Tous les articles en lien avec A l’occasion de la sortie du dernier livre de B. B. Diop : Murambi, le livre des ossements.
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[VIDEO] La littérature sur le génocide des Tutsi au RwandaUne quantité considérable de textes ont été produit après ce génocide. Certains cherchent à l’expliquer bien sûr, c’est le cas d’essais plus théoriques comme des livres d’histoire ou de sciences politiques. D’autre, …
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« La littérature ne fait plus peur »Romancier et essayiste, Boubacar Boris Diop a longtemps exercé le métier de journaliste. Engagé dans la valorisation des langues africaines, il a publié plusieurs romans en wolof et dirige actuellement une collection aux…
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« Cette dynamique tricontinentale peut être une révolution »En ce mois de mars, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop lance, en compagnie de la maison d’édition française Zulma et celle installée au Canada, Mémoire d’encrier, une collection de livres en langues wolof. Cette i…
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Céytu, une collection de livres en wolofDébut mars, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop lance en compagnie de la maison d’édition française Zulma et celle installée au Canada, Mémoire d’encrier, une collection de livres en langue wolof : Céytu. »Cette dyn…
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« Le mariage de l’Afrique avec Molière a été un échec total »Alors que s’ouvrira dans quelques semaines le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie à Dakar, Boubacar Boris Diop pose la question de la survie de la langue française dans les pays francophones d’Afri…
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Johnny chien méchant d’Emmanuel Dongala par Éloïse BrézaultPubliée par l’ACEL (Association pour une Collection d’Études Littéraires), la collection Le cippe a pour but de favoriser l’accès aux littératures francophones et compte à ce jour plus d’une dizaine de titres.C’est à Élo…
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« Les fantasmes meurtriers de l’ethnologie coloniale »À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, Scholastique Mukasonga est lauréate du Prix Renaudot 2012 depuis un peu plus d’une journée pour son quatrième ouvrage Notre-Dame du Nil, publié aux éditions Gallimard. Aprè…
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Quand l’Afrique est un marché… littéraire !Alors même que les éditeurs africains se regroupent pour mieux diffuser leurs livres au niveau panafricain et international, les francophones à travers Afrilivres et les anglophones avec African Books Collective, la sort…
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« Que le temps de la photographie soit le temps des gens photographiés… »André Lejarre est photographe, membre du collectif le bar Floréal qu’il fonda en 1985 avec une poignée d’autres photographes avec lesquels il partageait l’idée de questionner notre société actuelle, ses problématiques et…
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Langues africaines et création littéraireLa question des langues africaines comme langues d’écriture littéraire est un défi à relever, car « le champ littéraire africain se singularise par une fascinante anomalie », produire de la littérature dans les langues col…
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Mundial » Africain » : Le grand malentenduActuellement en résidence en Afrique du Sud, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop analyse, dans le cadre du Mundial 2010, les contradictions de la relation de l’Afrique du Sud au reste du continent.Madiba magic. Ce …
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Afrique. Paroles d’écrivainsIl n’est pas toujours évident de faire parler les écrivains, notamment lorsque ceux-ci sont parfois enfermés dans des carcans d’appartenances géographiques qui tendent à faire passer au second plan leur travail littérair…
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L’écrivain africain aujourd’huiEn vérité la question de l’identité nationale n’est pas si hors de propos qu’il y paraisse. Elle est même au centre de la problématique des écrivains africains d’aujourd’hui. Cela fait quelques années déjà que l’on se p…
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Les Petits de la guenonDans son roman, Les phalènes consacré aux effets de la loi-cadre en Afrique Centrale, Tchicaya U Tam Si fait dire à l’un de ses personnages : » Hier est dans les pas de demain « . Cette phrase aurait pu servir d’exergue a…
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Ousmane Sembène ou l’art de se jouer du destinDans les années trente, un adolescent de Ziguinchor fait le désespoir de ses parents. Aux murs froids des salles de classe, il préfère la mangrove, les parties de pêche et les escapades sur les berges du fleuve Casamance…
