Tous les articles en lien avec Dialogue et quête de l’Autre
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Vera et Nganang à l’écouteYvonne Vera invite à écouter le silence, Patrice Nganang célèbre la parole.Deux surs, un amant et un agresseur. Comme dans Papillon brûle (Fayard, 2002), premier roman traduit d’Yvonne Vera, la galerie de portraits des …
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Ecrivains-voyageurs, écrivains engagésAprès le projet » Ecrire par devoir de mémoire » de Fest’Africa et le nouveau Congrès des écrivains d’Afrique et de sa diaspora de N’Djamena, le thème de l’engagement, indissociable de l’histoire de la littérature africa…
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Edito 57» La rentabilité est humaine, mais il ne faut pas que cela nous mette à genoux. » Aminata Sow Fall (dans ce dossier)Des militants. C’est ce que sont les éditeurs africains et tous ceux qui se battent pour que le livre s…
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La chaîne du donDes centaines de milliers de livres sont expédiés chaque année sur le continent africain à travers des structures pratiquant le don de livre. Des volumes conséquents pour un marché du livre africain restreint.Dans son ét…
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Economie et politique de l’édition au ZimbabweQuelle est l’histoire de l’édition au Zimbabwe ? Au Zimbabwe, à l’époque de l’indépendance, il y avait une maison d’édition qui appartenait au gouvernement depuis les années 50. Elle s’appelait Rhodesia Literature Burea…
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Sur le chemin de l’indépendanceNées officiellement en 1998, les éditions Ruisseaux d’Afrique se sont spécialisées dans la littérature de jeunesse. La réussite et l’indépendance de l’édition de jeunesse africaine passera par l’organisation entre éditeu…
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» Le français n’est pas mon destin «Après cinq romans publiés en français, Boubacar Boris Diop écrit Doomi golo en wolof, sa langue maternelle. Une expérience qu’il pensait d’abord » politiquement correcte mais littérairement absurde « , mais qui lui apport…
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L’aventure ambiguë de l’écrivain africainParis et francophonie, centre et périphérie les auteurs africains rêvent toujours de la gloire, de l’argent et du lectorat universel qu’apporterait une publication dans une » grande maison parisienne « . Mirages ou réal…
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Paris fait les grands auteursAuteur de trois ouvrages publiés aux éditions du Serpent à plumes, Jean-Luc Raharimanana est devenu » la référence malgache » – une fois passé le seuil de l’éditeur parisien.As-tu déjà proposé tes manuscrits à un éditeur…
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Le débat littéraire serait-il une impossibilité en Afrique ?Auteur togolais publié chez L’Harmattan pour ses essais et Gallimard pour ses romans, Samy Tchak pose un regard extrêmement critique sur l’édition africaine.Quel avantage à publier chez un éditeur français, un » grand éd…
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» L’universel est là, pas là-bas «Aminata Sow Fall fait partie des classiques de la littérature africaine. A l’exception d’un roman, tous ses ouvrages sont publiés en Afrique. Elle est aussi à l’origine d’une petite structure éditoriale sénégalaise, les …
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De l’utilité du droit en éditionLes soucis que rencontrent les éditeurs africains sont aussi ceux des éditeurs belges ou suisses, explique Maître Emmanuel Pierrat, spécialiste du droit de l’édition et avocat de près d’une cinquantaine d’éditeurs africa…
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Partir pour vivre libreLe premier roman de Fatou Diome, Le ventre de l’Atlantique, (éd. Anne Carrière, 2003) marque par sa sincérité et sa liberté de ton. Entretien avec une » délinquante intellectuelle « .Voilà que votre premier roman a un suc…
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Le Ventre de l’AtlantiqueFatou Diome a été l’une des » surprises de la rentrée « , pour reprendre une expression du monde littéraire parisien. Une pleine page dans Le Monde des Livres, et voilà que les ventes montent en flèche, que l’auteure devi…
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African psychoLe monstre n’est plus le même dans les romans africains. Ce ne sont plus les dictateurs qui occupent ce rôle ambigu, suscitant attirance et répulsion, mais les enfants de la rue, enfants-victimes, enfants-rejetés et enfa…
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À la recherche de la Muse et des illusions perduesJ.M. Coetzee (Prix Nobel 2003) et Ben Okri investissent le territoire européen. Là où Coetzee développe une écriture du recul et de l’indifférence, Okri joue le baroque et l’ironie.Ce n’est pas un triptyque et pourtant, …
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Ames sœurs (Riches)Malgré d’évidentes intentions pédagogiques, « Riches » émeut et convainc. L’enseignante Molly dégage une belle énergie dans sa tentative de s’ancrer dans son pays d’accueil après avoir quitté l’Afrique du Sud de l’aparthei…
