Tous les articles en lien avec Le cinéma africain, ce cinéma nomade
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Lussas 2023 /2 : Filmer les procèsLe succès d’Anatomie d’une chute, de Justine Triet, palme d’or au festival de Cannes, et du Procès Goldman réalisé par Cédric Kahn sans oublier Saint Omer d’Alice Diop renvoie à ce qui est devenu de longue date un genre …
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Dakar court 2022 : richesse du court métrageLa cinquième édition du festival Dakar court (5-10 décembre 2022) a confirmé sa démarche plurielle : une sélection de qualité, des rencontres professionnelles, des ateliers de formation. On trouvera ici nos critiques des…
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Les Culs-reptiles ou l’épopée de l’anguilleDeuxième roman de Mahamat-Saleh Haroun, aussi connu pour sa production cinématographique, Les culs-reptiles vient d’être publié aux Editions Gallimard. Une fiction inspirée d’une histoire vraie, celle du nageur équatogu…
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FESPACO 2021 : fictions longs métrages, un retour vers le futurQuelles tendances thématiques et esthétiques peut-on dégager d’une sélection aussi variée que la compétition longs métrages de fiction du Fespaco 2021, et de quelques films issus de la sélection Perspectives ? Ce 27ème F…
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Cannes 2021 : de quels monstres parle-t-on ?« Qui contre mon sommeil /a chanté les monstres ? /Moi, la mer à bout de bras, quel délire ! » Tchicaya U Tam’si (Marines) La covid-19 a repoussé le festival de Cannes, reporté du 6 au 17 juillet, en plein été. Nette…
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Lingui (Les Liens sacrés), de Mahamat-Saleh HarounC’est la troisième fois que Mahamat-Saleh Haroun est en compétition officielle pour la palme au Festival de Cannes. Après Un homme qui crie, récompensé du prix du jury en 2010, et Gris-gris en 2013, l’édition 2021 a rete…
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La masterclass de Mahamat Saleh Haroun à TunisLe cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun présente son dernier film, Lingui, en compétition au festival de Cannes (6-17 juillet 2021). Aux Journées cinématographiques de Carthage 2018, il répondait aux questions de Tarek…
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Une saison en France, de Mahamat-Saleh HarounEn sortie en France le 31 janvier 2018, le dernier film du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun explore avec subtilité le vécu des réfugiés. Les réfugiés, on en parle beaucoup comme un problème, mais les connaît-on, les comp…
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Hissein Habré, une tragédie tchadienne de Mahamat-Saleh HarounLa condamnation à la prison à vie d’Hissein Habré pour crimes contre l’humanité par le tribunal spécial de Dakar le 30 mai 2016 constitue un événement fondateur pour l’Afrique contemporaine : c’est la première fois qu’un…
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Cannes 2016 : réel, récit et mémoireEn dépit de la diversité des films, trois grandes tendances seraient à dégager cette année à la 69ème édition du festival de Cannes parmi les films qui traitent des problématiques africaines ou interculturelles. La premi…
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Cannes 2013 : de l’Afrique interlope à la lumièreL’unanimité et l’enthousiasme critique ont porté cette année La Vie d’Adèle chapitre 1 & 2 du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche vers la palme d’or. Quant à Grisgris de Mahamat-Saleh Haroun, lui aussi en com…
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Cannes 2012 : face à l’insoutenable légèreté du monde« Tu connais le cinéma africain : la tendance est plutôt au grave qu’au rigolo », me disait un jour Dani Kouyaté. Ce sont effectivement rarement des comédies qui ont été sélectionnées dans les différentes sélections cette …
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Fespaco 2011: a festival under threatThe awards attributed during the 22nd edition of the Fespaco (26 February-5 March 2011) reflect the festival selection. To varying degrees, this combined auteur and popular cinema, two categories that are subject to nume…
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« This is the last Fespaco I’ll be coming to »Fespaco 2011 is drawing to a close. Your declarations during the course of the week have provoked a lot of reactions. How would you judge this edition? Yet again, the amateurism of the organization is deplorable, with t…
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Fespaco 2011 : un festival menacéLe palmarès de la 22ème édition du Fespaco (26 février – 5 mars 2011) est à l’image de sa sélection, combinant à divers degrés cinéma d’auteur et cinéma populaire, deux catégories sujettes à de nombreux malentendus et qu…
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Fespaco 2011: Un festival a rischiol palmarès della 22° edizione del Fespaco (26 febbraio-5 marzo 2011) è ad immagine della sua selezione, combinando a vari livelli cinema d’autore e cinema popolare, due categorie soggette a numerosi malintesi e che spess…