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L’autre moitié du SoleilTout commence dans les années 1960, juste après l’indépendance du Nigeria : le Biafra est encore une province au sud-est du pays où habite majoritairement une population ibo plus instruite et fortement christianisée alor…
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Mes hommes à moiEn lisant le dernier roman de Ken Bugul, on ne peut s’empêcher de se remémorer, telle une complainte parfois nostalgique, parfois révoltée et qui revient de loin en loin dans le parcours de l’écrivaine, les paroles de la…
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Salogi’sAvec Salogi’s, le Mauricien Barlen Pyamootoo entreprend un très bel hommage, plein de pudeur et de retenue, à sa mère disparue subitement « le 26 mars 2006, écrasée par un autobus » (7). En lisant ce récit témoignage hanté…
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Bêtes sans patrie« Ça a débuté comme ça. Je sens que ça me gratte on dirait c’est les insectes qui rampent sur ma peau, puis ma tête aussi qui commencent à chatouiller, entre les yeux, j’ai donc envie d’exténuer à cause que mon nez aussi …
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La Nouvelle Chose françaiseNimrod nous propose ici une réflexion sur le statut de l’écrivain francophone, terme qu’il abhorre parce qu’il est plus affaire de politique et d’hégémonie culturelle que de poétique et d’écriture : « Il faut dire que la …
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Une journée haïtienneThomas C. Spear, grand spécialiste de la littérature caribéenne (il est professeur à l’université de Cuny à New York) et créateur du site « Ile en Ile » (1) nous offre une déclaration d’amour à la littérature haïtienne dan…
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Tels des astres éteintsDans ce 3e opus, Tels des astres éteints, Léonora Miano continue d’explorer ce lien profond qui la rattache à l’Afrique en déplaçant cette fois-ci la réflexion de la quête identitaire sur le sol français : elle s’inscrit…
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Filles de MexicoEn ouvrant Filles de Mexico, on ne peut s’empêcher de songer aux très célèbres paroles de Luis Mariano que l’auteur rappelle avec un malin plaisir au détour d’un chapitre, comme un clin d’il suranné à l’identité cette v…
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Boubacar Boris DiopÉcrivain majeur de la littérature africaine contemporaine, Boubacar Boris Diop a, au cours d’une récente résidence de trois semaines à Bordeaux (1) initiée par MC2a, rencontré de jeunes Sénégalais dans le cadre d’un proj…
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Les nouveaux damnés de la terreEt si la nouvelle loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy ne révélait autre chose qu’un état d’esprit esclavagiste ? Peut-on choisir ses immigrés comme jadis les maîtres blancs choisissaient, selon leurs critères, leurs…
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La littérature africaine, éternelle périphérie ?Peut-on parler d’un champ littéraire africain francophone ? Même si cette littérature dispose d’institutions, d’évènements et d’éditeurs spécialisés, elle reste attachée au centre parisien par des liens linguistiques, éc…
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N’köröLe deuxième roman du Guinéen Libar M. Fofana mêle réalisme et fantastique, revisitant au passage les mythes de Caïn et Abel et celui de Faust.Une femme stérile voit son mari prendre une deuxième épouse pour perpétuer le …
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Le Fils de l’arbre, de Libar A. FofanaBakari retourne en Guinée après 40 ans d’absence : à 17 ans à peine, il fuit les anciens de son village qui l’avaient marié de force à une jeune fille-mère, Bintou, et part pour Marseille, après avoir traversé son pays à…
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L’inutile utilité de la littératureLa question de l’engagement hante la littérature africaine depuis la négritude. Aperçu historique des débats qui ont secoué la scène littéraire africaine francophone. (1) » Chez (les écrivains de la négritude), le rêve es…
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« A la découverte de notre innocence »Pour Boubacar Boris Diop, l’engagement commence par son tout premier roman, écrit à l’âge de 16 ans : un texte » d’autodéfense « , face au racisme d’un système scolaire post-indépendance, encore peu ouvert aux Africains. …
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» Le français n’est pas mon destin «Après cinq romans publiés en français, Boubacar Boris Diop écrit Doomi golo en wolof, sa langue maternelle. Une expérience qu’il pensait d’abord » politiquement correcte mais littérairement absurde « , mais qui lui apport…
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entretien d’Eloise Brezault avec Véronique TadjoDans votre dernier livre, vous dépeignez la relation amoureuse au sein d’un couple qui a perdu, en quelque sorte, ses points de repère. Les personnages sont réduit à leur minimum : un nom, une vague description physique….
