Tous les articles en lien avec Un divan à Tunis, de Manele Labidi
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Les Passionnées du cinémaL’introduction du film en donne le ton : une implication de la cinéaste qui se filme en train de choisir ses vêtements, sa coiffure, puis se met en scène en train de rechercher en bibliothèque les traces des premières fe…
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Et après…« Et après » ressemble à une roue tournant inexorablement. La roue du fric et des trafics en tous genres, à commencer par celui des êtres humains, ceux qui entreprennent le grand passage vers l’Europe, mais aussi ce qui f…
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Les Années de l’exilLe départ est accrocheur. Ces deux policiers qui vont chercher un révolutionnaire qui se cache dans un village perdu dans la montagne forment un duo évoquant immanquablement Laurel et Hardy. L’humour du geste s’allie à c…
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L’enfer sous terre (Hell… below)1942, l’armée britannique entend gagner la bataille d’El Alamein. Un colonel s’allie à un arriviste local pour expulser les Bédouins de leurs terres et les transplanter non loin de champs de mines. Le Bédouin Ghaby est r…
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La VoisineRéalisé avec le soutien de l’Année 2003 de l’Algérie, ce film a un programme, énoncé à la fin : « Comment vivez-vous ici ? » La réponse est : « en vérité ». C’est à la fois tout son intérêt et sa limite. L’arrivée de la bel…
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L’Attente des femmesVoilà un film dont on peut interroger la nécessité. En se creusant la tête, on peut lui trouver une éventuelle légitimité dans le rappel de la cruauté du traitement fait aux femmes dans les régions reculées : esclave enf…
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Jugement d’une femme« Jugement d’une femme » est construit sur une volonté démonstrative : à la fois dénoncer l’aliénation proprement juridique de la femme, à laquelle sont déniés les droits fondamentaux de la justice dans le droit marocain e…
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Jours de SadateAu festival de Carthage 2002, Jours de Sadate était présenté dans le cadre d’un hommage à l’acteur Ahmed Zaki (qui avait déjà reçu en 1992 le prix du meilleur acteur). La salle bourrée à craquer du Colisée lui réserva un…
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Hamady, « l’enfant sacrifié »Ce n’est pas la première fois que le cinéma dénonce l’exploitation par certains marabouts sans scrupules des enfants talibés qui leur sont confiés. Dans Haramuya, le burkinabé Drissa Touré en dressait un portrait caricat…
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Fièvre (Harara)Brillant film de fin d’études, Fièvre puise dans le monde des fantasmes de l’image publicitaire et du sado-masochisme au cinéma. Il en utilise les ficelles pour servir une simple histoire d’amour : une femme se met en sc…
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Faat Kine : Sembène s’expliqueSembène Ousmane, doyen et figure historique de la cinématographie subsaharienne, répond aux questions posées lors de la conférence de presse au Fespaco sur le premier volet de sa trilogie Héroïsme au quotidien, Faat Kine…
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Afrique je te plumeraiRéalisé il y a dix ans, cet amer réquisitoire n’a pas pris une ride. Bien sûr, l’Histoire reste ce qu’elle a été : centré sur le Cameroun, le film évoque la colonisation, le travail forcé, les tirailleurs et les désillus…
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SoifL’auteur de Femmes et femmes, peinture de femmes dans le Maroc d’aujourd’hui qui y avait rencontré un franc succès, situe cette fois son film à la fin de l’époque coloniale. Encore une glorification du combat contre le …
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Editorial« Ma danse et mon rire, dynamite délirante, t’éclateront comme des bombes ». Léopold Sédar Senghor uvre poétique, Le Seuil, rééd. 1990, p. 224.Le footballeur camerounais Roger Milla esquisse quelques pas de makossa en p…
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Namur 2002 : un repli sur le Nord ?Namur est un pèlerinage. Chaque année en début d’automne en terre wallonne, cette année avec un beau soleil, ce festival réunit avec d’impressionnants moyens (150 films, 200 invités, 150 accrédités professionnels et 200 …
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El KotbiaLeïla coupe des oignons qui la font pleurer. Elle s’approche de la fenêtre et se met à chanter de sa belle voix avec la radio un air mélancolique… On se demande si El Koutbia n’a pas effectivement la mélancolie pour pr…
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Rwanda, récit d’un survivantLe film reprend ce que dit le livre (cf l’article d’Abdourahmane Waberi sur cet ouvrage, publié dans Africultures 51), témoignage d’un rescapé du génocide que la directrice du Centre culturel français de Kigali et les pa…
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Mon père, c’est un lion (Jean Rouch pour mémoire)Pour le simple plaisir de revoir une dernière fois Jean Rouch dans cette salle aux fauteuils très rouges et très usés du Musée de l’Homme en perdition, et qui, en racontant un souvenir d’enfance sur son père, rappelle qu…