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Writing on WallsIn following the issues and day-to-day workings of a neighbourhood video-club in Ouagadougou, home of the FESPACO and capital of African cinema, my latest work, « Sacred Places », allowed me to question my own work as a fi…
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« C’est le dernier Fespaco auquel j’assiste »Nous voici à la fin du Fespaco 2011. Vos déclarations durant cette semaine ont provoqué de multiples réactions. Quel bilan tirez-vous maintenant de cette édition ? On peut encore une fois regretter l’amateurisme de l’or…
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Le cinéma égyptien à la lumière du printemps arabeSi la « révolution du jasmin » tunisienne de décembre 2010 – janvier 2011 a clairement été un déclic, les manifestants avides de liberté et de démocratie mais eux aussi de moralisation de la vie politique face à la corrupt…
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L’inauguration du Normandie à Ndjaména : quand l’international pousse le localC’est un événement tchadien mais c’est aussi un événement pour les cinémas d’Afrique confrontés à une fermeture endémique des salles de cinéma. La rénovation du Normandie, la salle mythique de Njaména de près de 600 plac…
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Bouazizi et la fin de la post-colonieTout Rien Quelque chose est le titre de la conférence inaugurale de Marie-Josée Mondzain au colloque international sur Image et pouvoir organisé les 9 et 10 décembre 2010 par l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Ell…
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Carthage 2010 : mon journal de bordFlash personnel sur les JCC 2010 (23/31 octobre 2010) : le journal de bord de Samir Ardjoum, critique à El Watan et Africultures et membre cette année du jury documentaires internationaux et courts-métrages nationaux.Pou…
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Que sont devenues les salles de cinéma au Tchad ?La sortie en salles en France le 29 septembre 2010 du dernier film de Mahamat-Saleh Haroun, Un homme qui crie, prix du jury à Cannes en mai dernier, repose la question de la situation des salles de cinéma au Tchad. En Fr…
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Mahamat-Saleh Haroun face à la presse tchadienne : « Rien de grand ne s’obtient sans passion »Après que son film Un homme qui crie ait obtenu le prix du jury au dernier festival de Cannes, le cinéaste tchadien Mahamat-Saleh Haroun a répondu aux questions de la presse tchadienne le 4 juin 2010, une rencontre dont …
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Cannes 2010 : face à la cupiditéAvec une édition exceptionnelle pour l’Afrique noire qui revient en compétition officielle après 13 ans d’absence, il fallait un timing serré pour suivre tout ce qui nous tient à cur, des multiples projections aux renco…
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« The more Africa gets forgotten, the more we need to bring it to the attention of the world »We are here in Cannes; the film has been presented, but the awards not yet announced. What’s your impression after these intense few days? I shall focus on just the wonderful things that have happened here. At the end o…
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« Plus l’Afrique est oubliée, plus il faut la ramener au souvenir du monde »Nous sommes à Cannes entre la présentation du film et le palmarès. Quelle est ton impression après ces quelques jours intenses ? Je ne veux retenir que les belles choses qui viennent de se passer ici. A la fin de la pro…
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A Screaming ManA Screaming Man was shown in the Cannes Film Festival Official Selection on Sunday 16 May, 2010 and awarded the Jury Prize on 23 May.Father and son, Adam and Abdel fool around in a pool, competing to see who can stay und…
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Un homme qui crieUn homme qui crie a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes le dimanche 16 mai 2010 et y a obtenu le prix du jury au palmarès du dimanche 23 mai.Adam et Abdel, un père et un fils jouent dans une piscin…
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Sotigui Kouyaté : consécration d’une icône de l’AfriqueAu 62ème Festival de Canne, l’acteur Malien Sotigui Kouyaté a reçu l’insigne des arts et des lettres du Ministère français des affaires étrangères. Un hommage lui a été rendu lors d’une cérémonie organisée par le Pavillo…
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Celui qui aura résistéJe n’ai pas connu Sembène. Ceci fait de lui une figure toute en paradoxe pour le cinéphile que je suis et pour qui ce cinéaste aura été le grand présent-absent dans l’image que je me fais de la cinéphilie. Je ne peux m’e…
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Hergla 2008 : l’écriture de liberté de Djibril Diop MambetyLes 4èmes Rencontres de Hergla, organisées du 18 au 23 juillet 2008 par le cinéaste Mohamed Challouf et le critique Hassouna Mansouri dans un merveilleux petit village tunisien de bord de mer accueillaient cette année un…
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Sexe, gombo et beurre saléVous en voyez souvent des téléfilms qui vous tiennent en haleine une heure et demie avec humour et légèreté ? Qui vous mettent de bonne humeur tout en ayant l’impression d’avoir fait le plein de finesse et de subtilités …
