« Dans une période où l’on dit que la critique d’art est enterrée, pointer du doigt les contenus et non pas les projets est indispensable »

Entretien de Marian Nur Goni avec Iolanda Pensa

Troisième et dernière partie d'un entretien avec Iolanda Pensa, directrice scientifique du projet WikiAfrica.
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Iolanda Pensa évoque le pôle artistique de WikiAfrica qui se déploie à travers WikiAfrica Arte afin de donner une visibilité sur Wikipedia aux artistes, commissaires, critiques, institutions et œuvres africaines

La première partie de cet entretien est l’article n°8434.
La seconde partie est l’article n°8455

Vos projets, on l’a vu, sont multiples et variés : le dernier créé est WikiAfrica Arte, lancé en mai 2008, durant la dernière Biennale de Dakar, à l’espace Kër Thiossane. Pourquoi faire un projet à part sur l’art, quels sont les principaux points de départ de votre réflexion ?

L’art – dans toutes ses formes et avec tous ces langages – est au centre de l’attention de lettera27 parce que c’est un espace d’expérimentation, recherche et création d’artefacts cognitifs et de nouveaux processus d’accroissement culturel. Pour cette raison, la participation des auteurs (africains, italiens ou dits de la diaspora) à l’intérieur de WikiAfrica a toujours été une priorité pour la fondation. Au-delà de la manière dont les auteurs veulent se définir ou sont définis, il s’agit de personnes qui ont beaucoup à dire, leurs paroles et idées peuvent être une voix forte si elles sont diffusées à travers les plus puissants canaux de diffusion du savoir. Il s’agit le plus souvent d’intellectuels déjà engagés dans la vie culturelle des pays avec lesquels ils ont tissé des relations et qui partagent, avec lettera27, cette vingt-septième lettre (l’alphabet latin se compose de vingt-six lettres), cet espace encore à inventer et à écrire. Les écrivains soutiennent WikiAfrica avec leurs phrases, leur contribution théorique, et leur appui au projet. Faire connaître leur travail sur Wikipedia et rendre accessibles sur Internet leurs écrits permet à un plus vaste public d’accéder à un réseau dense d’histoires qui réduisent les distances.
WikiAfrica veut investir le plus grand nombre de personnes dans Wikipedia. L’Afrique est un thème ouvert et inclusif auquel beaucoup de personnes peuvent contribuer. Le problème c’est que tout le monde ne le sait pas ! On s’intéresse à l’art, au cinéma, à la musique, à l’histoire, mais on ne sait pas nécessairement que ces sujets ont quelque chose à voir avec l’Afrique. Je donne un exemple : le Centre Pompidou est l’un des musées d’art contemporain les plus connus au monde. Qu’est-ce que cela a à voir avec l’Afrique ? Et bien, si l’article sur le Centre Pompidou dans Wikipedia était un peu plus riche et complet, on n’aurait plus de mal à voir comment ce musée parisien a accueilli au cours de son histoire des expositions et débats qui ont beaucoup à voir avec l’Afrique. La même chose peut être dite de la Tate de Londres, du MOMA de New York ou du PAC de Milan… Toutes ces institutions sur lesquelles l’on peut sans doute dire et écrire beaucoup de choses, même si « à vue de nez » on a du mal à penser qu’elles aient quelque chose à voir avec l’Afrique. La même ambiguïté entre en jeu lorsque l’on parle d’institutions « africaines ». La biennale de Dakar en est un bon exemple. Dak’Art est la plus importante exposition / biennale spécialisée en art contemporain africain, des artistes, commissaires, experts, projets, jurys, réseaux, personnes et institutions viennent du monde entier à cette occasion. Si la Biennale de Dakar rendait disponible ses archives sur Wikipedia, elle participerait à enrichir les contenus disponibles online sur Pascale Marthine Tayou, Léopold Sédar Senghor, « Revue Noire » mais aussi Bruno Corà, Hans Ulrich Obrist, Jaume Plensa (pour donner juste quelques exemples) et offrirait ainsi son point de vue sur l’art qui est « aussi » africain.
WikiAfrica Arte prête son attention à l’art afin qu’artistes, commissaires, critiques, institutions et œuvres africaines soient sur Wikipedia. Cela signifie mettre en lumière l’Afrique et inviter tous les protagonistes et institutions d’art à adopter les copy left qui facilitent l’usage et la migration de leurs contenus vers Wikipedia, soutenir la numérisation et le reversement des archives online, promouvoir l’usage de Wikipedia en tant qu’espace pour fournir des informations structurées et partagées sur les protagonistes de l’art et enfin encourager la production d’œuvres d’art avec license Creative Commons CC-BY-SA ou GNU Free Documentation License.

