Tous les articles en lien avec Sac la mort, d’Emmanuel Parraud
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Le modèle nigérian de la vidéo domestique est-il exportable ?Cette étude a été réalisée dans le cadre d’une évaluation de la coopération française en matière de cinéma en 2002. La note rédigée en 2001 par Thomas Milan, chargé de mission audiovisuel auprès du Service de coopératio…
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Edito 57» La rentabilité est humaine, mais il ne faut pas que cela nous mette à genoux. » Aminata Sow Fall (dans ce dossier)Des militants. C’est ce que sont les éditeurs africains et tous ceux qui se battent pour que le livre s…
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Mille moisVoilà un film qui nous emmène avec lui : acceptons la ballade, elle vaut le coup. Elle n’est pas touristique. Les quelques paysages sont arides et durs, bien que terriblement beaux. Elle n’est pas explicative non plus : …
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Lussas 2003 : le droit à l’invisibilitéLes Etats généraux du film documentaire de Lussas (17-23 août) étaient cette année encore un passage estival obligé pour qui souhaite découvrir et réfléchir sur le film documentaire. Cette édition 2003 a été marquée par …
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Edito 56Le 7 août 1960, la Côte d’Ivoire se réveille prise au piège de ses frontières. Le concept européen d’état-nation (étau-nation ?) se referme sur elle, imposant à sa population un simulacre de décolonisation sous le masqu…
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« La Côte d’Ivoire m’habite »Isabelle Boni-Claverie tourne à Marseille Pour la nuit, qu’elle voulait d’abord tourner à Abidjan. Alors que le cinéma ivoirien tourne au ralenti, regard d’une jeune cinéaste et romancière ivoirienne sur la création et s…
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Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois : la mémoire de l’Afrique en questionsDu 16 au 19 octobre 2003, le rendez-vous annuel des historiens avait choisi cette année l’Afrique pour thème. On sait à quel point le petit milieu des « africanistes » est traversé de débats et regroupé en écoles. Blois se…
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Référence Sembène» Beaucoup de cinéastes africains n’ont pas compris tout son message » dira Gaston Kaboré. Il est vrai que l’on rencontre beaucoup de monde sur le tournage au Burkina Faso de Mooladé¸ troisième volet du triptyque consacr…
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Diffusion, promotion et distribution des films francophones : réalités et perspectives.Cela avait commencé le 2 octobre 2002 avec un colloque au même château de Namur sur » la circulation de la production cinématographique francophone » et avait été poursuivi au festival de Cannes en mai 2003 avec une renc…
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Un rêve algérien» Le rêve d’Henri Alleg, pourrai-je l’en exhumer ? » Lledo demande à Alleg de l’accompagner en Algérie. Pour exhumer le rêve. Celui d’une Algérie vraiment indépendante. L’Algérie, Alleg y était depuis 1939, à l’époque où…
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Anetina donne de l’espoirPour qui avez-vous fait ce film ? Pour toute personne qui souhaiterait dépasser ses a priori. Pourquoi être allé au Burkina plutôt qu’au Sénégal ? Il est peut-être plus aisé de parler de l’autre Vous faites vous-mê…
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« Traces, empreintes de femmes »Cela commence, sans commentaire introductif, par des mains, des pieds, qui malaxent la matière, l’étalent sur un mur. On sait dès le départ que ces plans fixes élégamment agencés sur une musique répétitive et rythmée en …
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La critique n’est pas jugementSollicité à participer au débat sur la critique organisé par la Guilde au festival de Namur 2003 et lisant les articles destinés au bulletin diffusés à cette occasion, conscient qu’ils soulèvent des divergences au sein m…
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« Par son amour il permet l’amour des autres »Vous dites dans le dossier de presse être parti de la honte et de l’impuissance que vous avez ressenti face à ce qui se passait et se passe encore dans votre pays. Là, on part dans une discussion politique alors que c’…
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» Je voulais que la peau parle ! «Pourquoi ce titre, » Le Jardin de Papa » ? C’est l’Afrique, dans la tête de certaines personnes : les colons ou les fils de colons qui considèrent l’Afrique comme un jardin privé où ils peuvent tout faire mais aussi cer…
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Le Jardin de Papa» Jean était quelqu’un capable de porter une femme » : lorsqu’il l’emmène en voyage de noce au Sénégal, pays où il a vécu et dont il lui a beaucoup parlé, cette femme amoureuse ne met rien en cause de son bel amant. Il e…