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Le marketing ethnique est arrivé !Quatrième chronique » Black Logo » : Pascal Blanchard analyse à nouveau une publicité récente, cette fois sous l’angle de la timide apparition en France du marketing ethnique et du débat qu’il provoque.Tout le monde en p…
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Bruno Boudjelal, photographe de l’intuitionAprès l’Algérie en noir et blanc et en couleurs, les villes africaines en couleurs Bruno Boudjelal poursuit son voyage photographique mais 2003 est pour lui une année de présentation avec une suite d’expositions sur ses…
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Le français, langue africaineJean-Louis Joubert est un spécialiste de l’Océan Indien, professeur de littérature à l’université Paris 13 et directeur de publication de la revue Notre Librairie. Réagissant aux notions de génération, de postcolonialism…
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Les traîtresses de la raceFacile d’accès et de lecture, on imagine aisément Le Sang est toujours rouge de l’anglo-jamaïcaine Leone Ross adapté en une de ces séries télévisées de chroniques urbaines, version Black London : trois femmes, étudiante,…
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La Fosse aux serpentsLes 500 pages des Chroniques abyssiniennes (Albin Michel, 2000, en poche J’ai Lu, 2002) avaient propulsé Moses Isegawa une fois pour toutes en » grand écrivain africain « , accessoirement le seul écrivain africain de lang…
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Dernières parutionsLa Source de joies, de Daniel Biyaoula. Présence africaine, 2003, 248 p. Cinq amis d’enfance se retrouvent lors des vacances au pays du sixième d’entre eux. Malgré l’ironie pinçante caractéristique de l’auteur, le roman…
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Tunis, carrefour de toutes les dansesDu 29 avril au 4 mai derniers se sont tenues à Tunis les 2e Rencontres chorégraphiques de Carthage. Avec plus d’une centaine de chorégraphes et danseurs invités, cette manifestation se veut la première plate-forme du mon…
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« Ma cartographie corporelle n’est pas celle d’un Européen »Venu à la danse par le hip-hop, Hafiz Dhaou se forme par la suite auprès de Syhem Belkhodja au sein du Sybel Ballet Théâtre de Tunis. Après son bac et deux années d’études à l’Institut maghrébin de cinéma, il opte pour u…
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entretien d’Olivier Barlet avec Faouzi BensaïdiVous avez démarré comme acteur et passez avec trois courts métrages et maintenant un long derrière la caméra : pourquoi cette envie de cinéma ? L’envie de faire des films Les cinéastes qui m’ont donné cette envie étaie…
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Traduire le plurielSans traductions, la littérature africaine peut-elle prétendre à être une « littérature mondiale »?La question de la circulation des textes africains renvoie en premier lieu au problème de la diffusion et de la distributio…
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Dialogue et quête de l’AutrePour l’auteur zimbabwéen Chenjerai Hove, traduit en français par Jean-Pierre Richard, le traducteur est avant tout un créateur et un passeur de frontière. Son uvre est désormais accessible en français, en danois, en sué…
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« Traduire d’une écriture à une écriture »Dans la biographie de Jean-Pierre Richard, traducteur littéraire depuis 1982 et responsable du DESS de Traduction littéraire professionnelle de l’université Paris 7, William Shakespeare, Lord Byron et Rudyard Kipling côt…
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Pour une exception musicale africainePiégé par le concept néo-colonial de » world music « , le musicien africain n’y trouve en général que le mirage d’un hypothétique succès individuel. Cette illusion le pousse à l’émigration, qui dévaste la vie musicale afr…
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Danse contemporaine africaine : vers de nouveaux rapports sud-nord ?Après le temps de l’effervescence, c’est l’heure des premiers bilans de la danse africaine contemporaine. Créé en Europe il y a une dizaine d’années, ce concept, postérieur aux formes d’expression sur le continent africa…
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En phase avec le mondeLe 19 septembre 2002, lorsqu’éclatent les événements (que tout le monde, alors, imagine ne durer que quelques jours, quelques semaines tout au plus), Ananias Leki Dago est dans l’avion, venant à Paris pour travailler. C’…
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« Il faudrait qu’on parle de nous »Manfred Loimeier, critique littéraire allemand spécialisé en littérature africaine, explore avec Ahmadou Kourouma ses principales motivations à écrire. Cet entretien complète les deux entretiens avec l’auteur déjà publié…