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entretien d’Eloise Brezault avec Tierno MonénemboVos uvres sont traversées par le thème de l’exil (vous peignez des personnages qui vivent en exil à Lyon ou à Abidjan, vous parlez de la fuite dans Les crapauds-brousse ou dans Un rêve utile). L’exil va même jusqu’à tra…
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A l’occasion de la sortie du dernier livre de B. B. Diop : Murambi, le livre des ossements.Vous étiez combien d’auteurs africains à partir là-bas ? On était une dizaine. Il y avait Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire), Waberi (Djibouti), Tierno Monénembo (Guinée), Koulsy Lamko (Tchad), Monique Ilboudo (Burkina Fas…
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Nocky Djedanoum, Jean-Marie Vianney Rurangwa et Monique Ilboudo ont participé à « Rwanda : écrire par devoir de mémoire »Les éditions Le Figuier ont publié, en co-édition avec le Fest’Africa de Lille, trois livres sur le génocide rwandais de 1994 : Nyamirambo, un recueil de poèmes écrit par l’écrivain tchadien Nocky Djedanoum ; Le génocide…
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La Phalène des collinesDans son dernier roman, La phalène des collines, Koulsy Lamko évoque le génocide du Rwanda sous la forme d’un conte allégorique : l’histoire est racontée par l’esprit d’une Reine qui revient hanter le monde des vivants s…
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La littérature africaine et l’Expédition rwandaiseEn 1998, le poète Nocky Djedanoum organisa un voyage au Rwanda avec plusieurs écrivains et un cinéaste africains, afin de réaliser différents ouvrages et un film sur le génocide des Tutsis et des Hutus modérés 4 années p…
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Cheval-roiL’enfant montra sa face dans la béance et Madeleine fut horrifiée de ne pas le reconnaître tant il était hideux et couvert de merde. La sage-femme le déposa sur son ventre : « Voilà votre petit merdeux ! » (1) C’est ainsi…
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Identité africaine et mondialisationIl s’agit moins de subir la mondialisation que de recréer le monde : l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop en appelle à la résistance des créateurs africains.Au début des années 90, le jeune réalisateur burkinabé Idr…
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Nouveautés du livreTemps de chien, de Patrice Nganang, Le Serpent à plumes, 2001, 300 p., 105 FF. Tout comme La Promesse des fleurs, le deuxième roman de Patrice Nganang fait la part belle au langage de la rue. Le narrateur Mboudjak, tant…
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à propos de Moissons de crânes, Textes pour les RwandaTu reviens de Djibouti. Djibouti, qui, dans Balbala, est « le véritable héros de ce récit » (p.70). Les 4 voix du roman ont en commun de parler de cette ville, de son histoire présente et passée, de sa vie actuelle. Est-ce…
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Rwanda 94 – 2000, entre mémoire et HistoireDans sa chronique Le génocide des Rwandais tutsi et l’usage public de l’histoire publiée dans le numéro 150-152 des Cahiers d’Etudes Africaines, Claudine Vidal constatait que les récentes publications (journalistiques, j…
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Engagement d’écritureComment, pourquoi aborder l’indicible ? Paroles d’écrivains africains. Il faut bien oser le mot : » engagement « . Même si, associé à ceux d' » écrivain africain « , il pourrait aussitôt donner envie de tourner la page, ta…
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« Le Rwanda m’a appris à appeler les monstres par leur nom »De la honte à la colère, le témoignage de l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop.Vous dites, depuis votre retour du Rwanda en août 1998, qu’il y a désormais pour vous la vie avant et la vie après le Rwanda Oui, cet…
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Et si c’était ce dont nous parlons tout le temps… ?La guadeloupéenne, Gerty Dambury, auteure de nombreuses pièces de théâtre dont Lettres indiennes (Lansmann, 1993) et le romancier et scénariste sénégalais Boubacar Boris Diop qui a récemment publié chez Stock Le Cavalier…
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Limoges 1998 : une mangrove francophone enracinée en LimousinInstallé depuis sa création, en 1984, dans le verdoyant bassin du Limousin, le Festival International des Francophonies est une vraie pépinière de talents. Monique Blin, la jardinière de cette serre francophone qui, au m…