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Le Soleil assassinéLa mer s’étale au grand soleil dès les premières images. Visible par les fenêtres, elle » s’encadre » pour reprendre l’expression de Braudel dans L’Histoire de l’Algérie et l’iconographie. Elle marquera tout le film. Cet…
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Namur 2003 : la résistance francophoneVoici deux ans qu’on ne parle plus que du respect de la diversité culturelle. L’enjeu est de taille face au rouleau compresseur américain mais le contenu de cette diversité évolue dans un flou artistique soigneusement en…
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Le festival du film de Zanzibar a couronné « Histoire de tresses »Du 28 juin au 12 juillet 2003 s’est tenu à Stonetown, le capital de Zanzibar (Tanzanie), le Zanzibar International Film Festival (« the festival of the Dhow Countries »). Parmi les films primés, une découverte : « Histoire …
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Zimbabwe, de la libération au chaosLe film commence par une sentence terrible : « Ce film sera interdit et moi condamné à l’exil ». Car ce qu’il contient ne sera pas accepté dans le Zimbabwe de Robert Mugabe. Et pourtant, pour Raeburn, Mugabe était un vrai…
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Voyage au pays des peaux blanchesRevoici Baba, » l’enfant noir » du film de 1995, qui a maintenant 22 ans et est invité à parcourir la France pour rencontrer les élèves des collèges ayant visionné le film de Laurent Chevallier. Le cinéaste en profite po…
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Tanger, le rêve des brûleurs« Il faut aller à la rencontre de son destin ». Les choses sont posées dès le départ du film : le propos de Leïla Kilani n’est pas sociologique mais parfaitement subjectif. Elle s’intéresse à une ville qui est un butoir et…
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Simon et moi (Simon and I)Il y a quelque chose d’extrêmement émouvant dans « Simon et moi », c’est cette façon très personnelle de raconter l’Histoire. C’est bien d’Histoire avec un grand « H » qu’il s’agit : le combat de militants d’un mouvement de …
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Mozambique, journal d’une indépendanceLa documentariste Margerida Cardoso avait déjà traité de la révolte face à l’histoire coloniale portugaise dans le beau Natal 71 (cf critique sur le site). Voilà qu’elle traite ici de l’indépendance mozambicaine de façon…
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Ma vie en plus (It’s my Life)Ce documentaire de la série « Steps for the future » (www.steps.co.za) suit pas à pas Zackie Achmet, un activiste sud-africain d’origine indienne dans sa lutte contre les industries pharmaceutiques pour légaliser les médic…
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L’Esprit de MoptiPour qui a pu savourer les heures matinales au bord du fleuve où les grandes pirogues colorées entassent marchandises et passagers, Mopti reste une expérience inoubliable. Mais il faudrait des mois pour dépasser l’impres…
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L’enfant noir» L’Afrique doit chercher une certaine Rédemption, disait le regretté cinéaste guinéen David Achkar. Elle doit se confronter à son propre mal. Mon film (Allah Tantou) marche bien aux Etats-Unis auprès des jeunes étudiant…
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Le Sexe des mortsDans L’influence qui guérit (Ed. Odile Jacob, p. 332), Tobie Nathan résumait la position de l’ethnopsychiatre : respecter le patient en respectant ses divinités, ses manières de faire, ses docteurs, ses objets de culte e…
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Un cri de colèreLe réalisateur de « Jit » et de « Home Sweet Home » commet avec « Zimbabwe, de la libération au chaos » un acte politique aux fortes implications personnelles puisqu’il le condamne à l’exil. Itinéraire d’un homme engagé.On sen…
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à propos de Tanger, le rêve des brûleursC’est votre premier film et un coup de maître : qu’est-ce qui vous a amené au cinéma ? Je suis historienne de formation. Ce film était porté par la grâce : je l’ai écrit comme une obsession, une évidence. Je n’ai jamais…
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Facteur Toubab« Il filme pour Yelli » : avec sa caméra, François Christophe fait le lien entre Yelli, émigré en Italie et sans papiers, ne pouvant revenir, et sa famille au Sénégal. Tout ce qui est dans cet échange où le film se fait le…
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Et les arbres poussent en KabylieDans Algérie, la vie quand même, Djamila Sahraoui retournait dans le « bled » où elle a grandi pour saisir la vie des jeunes à l’époque des massacres et du terrorisme d’Etat qui tue l’espoir. On y voit les jeunes « hédistes…
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Amours zoulousEmmanuelle Bidou, mariée à un musicien zoulou dont elle a un enfant, parle la langue du Natal. Cela ne fut pas rien dans la réussite de son film-témoignage sur les femmes d’un village qui restent seules onze mois de l’an…
