Kham…
Création
Durée : 25 min
Chorégraphie,
Conception et
Interprétation : Olé Khamchanla
Kham comme une onomatopée inventée dans l’instant. Comme un cri, la trace d’un mouvement. L’esquisse d’une identité.
Kham comme le début d’un nom, celui d’un danseur, Olé Khamchanla, né au Laos et venu en France à l’âge de deux ans.
Kham comme un solo nourri par un retour au pays de naissance et par la rencontre de grands maîtres de la danse traditionnelle et par leur enseignement de techniques ancestrales, du « classique » au « monkey » (danse du singe). Techniques qu’il a intégrées, revisitées et transgressées comme il l’avait fait pour d’autres pièces auparavant.
Kham comme un voyage dans le geste, dans la quête des racines, depuis la matrice du hiphop en passant par le butô japonais et les rythmes de la capoeira brésilienne.
Kham comme une quête identitaire, celle d’un homme parti enfant, revenu adulte, confronté à une culture à la fois sienne et étrangère.

Olé Khamchanla
Danseur originaire du Laos (Asie du Sud-Est), Olé Khamchanla fait preuve d’une large ouverture dans son travail artistique. Son identité, forgée dans la culture hip-hop qu’il découvre en 1994, s’enrichit de ce vocabulaire gestuel pour le faire rebondir et développer une écriture chorégraphique propre et stylisée. Le chorégraphe fait se rencontrer danse contemporaine, capoeira, butô et alterne contacts, break virtuose, effets corporels, et poésie gestuelle.
Il reçoit les enseignements de nombreux danseurs et chorégraphes aux univers hétérogènes, tels que Fred Bendongue, Gabin Nuissier, Maître Béja Flor, Abou Lagraa, Storm, Monica Casadei, Dominique Guilhaudin.
Directeur artistique, danseur et chorégraphe, Olé Khamchanla crée avec Karim Amghar, en 1998, la compagnie A’Corps.
Une coproduction : Le TARMAC de la Villette, Compagnie A’Corps, Initiatives d’artistes en danses urbaines (Fondation de France, Parc de la Villette, Fonds Social Européen) Soutien : Centre de coopération Culturelle & Linguistique de Ventiane au Laos, Ambassade de France à Bangkok

Welcome to Bienvenue
Durée : 30 min
Chorégraphie et conception : Xavier Lot
Danseur : Bienvenue Bazié
Musique : DJ Olive, Pita, Christian Fennesz
Direction technique : Emmanuelle Stauble

Quelques lampes dans l’obscurité de la scène. Un homme seul,torse nu. Traqué ? Aux aguets.
Ombre inquiète dans la nuit. Peu à peu la lumière se pose. On distingue sur son dos, une inscription, un nom, un numéro de visa, une date.
Welcome to Bienvenue ! Danseur, vos papiers ! Le corps s’anime, les muscles oscillent et, de reptations en glissades, les inscriptions s’effacent laissant des traces dans sur le sol… Corps estampillé, visé, tamponné, portant à même la peau une date… de péremption. Identité gommée, raturée, effacée mais parvenant à vaincre l’anonymat.
Le chorégraphe parisien Xavier Lot a imaginé ce solo pour le danseur burkinabè, Bienvenue Bazié, afin de restituer la trace d’une invitation, le long voyage de l’un à l’autre par delà barrières et frontières.

Xavier Lot
Xavier Lot découvre la danse à 21 ans en suivant les cours classiques de Franck Malagoven aux côtés des artistes de cabaret de la nuit parisienne. Il approfondit ensuite sa formation de danseur au sein du Centre international de danse de Rosella Hightower de Cannes. Danseur pour plusieurs compagnies de 1984 à 1989, il fait ses premiers essais chorégraphiques en 1992 pour François Verret avec Dans le vent de sa course puis pour Mathilde Monnier avec Pour Antigone.
C’est en 1994 qu’il crée la compagnie ULAL DTO. Depuis 1992, il a chorégraphié Alice (solo 1992), Elebeten (trio, 1996), Charmants écarts (duos, 1998), Next (quatuor chorégraphique avec deux artistes de cirque, un danseur hip hop et un percussionniste, 1999), Face à la mer (trio sur une musique live de Christian Fennesz, 2001), et In food we trust (quintet 2003).
Il co-organise (avec Mathilde Monnier ou Irène Tassembedo) en partenariat avec Afrique en création, le Centre chorégraphique National de Montpellier et la compagnie Salia nï Seydou des stages, rencontres et échanges avec des danseurs et des chorégraphes africains, à Abidjan, Ouagadougou et Bamako.
Xavier Lot explore et partage l’art chorégraphique dans des contextes divers, des espaces et des lieux variés, en partenariat avec le théâtre, les arts plastiques, les arts du cirque, la musique, les arts audiovisuels.
Toujours plus proche de l’être et de sa mouvance, de son imaginaire et de sa poétique, sa volonté est de ne pas rester figé dans un langage préétabli.
Une production : Cie ULAL DTO, Festival Dialogues de corps – Ougadougou Soutien : Arcadi (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île de France) – Paris, au titre de l’aide à la diffusion, Conseil Général de l’Essonne, Centre national de la danse – Pantin, La Fabrique de mouvements – Aubervilliers