme « des systèmes de dispositions durableset transposables (…) principes générateurs et organisateurs de pratiques et de représentations qui peuvent être objectivement adaptées à leur but sans supposer la visée consciente de fins et la maîtrise epresse des opérations nécessaires pour les atteindre » (p 80)
(8) in Jornal de Letras 21 mai-3 juin 2008 pp 18-20.
(9) Cité par D. Grojnowski : Lire la nouvelle 1993 p 21
///Article N° : 7959

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