Parlez-nous de votre initiative « Un’opera per Wikipedia (NDR : « Une œuvre pour Wikipedia »), promue dans le cadre de WikiAfrica Arte : quelle signification peut avoir, pour un artiste, le fait de faire don d’une œuvre à Wikipedia ?

Cette initiative a été lancée pendant le festival Afropixel où lettera27 a lancé WikiAfrica Art : nous avons invité les artistes présents à créer « Un’opera per Wikipedia ». Parfois l’on oublie que Wikipedia n’est pas seulement faite de textes. Les images contribuent énormément à la qualité et à la richesse des articles de l’encyclopédie, cette contribution peut par ailleurs déclencher un cercle vertueux. Pour pouvoir publier une image sur Wikipedia il est nécessaire d’adopter une licence ouverte qui permette à d’autres personnes d’utiliser la même image pour des œuvres dérivées à des fins commerciales ou non, cela à condition que le travail originel soit attribué à son auteur et que l’œuvre dérivée adopte la même licence que le travail originel. C’est pour cela que WikiAfrica Arte invite les artistes à « faire don » d’une œuvre à Wikipedia. Même s’il s’agit d’une photographie d’un tableau, nous demandons beaucoup à ces artistes : de partager le copy left, de soutenir le travail des autres, de prendre position dans le débat sur le copyright qui actuellement investit tous les champs du savoir, et enfin de repenser la façon de faire connaître sa production en en tirant profit. Il s’agit d’une action levier : elle détermine la façon dont les nouvelles œuvres seront produites, ce que nous trouverons sur Internet et comment nous l’utiliserons.
La même chose vaut pour les institutions d’art qui sont encouragées à soutenir WikiAfrica avec leurs archives, une licence GNU Free Documentation License ou analogue, et de nouveaux articles de Wikipedia. Ce que l’on demande est tout sauf simple : nous demandons de repenser le fonctionnement même de la structure, ainsi que sa façon de se rapporter à la documentation qu’elle produit. Il est vrai qu’investir dans une nouvelle méthodologie de communication peut se révéler une stratégie gagnante. Aujourd’hui quasiment toutes les institutions d’art ont un service de presse et rédigent des biographies d’artistes, de commissaires, des textes d’approfondissement et mises à jour de sites Internet. S’appuyer sur une plate-forme ouverte comme celle de Wikipedia permet de focaliser son attention sur les contenus, fournir au public une information vaste et structurée, se connecter à des informations de contextes qui donnent une grande visibilité à des thèmes ou protagonistes que l’on soutient et enfin utiliser à son propre avantage la documentation produite par les usagers. Le matériel partagé sur Wikipedia prend vie, grandit grâce au travail des communautés virtuelles et oriente les institutions d’art vers un savoir encyclopédique, à la place d’un travail de communication. Le paradoxe actuel fait que les communiqués de presse copier – coller produisent une incroyable répétition d’informations sur le web : alors que ce dont nous avons besoin sont des comptes rendus et analyses critiques. Dans une période où l’on dit que la critique d’art est enterrée, pointer du doigt les contenus et non pas les projets est indispensable. Une fois que le journaliste ne sera plus tenu de donner les informations de base (car il suffira pour cela de donner la liste des links sur Wikipedia), l’attention se portera enfin sur le reste. Il est intéressant de noter que l’idée de rendre disponibles des informations en ligne a intéressé les institutions d’art depuis longtemps. Des portails thématiques, des sites d’approfondissement, des projets d’archives numériques existent : du matériel essentiel qui a du mal à être maintenu à jour sur la longue durée. De ce point de vue, Culturebase: The International Artists Database est un projet très intéressant : grâce à la collaboration de plusieurs institutions internationales (House of World Cultures Berlin, Intercult Stockholm, Visiting Arts Londres et le Danish Center for Culture and Development de Copenhagen), il a produit de riches biographies d’artistes. La limite de cette initiative est toutefois la difficulté de la rendre réellement 2.0 : activer et faire participer des usagers sur un nouveau site thématique est plus compliqué que de participer à des plateformes déjà existantes. C’est pour cela que Wikipedia peut être une ressource, elle ne diminue pas les sources déjà existantes mais elle les valorise.