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« Jamais nous ne ferons un « festival business » ! »Olivier Barlet – Michel Ouedraogo, vous êtes donc le nouveau délégué général du FESPACO, depuis maintenant trois mois. Nous vous connaissons encore mal. Baba Hama était un ancien journaliste, est-ce également votre cas ?…
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Mahamat-Saleh Haroun : « Dans l’exil, on emporte son histoire avec soi »À travers une installation vidéo, intitulée Ombres, et composée de trois panneaux, Mahamat- Saleh Haroun propose dans l’exposition Diaspora une oeuvre forte, poétique et chargée d’émotion. Imprégnée des ombres qui hanten…
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« We’ve already won this war because what we do is inscribed in eternity »In our film review, we already stressed the importance of Daratt for today. To accompany its release on French screens on the 27th of December 2006, we publish this in-depth interview about the film that we have chosen t…
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Daratt (Saison sèche) / Daratt (Dry season)In this film, there is tension that Hitchcock would have appreciated. Yet, Daratt is a film in which there is practically no music or dialogue and in which time is drawn out. But the heat of the dry season stimulates sen…
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For a thought-out cinemaYou like calling African cinema the « cinema of schizophrenia ». Why is that? I’m referring to an article I wrote, entitled From militant cinema to schizophrenic cinema: it’s a cinema which, without saying it, leaves the …
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« Cette guerre, on l’a déjà gagnée car ce que nous faisons s’inscrit dans l’éternité »Nous avons déjà insisté dans notre critique du film sur l’importance de Daratt pour le temps présent. Nous accompagnons sa sortie le 27 décembre 2006 sur les écrans français par cet entretien en profondeur sur ce film qu…
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Daratt (Saison sèche)Il y a dans ce film une tension qui n’aurait pas déplu à Hitchcock. Pourtant, Daratt est un film pratiquement sans musique, avare de dialogues, où le temps s’étale. Mais la chaleur de la saison sèche aiguise les sensatio…
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KalalaLes nuages passeront dans le ciel. Et nous ne cesserons de les regarder. C’est par cette simple référence au temps que Kalala débute, du surnom d’un ami d’Haroun, emporté par le sida. Le cinéaste perd son meilleur ami, s…
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De l’indicible au romantique : les masques de l’amour au cinémaRares sont les histoires d’amour dans les cinémas d’Afrique noire, mais les films populaires plongent volontiers dans le romantisme.Nous avions déjà évoqué dans » Femmes et hommes dans les cinémas d’Afrique noire » (Afri…
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Du cinéma métis au cinéma nomade : défense du cinémaUne question plombe la discussion sur les cinémas d’Afrique comme un lancinant leitmotiv : le » cinéma africain » ne s’adresserait pas à son public. Des cinéastes la posent aujourd’hui d’une nouvelle façon.Il plane derri…
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Le cinéma africain, ce cinéma nomadeMahamat Saleh Haroun est l’une des figures incontournables du cinéma africain actuel. Révélé il y a quelques années par son premier long métrage Bye bye Africa, le premier dans l’histoire de son pays le Tchad, il a confi…
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Pour un cinéma penséA l’occasion du festival d’Apt, une rencontre amicale où l’on explore les tendances actuelles des cinémas d’Afrique et les enjeux. Tu aimes parler pour les cinémas d’Afrique de « cinéma de la schizophrénie ». Pourquoi ? J…
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Apt 2004 : festival, mode d’emploi.Un festival important est en train de naître. Le deuxième Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt représente un modèle de convivialité et d’implication régionale. Quelle potion magique ?Apt est une petite ville de P…
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AbounaOn attendait avec impatience le nouveau long métrage de Mahamat Saleh Haroun. Ses courts métrages révélaient l’acuité d’un regard teinté d’humour et d’un sens aigu du suspens. Il avait récemment développé avec son premie…
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Abouna, éloge du respectQu’est-ce qui t’a poussé à aborder un tel sujet ? Le phénomène se développe de plus en plus au Tchad : tous les matins, des communiqués de recherche sont passés à la radio nationale par des femmes dont les maris sont pa…
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Cannes 2002 au jour le jourJeudi 16 et vendredi 17 mai Aller au cinéma dans ce festival est comme entrer en religion : on laisse le soleil et le bleu de la mer pour écouter dans des salles obscures le visage tourmenté du monde et l’interrogation …
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Fespaco 97 : les courts valent le détourLes courts métrages présentés au Fespaco sont souvent comme un bain de jouvence : c’est là que de jeunes (ou moins jeunes) réalisateurs proposent leur rénovation de l’écriture et de la thématique. La cuvée 97 ne déçoit p…
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