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Agadez Nomade FMDes femmes pilent, des dromadaires passent Dans le quotidien s’inscrit une radio locale, que chacun écoute en vaquant à ses occupations. Les reporters de Nomade FM chassent l’info : habitat traditionnel, réunion des not…
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Casablanca CasablancaCasablanca Casablanca est typique des films qui confondent énoncé et énonciation. Non seulement tout est dit, mais dès qu’une action a fini de démontrer ce qui devait être dit, la morale en est tirée dans une conversatio…
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Ames sœurs (Riches)Malgré d’évidentes intentions pédagogiques, « Riches » émeut et convainc. L’enseignante Molly dégage une belle énergie dans sa tentative de s’ancrer dans son pays d’accueil après avoir quitté l’Afrique du Sud de l’aparthei…
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Le temps suspendu (Hangtime)Quand la détermination sociale empêche d’espérer sortir de son rang sans un miracle, ne reste plus que la loterie ou le sport Ou bien vendre son âme au diable, comme la légende que raconte Robert Johnson dans le film. …
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RayaUn brin de sociologie (le milieu indien en Afrique du Sud) et de morale (faire confiance en son enfant) habillent le message asséné par ce film au scénario fort prévisible : le crime ne paie pas (en l’occurrence, dealer)…
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entretien d’Olivier Barlet avec Imunga Ivanga (Gabon)Renaissance du cinéma – Le fait que j’ai disposé d’une bourse de l’Etat gabonais, pour financer mes études à la FEMIS (1) dénote un certain intérêt pour le cinéma de la part de celui-ci. D’ailleurs, je ne suis pas le s…
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entretien d’Olivier Barlet avec Fadika Kramo-Lanciné (Côte d’Ivoire)Galères Entre mes deux long-métrages, Djeli (1) et Wariko (2), il y a douze ans d’écart. Aucune structure ne me permettait de démarrer la production en Côte d’Ivoire. La télévision nationale aimait le scénario mais n’os…
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RachidaEn quelques images, l’ambiance est là. Rachida a une vingtaine d’années, institutrice à Alger. Un ancien élève veut l’obliger à déposer une bombe dans son école. Elle refuse et on l’abat, sur place. Elle s’en tirera, s’é…
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L’urgence… et aprèsKanembwa, Tanzanie. Depuis 1994, des réfugiés burundais y sont parqués dans un camp s’étendant sur 10 kilomètres. D’autres arrivent chaque jour par petits groupes. Mais ce ne sont pas des images terrifiantes et esthético…
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Les Maux de la faimComme dans L’Afrique en morceaux, son remarquable documentaire sur l’Afrique des Grands lacs, la documentariste Jihan El Tahri ne s’encombre pas de soucis de création. Son but est essentiellement pédagogique : trouver le…
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Edito 55Rappelons les faits. Le 16 décembre 2001, le régime Ratsiraka magouille, corruption, intimidation est mis en minorité par le maire de la capitale malgache, Marc Ravalomanana, qui se présente comme un homme pragmatiq…
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Cannes 2003 : mobilisation générale !Faiblesse de production oblige, les sélections cannoises ne comportaient qu’un film centrafricain et deux marocains. Pourtant, des systèmes d’aide existent. Mais alors même que tous se mobilisent contre le rouleau compre…
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Nouveaux filmsDans chaque numéro d’Africultures, le guide succinct des films sortis en France. On trouvera sur africultures.com les critiques complètes des films ainsi que les interviews avec les réalisateurs et acteurs, à consulter d…
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Racines lointainesVoilà une idée saugrenue : chercher en Mauritanie un arbre qui pousse dans le jardin de sa petite villa belge. Mais voilà une idée géniale : l’évidente métaphysique de la question ne peut entraîner que des réponses du mê…
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Moro no BrasilCela commence dans la neige et le vent. Juste quelques instants pour placer le réalisateur, frère d’Aki Kaurismäki, primé à Cannes pour L’Homme sans passé et dont il a produit les premiers films. Mika, sa passion, en deh…
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Al’lèèssi – une actrice africaine» Je suis la fille de l’eau, le fleuve ne peut pas m’avaler « . Zalika Souley puise dans son origine l’indiscipline qui lui permettra malgré le qu’en dira-t-on d’être la grande actrice du cinéma nigérien. » Si les insulte…
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entretien d’Olivier Barlet avec Rahmatou KeïtaComment en êtes-vous arrivée à la réalisation ? Je suis journaliste et écrivaine, ainsi que reporter pour la télévision (France 2, Arte, la 5ème). J’ai présenté des émissions, été chroniqueur, j’ai fait des documentair…