L’autre grand projet récemment lancé à la Foire de Cape Town en juin 2008 est « Chimurenga Library ». Je cite votre site : « (le) projet recueille une sélection de revues panafricaines historiques et contemporaines, des publications indépendantes et à contre-courant qui ont profondément influencé la formation et le débat artistique, politique et culturel de générations entières à l’intérieur et à l’extérieur du continent africain ». Pouvez-vous nous donner quelques informations supplémentaires sur ce projet d’envergure ? Comment ces revues ont-elles été sélectionnées ?

Chimurenga Library est un projet conçu et porté par la revue de Cape Town « Chimurenga ».
En 2002 « Chimurenga » a été invitée à participer à Documenta Magazine, un réseau international de périodiques promu par Documenta, l’une des expositions d’art contemporain les plus importantes au monde, organisée à Kassel, en Allemagne, tous les cinq ans. « Chimurenga » et « Glendora » étaient les seules revues africaines invitées dans le projet. Les critères de sélection n’étaient pas très clairs et un manque d’informations sur les publications produites et distribuées en Afrique a émergé. Le projet Chimurenga Library est né ainsi, en partie, comme réponse à Documenta Magazine, en offrant une approche différente. La bibliothèque de Chimurenga est une sélection de publications internationales qui ont influencé culture, politique, écritures et idées en Afrique. Le choix des périodiques présentés dans le site est totalement arbitraire et lié aux sympathies, à la vision et au réseau de « Chimurenga ». Le site Internet créé pour le projet présente une description des revues, une sorte d’arbre généalogique de ces publications et une bibliographie. Mais, plus intéressant encore, Chimurenga Library a commandé à des intellectuels, artistes et éditeurs une contribution sur ces publications. Ainsi dans Chimurenga Library émerge non seulement un portrait des revues mais aussi une sorte de carte affective des liens, de la signification et de l’impact que ces périodiques ont réussi à produire au cours de leur histoire. Ce sont des publications en cours, éteintes, parfois des météores avec un seul numéro zéro ; ce sont des publications produites en Afrique mais pas seulement et non nécessairement. Chimurenga Library n’est pas intéressée à offrir un panorama du secteur de l’édition africaine ; son paysage est fait de connexions et interférences qui produisent pensée et culture en rapprochant lieux et styles mêmes très éloignés. Il est intéressant de noter que cette approche subjective et affective a immédiatement produit une grande participation. Le projet prévoyait huit revues et huit contributions : en six mois Chimurenga Library a présenté sur son site vingt-six revues et a recueilli vingt et un textes et vidéos. Son stand à la Foire du Livre de Cape Town en 2008 a suscité l’émoi et la curiosité des visiteurs, le projet a rapidement obtenu des articles et comptes rendus dans la presse internationale et a été présenté à New York au centre culturel « The Kitchen ».
Les responsables du projet ont transféré sur Wikipedia une bonne partie du matériau recueilli durant leurs recherches, ces articles ont rapidement suscité un intérêt et activé de nouvelles personnes. Chimurenga Library continue son action : outre le fait qu’elle se déploie sur Wikipedia, de nouvelles contributions inédites, notamment traductions et dossiers audio, sont prévues en 2009, tout comme une présentation interactive à l’intérieur de la nouvelle bibliothèque de Cape Town qui transformera les lecteurs en écrivains.
Les revues sont des réseaux extraordinaires : elles relient des intellectuels du monde entier sur un projet commun, elles expérimentent des styles et des langages et sont des traces de l’histoire, des objets précieux « that we read and admire », comme dit Ntone Edjabe, directeur de « Chimurenga ».
Pour lettera27 soutenir un projet sur les revues signifie s’appuyer sur des réseaux de personnes qui partagent la mission de la fondation : partage des connaissances et accès aux savoirs, participation. Outre le fait qu’elle produit et rend accessible de la documentation inédite sur des périodiques bien peu connus, Chimurenga Library interpelle, d’une façon extrêmement enrichissante, les thèmes centraux de lettera27. Qui sont les lecteurs ? Qui sont les écrivains ? Qui produit les informations ? « Chimurenga » pointe du doigt cette ambiguïté qui a profondément marqué l’histoire des périodiques. Les revues influencent d’autres revues, les lecteurs écrivent aux revues, les éditeurs s’intéressent aux nouvelles