Fiche Spectacle
Théâtre
THéâTRE
Ngoye
Contributeur(s) : Gilles Laubert, Massambba Guéye
Date : 10 Octobre 2002
Durée : 100
Français
Texte : Massamba Gueye, Gilles Laubert
Mise en scène : Gilles Laubert
Traduction des chœurs en Wolof : Massamba Gueye
Assistant à la mise en scène : Abdoulaye Balde
Avec : Marie-Anne Sadio, Mame Fama Ly, Macodou M’Bengue, Ibrahima M’Baye-Sope, Abdou Ndiaye, Samba Wane.
Les griots : Malaminé Sonko, Awa Sonko, Abdoulaye Sissoko (Oumar Diaw)
Décor : Gilles Lambert
Chorégraphies : Filibert Tologo, Awa Sonko, Gilles Laubert
Musique : Malaminé Sonko et Vieux Kanouté
Costumes : Olivia Cupelin
Le spectacle
De la pièce de Sophocle, Gilles Lambert nous propose une adaptation moderne se déroulant au Sénégal. Dans Ngoye – une Antigone d’Afrique, on retrouve les principaux thèmes de la tragédie antique, thèmes qui sonnent juste dans la société africaine contemporaine (poids des traditions, place de la femme dans la société…).
Biram et Talla sont frères ; ils se disputent le trône de Sangomar. Ils y perdent la vie, chacun de la main de l’autre. A Biram, son oncle Buur, régent devenu roi, offre des funérailles grandioses. A Talla, qui s’est élevé contre lui, il n’offre aucune sépulture. Ngoye, la sœur de Biram et de Talla, passant outre l’interdiction du roi son oncle et les atermoiements de Diboor sa sœur, enterre le cadavre.
C’est à ce moment que commence la pièce de Gilles Laubert tout comme celle de Sophocle. Mais ici Zeus devient Roog, les divinités grecques sont remplacées par les ancêtres. Plus de chœur mais des griots chantant en français et en Wolof pour le face à face de Ngoye porte-parole des morts et de la tradition et du roi Buur garant de la stabilité politique, chacun en marche vers sa destinée et entraînant son entourage dans son sillage jusqu’au N’Dep final (sorte de cérémonie de dépossession). Dans un décor qui n’est pas sans rappeler le conflit qui vient de se dérouler, les personnages évoluent tantôt sur scène, tantôt au milieu des spectateurs et portent les marques d’une Afrique à la fois archaïque et moderne.
A propos de la pièce
À l’origine de Ngoye, la collaboration de trois pays : la Suisse avec la Compagnie des Cris (Genève), la France avec la Compagnie Théâtre Rhône-Alpes et le Sénégal avec le Théâtre du Baobab et le Théâtre National Daniel Sorano. Déjà montée en 2002 au Sénégal, sur la base d’une traduction de Bonnard, la mise en scène avait alors principalement cherché à établir des correspondances entre le mythe et le monde contemporain.
La nouvelle mise en scène de Ngoye est écrite par Gilles Laubert, déjà metteur en scène de la première version. La traduction des chœurs en wolof est l’œuvre de Massamba Gueye, auteur de contes, conteur et poète qui travaille régulièrement avec la radio et télévision sénégalaise.
Dans la nouvelle version de Ngoye, la solitude des protagonistes est exacerbée, le chœur a une place plus centrale. La troupe est constituée de comédiens confirmés du théâtre Daniel Sorano que l’on a pu également voir dans de nombreux films africains et de jeunes comédiens de l’école d’art de Dakar.
Coproduction Théâtre Saint Gervais Genève, Auditorium de Seynod.
Avec le soutien du Département de l’Instruction publique du Canton de Genève, du Département des Affaires culturelles de la Ville de Genève, du Département de l’Economie, de l’emploi et affaires extérieures du Canton de Genève, de la Loterie Romande, de la Commission régionale franco genevoise (CRFG), du Conseil général de la Haute-Savoie (ODAC) et de Culture et Développement – Suisse – A.I.F.