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Deuils au fémininPour faire le deuil du père ou de la mère, Ken Bugul et Leïla Sebbar choisissent la voie romanesque. Michèle Rakotoson aborde la question du sida par le deuil d’un ami. Le cinquième roman de Ken Bugul surprend. De l’autr…
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Cola Cola JazzHéloïse et Parisette, la Française et la Ti-Bravienne, deux demi-surs qui incarnent en même temps le double et le contraire, l’une blanche, l’autre noire, à l’image des moitiés de noix de cola auxquelles renvoie le titr…
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Nouveautés en PochesVoici le Somalien Nuruddin Farah, le Sud-Africain J.M. Coetzee ou l’Ougandais Moses Isegawa plus aisés d’accès ! A noter également dans les livraisons de livres de poche, des romans de Patrice Nganang, Raharimanana, Boub…
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De naissance en (re)connaissance de la danse contemporaine africaineLa danse contemporaine africaine évolue rapidement. Les créations présentées en ce début 2003, notamment au festival Dialogues de Corps à Ouagadougou et lors de la plate-forme Danse d’Africalia à Bruxelles, en témoignent…
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« Je ne parle pas la langue de mon père »La notion d’exil est centrale dans vos ouvrages, elle construit toute votre uvre. Est-ce la chose qui vous pousse à écrire ? Oui. Dans Lettres parisiennes, j’ai examiné à la loupe le déclencheur de l’écriture romanesqu…
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Des arts martiaux au cinémaJeune actrice débutante, Rokhaya Niang joue les rôles principaux de deux films sénégalais présentés en compétition au Fespaco, « Le Prix du pardon », de Mansour Sora Wade, et « Madame Brouette », de Moussa Sene Absa. Aviez-v…
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entretien d’Olivier Barlet avec Rasmané OuedraogoQuel objectif poursuivaient les acteurs en se réunissant au Fespaco ? Nous voulions faire une sorte de critique sur notre profession : quelles sont ses contraintes, ses exigences, nos devoirs, avant d’aller vers une col…
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Le FleuveLe fait que Mama Keïta ait repris le même titre que le film de Renoir n’est pas neutre : ici aussi, rien n’est pittoresque. Ici aussi, un puzzle relationnel baigné dans la présence des êtres et des choses. Mais alors que…
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Le Maître de la parole, El Hadj Ndiaga Mbaye, la mémoire du SénégalAvec un évidente sympathie pour leur sujet mais sans complaisance aucune, c’est-à-dire avec un regard de simples témoins, Laurence Gavron et Hamidou Dix explorent les facettes tant publiques que privées d’un personnage m…
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Les différentes tendances des arts plastiquesDe formation scientifique, Célestin Badibanga a aussi fait des études politiques, sociales et économiques à l’université de Kinshasa. Il a créé avec notamment Clémentine Nzuzi Fayik et Isidore Ndaywel « la pléiade du Cong…
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« Des Mozart qu’on assassine »Dans son dernier roman, Johnny Chient Méchant, Emmanuel Dongala transpose les voix de deux jeunes Africains plongés dans une guerre civile : l’enfant-soldat et la future intellectuelle, le bourreau et la victime.Johnny C…
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Nouveautés jeunesse : à vos albums !Quelques coups de cur parmi les nouveautés jeunesse de cette année. Les livres édités chez les éditeurs africains peuvent être commandés sur internet grâce au nouveau service de diffusion rapide www.afrilivres.com.Les t…
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« En état de guerre contre les pauvres »Pour son premier film, Rabah Ameur Zaïmèche est revenu à la cité des Bosquets où il a grandi, « fils de patron au milieu de fils d’ouvriers, ce qui m’a construit », précise-t-il. La vente des parts de la société familiale …
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Dire l’homme d’Alger à KaboulDe Yasmina Khadra, on n’a longtemps connu que sa plume trempée au vitriol, sa langue foudroyante, curieux mélange d’humour et de désespoir. A travers ses polars publiés chez La Baleine, puis ses deux romans (Les Agneaux …
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Les Hirondelles de KaboulDès les premières pages, on reconnaît l’écriture de Yasmina Khadra : précise, cinglante, oscillant entre cruauté et poésie. Nous sommes à Kaboul, ville des femmes-hirondelles sans visage, le tchadri bleu flottant au vent…
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Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?Le titre du livre en résume le propos. Ça sonne comme une référence à la tristement célèbre « affaire Amadou Diallo » (cf Africultures 29 et 44), que Laferrière évoque d’ailleurs dans son roman : un jeune Guinéen criblé de…
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Deux bébés et l’additionTrompe de Fallope, dilatation du col, épisiotomie, péridurale, césarienne Non, vous ne lisez pas « J’attends un enfant » de Laurence Pernoud, mais le dernier roman de Bessora. Au cur de cette saga obstétrico-familiale, …