stratégies pour accroître leur public, les écrivains interviewent les lecteurs, celui qui écrit, lit et celui qui lit, souvent écrit. Analyser l’histoire des périodiques permet d’analyser les nombreuses façons dont les revues se sont intéressées au partage des connaissances, à l’accès aux savoirs et aux outils de participation. Tout cela n’est pas récent, ce sont des questions qui ont toujours interpellé les rédacteurs. Il suffit de penser à toute l’énergie consacrée à inventer de nouveaux systèmes de distribution et de vente au public, les modalités d’abonnement, les sondages, les espaces ouverts aux correspondances. Ces dernières années, Internet a ouvert de nouvelles voies, mais n’a pas détruit les anciennes. L’analogique et le numérique cohabitent en offrant des choses différentes. On peut désormais acquérir des produits, commenter des articles, lire les nouvelles, trouver des approfondissements en ligne mais dans de nombreuses nations africaines aussi, où il est particulièrement coûteux ou difficile de publier, le plaisir de feuilleter une revue continue de produire de nouvelles publications.
lettera27 a financé Chimurenga Library et demandé aux éditeurs de « Chimurenga » de rendre accessibles les résultats de leurs recherches sur Wikipedia. Même si cela n’était pas prévu dans le projet de départ, Chimurenga Library a soutenu WikiAfrica en créant sur Wikipedia, dans sa version anglaise, des articles sur toutes les revues retenues. Cela n’a pas du tout été chose aisée. En insérant leurs articles sur Wikipedia, les éditeurs de « Chimurenga » ont reçu des réponses plus ou moins automatiques de la part des administrateurs : « The notability of this article’s subject is in question », If notability cannot be established, it may be listed for deletion or removed », « Its tone or style may not be appropriate for Wikipedia », « Its neutrality is disputed », « It reads like a personal reflection or essay ». Il est assez frustrant de faire une recherche, écrire des textes, commander des essais et contributions d’approfondissement pour ensuite recevoir des réponses automatiques de Wikipedia qui mettent en discussion la valeur même de la recherche, ses contenus, les personnes et les institutions qui les ont produites. Les éditeurs de « Chimurenga » ont dû se confronter à l’absence d’une masse critique capable de comprendre l’importance de leurs contenus. Mais pas seulement, « Chimurenga » et Chimurenga Library sont écrits dans un style et un langage peu adapté à Wikipedia : afin de pouvoir être transférée, la documentation a besoin d’être entièrement réécrite. Au-delà du temps nécessaire à cette opération, il est clair que demander à « Chimurenga » de renégocier son style ne crée pas seulement des difficultés pratiques mais c’est aussi une requête idéologique. Cela revient à dire : « Pouvez-vous, s’il vous plaît, enlever toutes les expressions d’argot et sud-africaines en rendant votre anglais plus américain ou au moins britannique ? » « Pouvez-vous renoncer à une approche personnelle et subjective en adaptant l’écriture des vos textes à celle déjà existante ? ». La situation serait différente si la quantité des contenus reversés sur Wikipedia était énorme et le nombre de personnes investies dans cette pratique très vaste : à ce moment-là, il reviendrait à Wikipedia de devoir renégocier son langage, et non pas à « Chimurenga ».
L’approche de la Chimurenga Library est personnelle, idéologiquement orientée (le fait même qu’elle se définisse panafricaine montre bien cet élément) et demeure le résultat d’un choix stylistique et esthétique bien réfléchi (pour cette raison son site n’est pas un wiki, parce que le software wiki est encore très rigide et n’aurait pas permis au projet de se présenter au public avec un graphisme personnel). L’intérêt de la revue « Chimurenga » et de son réseau pour le projet encourage la suite des initiatives et, au-delà des difficultés rencontrées dans les rapports avec Wikipedia, Chimurenga Library a démontré être une source primordiale sur des sujets peu documentés. Elle a lancé une recherche internationale à la fois en ce qui concerne le matériel produit et la méthodologie adoptée et a changé les points de vue en Afrique en montrant comment « la perspective africaine » est vaste, changeante et multiforme, en créant des articles sur Wikipedia qui ont donné lieu à de nouvelles contributions et participations. En 2009 Chimurenga Library est en train de repenser ses interactions avec Wikipedia et a proposé de l’utiliser live dans les bibliothèques afin d’investir de nouveaux lecteurs et écrivains.