Mise en scène : Gilles Laubert
Traduction des chœurs en Wolof : Massamba Gueye
Assistant à la mise en scène : Abdoulaye Balde
Avec : Marie-Anne Sadio, Mame Fama Ly, Macodou M’Bengue, Ibrahima M’Baye-Sope, Abdou Ndiaye, Samba Wane.
Les griots : Malaminé Sonko, Awa Sonko, Abdoulaye Sissoko (Oumar Diaw)
Décor : Gilles Lambert
Chorégraphies : Filibert Tologo, Awa Sonko, Gilles Laubert
Musique : Malaminé Sonko et Vieux Kanouté
Costumes : Olivia Cupelin
Le spectacle
De la pièce de Sophocle, Gilles Lambert nous propose une adaptation moderne se déroulant au Sénégal. Dans Ngoye – une Antigone d’Afrique, on retrouve les principaux thèmes de la tragédie antique, thèmes qui sonnent juste dans la société africaine contemporaine (poids des traditions, place de la femme dans la société…).
Biram et Talla sont frères ; ils se disputent le trône de Sangomar. Ils y perdent la vie, chacun de la main de l’autre. A Biram, son oncle Buur, régent devenu roi, offre des funérailles grandioses. A Talla, qui s’est élevé contre lui, il n’offre aucune sépulture. Ngoye, la sœur de Biram et de Talla, passant outre l’interdiction du roi son oncle et les atermoiements de Diboor sa sœur, enterre le cadavre.
C’est à ce moment que commence la pièce de Gilles Laubert tout comme celle de Sophocle. Mais ici Zeus devient Roog, les divinités grecques sont remplacées par les ancêtres. Plus de chœur mais des griots chantant en français et en Wolof pour le face à face de Ngoye porte-parole des morts et de la tradition et du roi Buur garant de la stabilité politique, chacun en marche vers sa destinée et entraînant son entourage dans son sillage jusqu’au N’Dep final (sorte de cérémonie de dépossession). Dans un décor qui n’est pas sans rappeler le conflit qui vient de se dérouler, les personnages évoluent tantôt sur scène, tantôt au milieu des spectateurs et portent les marques d’une Afrique à la fois archaïque et moderne.
A propos de la pièce
À l’origine de Ngoye, la collaboration de trois pays : la Suisse avec la Compagnie des Cris (Genève), la France avec la Compagnie Théâtre Rhône-Alpes et le Sénégal avec le Théâtre du Baobab et le Théâtre National Daniel Sorano. Déjà montée en 2002 au Sénégal, sur la base d’une traduction de Bonnard, la mise en scène avait alors principalement cherché à établir des correspondances entre le mythe et le monde contemporain.
La nouvelle mise en scène de Ngoye est écrite par Gilles Laubert, déjà metteur en scène de la première version. La traduction des chœurs en wolof est l’œuvre de Massamba Gueye, auteur de contes, conteur et poète qui travaille régulièrement avec la radio et télévision sénégalaise.
Dans la nouvelle version de Ngoye, la solitude des protagonistes est exacerbée, le chœur a une place plus centrale. La troupe est constituée de comédiens confirmés du théâtre Daniel Sorano que l’on a pu également voir dans de nombreux films africains et de jeunes comédiens de l’école d’art de Dakar.
Coproduction Théâtre Saint Gervais Genève, Auditorium de Seynod.
Avec le soutien du Département de l’Instruction publique du Canton de Genève, du Département des Affaires culturelles de la Ville de Genève, du Département de l’Economie, de l’emploi et affaires extérieures du Canton de Genève, de la Loterie Romande, de la Commission régionale franco genevoise (CRFG), du Conseil général de la Haute-Savoie (ODAC) et de Culture et Développement – Suisse – A.I.F.
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