Pour terminer, quel rapport existe entre la fondation lettera27 et la célèbre société Moleskine qui édite les carnets du même nom, que vous avez citée auparavant (cf. article africultures.com/php/index.php?nav=article&no=8455) ? Quels sont vos partenaires financiers ?

La fondation lettera27 est soutenue par des mécènes privés et par Moleskine.
En 2007, la première année comptable de la fondation, Moleskine a promu le travail de lettera27 avec une contribution de 74.000 euros, l’année suivante, elle a plus que doublé son soutien avec 150.000 euros. Moleskine n’est pas seulement un sponsor de lettera27, c’est aussi un partenaire. La création de lettera27 est liée à des personnes qui ont conçu Moleskine et qui désiraient investir leurs énergies dans un nouveau projet à but non lucratif. Les deux structures sont complètement indépendantes et travaillent évidemment de façon très différente : Moleskine est une société avec des objectifs commerciaux, lettera27 est une fondation no profit qui recueille des fonds pour soutenir des initiatives en direction de l’instruction, l’alphabétisation, l’accès aux savoirs et le partage des connaissances. Il y a toutefois une poésie commune qui lie Moleskine et lettera27 : une passion pour les auteurs et les espaces vierges, être au service de la créativité, valoriser chaque forme d’écriture et créer de nouvelles pages à remplir, à personnaliser et à partager.
C’est pour toutes ces raisons que Moleskine soutient lettera27, la société encourage également son réseau à aider lettera27 à se développer. Detour est un projet démarré par Moleskine en 2007 qui invite des artistes à transformer l’un de leurs carnets en une œuvre d’art et en l’offrant à lettera27 ; Undiscovered Letter est autre projet qui s’est déroulé entre 2007 et 2008 promu par Moleskine et par l’Art Directors Club de New York qui a demandé aux Young Guns – créateurs du monde entier gagnants du célèbre concours annuel de l’Art Directors Club – de raconter avec leur imagination la vingt-septième lettre, la lettre à découvrir et manquante dans laquelle la fondation lettera27 s’identifie. Les contacts entre Moleskine et lettera27 facilitent le travail de chacune de celles-ci grâce aux relations établies avec les artistes, experts, institutions, événements et public.
Lettera27 considère le public comme une ressource essentielle pour ses projets et son fonctionnement. Investissement et participation sont des stratégies de base du travail de la fondation. En 2007 et en 2008 les donations privées annuelles ont avoisiné les 150 000 euros. Le public a soutenu lettera27 en participant à ses activités, en offrant des phrases pour la Torre di Babele (NDR : la Tour de Babel), en contribuant à WikiAfrica, en écrivant des articles pour Wikipedia et, grâce au projet Detour, en faisant don de carnets d’auteur qui constituent la collection et le patrimoine de lettera27.

///Article N° : 8484

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Les images de l'article
WikiAfrica Art pose la question: Quelle oeuvre pour un site en réseau? WikiAfrica invite les artistes à contribuer à Wikipédia grâce à une oeuvre spécialement créée pour l'encyclopédie libre. L'oeuvre se charge sur Wikimedia Commons et enrichit la documentation libre de Wikipédia en toutes langues. Pour participer à l'initiative les artistes peuvent importer leur oeuvre en format numérique directement sur Wikimedia Commons en inscrivant dans la didascalie "WikiAfrica Art - Une oeuvre pour Wikipédia".fr.wikipedia. org/wiki/ Wikipedia: Projet_WikiAfrica_/Art
10/05/08 Dakar, Ker Thiossane. WikiArt
Workshop WikiAfrica / Maria Sebregondi et Simon Njami
Ecrans d'Afrique is a review part of Chimurenga Library project.
Revue Noire is a review part of Chimurenga Library project.
Civil Lines is a review part of Chimurenga Library project.





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