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Le Retour de la main habileLe retournement est bien sûr de montrer ici un immigré qui ne veut pas rester alors que tant d’Africains ne rêvent que de quitter l’Afrique. « Comment peux-tu abandonner un boulot et une belle femme pour un rêve en Afriqu…
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Le Miroir du fouPire encore que « Le Septième ciel », ce film sombre dans une écriture contemplative où longueur des plans, musique languissante, panoramiques sur paysages désertiques (au demeurant magnifiques) et regards profonds tentent…
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à propos de Les Pygmées de CarloUn préalable : votre référence à Marco Ferreri, signalée en fin de film par une dédicace : » A Marco « . Qu’est ce qui vous lie à lui ? Le film est inspiré d’une histoire vraie. Marco m’avait envoyé en Afrique, pas au Ca…
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Colloque au festival du film francophone de NamurLa circulation de la production cinématographique francophone : un enjeu pour la diversité culturelle. (notes personnelles prises durant le colloque et qui n’engagent nullement les organisateurs)Henry Ingberg, secrétair…
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Aux frontièresUn enfant fou s’enfuit dans un cimetière. L’image ne nous quittera pas dans ce film de folie et de ruines, tentative d’appréhender un territoire de l’extérieur, de ses frontières : la Palestine. La réalisatrice entrepren…
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Lussas 2000 : Carnet de notes aux Etats généraux du film documentaire de Lussas, 20-26 août……Limité par le temps, je n’ai passé que quatre jours à Lussas. La programmation de cette année n’intégrait que très peu de films ayant rapport avec nos problématiques (patience cependant : il y en avait !). Mais Lus…
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« Tam-Tam a travaillé à amener la culture à la Cité »Pour parler politique, suivons le monde des insectes. Le roi araignée ne cherche qu’à dominer ses semblables. Il y parviendra mais cela lui sera fatal Car dans le royaume des insectes, les fourmis sauront réagir. Mêlant…
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Danser l’espoirLe feu : c’est bien ce qui anime le groupe Ngoma wa Kongo. D’entrée, quatre musiciens font résonner les bruits de la forêt, à la fois accueillants et menaçants. Très vite, danseuses et danseurs font vibrer leurs corps au…
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Tout le monde en parleQuel arrêt propose le point virgule ? Une respiration dans le flot de la vie ? Phrase en devenir ou arrêt ? Le commandant Zenouka doit diriger le peloton de la mort contre son frère d’arme le colonel Adinonso. Cela l’arr…
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La distance carnavalesque, par la Cie Ngoti (Cameroun)Le texte de Mercedès Fouda comporte-t-il cette interprétation carnavalesque ? Non, ce fut mon premier problème. Le texte est très réaliste, dépeignant les personnages tels qu’on les voit au quotidien. Le détour d’une lo…
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La porte de la conscienceUne panne de voiture oblige un colonel à chercher refuge dans une maison isolée. Une femme y habite, dont on apprendra qu’elle s’y est retirée après des horreurs de la guerre où elle a été violée et a vu son enfant brûlé…
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sur Royaume bot, pays sotPour traiter des affronts aux règles démocratiques, les Bivelas se situent dans le Loanga où toutes les astuces sont bonnes pour revenir à l’ancien régime. Mais la révolte gagne. Une scène de ménage en sera le théâtre, o…
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sur Je plaide coupableBadimungu est un journaliste révolté : il a le culot de décrire et dénoncer les injustices quotidiennes. Car rien ne va dans ce » pays de confusion » et c’est par le rire que chacun peut en prendre distance et désirer le…
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Carré Blanc» On commence ? » Chris et Dieudonné sont face au public. Le texte est de leur cru, et cru à souhait, déjanté même. Ces deux clochards ne cesseront de s’invectiver, d’échanger jeux de mots, calembours, connivences et in…
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Le théâtre sort du plexus !Rencontre avec l’un des créateurs de l’historique compagnie Théâtre des Intrigants qui, dans un quartier déshérité en marge de Kinshasa, poursuit depuis 20 ans un travail artistique aussi remarquable que souterrain.D’où …
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2000 : 5ème Biennale des cinémas arabes à Paris.vendredi 30 juin 2000 Ce ne peut pas être un hasard : le premier film a être projeté à la Biennale (en dehors de l’excellent « La Saison des hommes » de Moufida Tlatli en soirée d’ouverture, dont nous avons déjà dit tout …
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LillianIl y a quelque chose de Bresson chez David Williams, cette façon de refuser sans cesse de trop en dire, de chercher la bonne distance qui permet à l’être de s’exprimer sans induire le spectateur vers l’identification, la…
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ThirteenNina a 13 ans et si le titre du film insiste sur ce point, c’est sans doute parce qu’elle ne se comporte pas comme une jeune de 13 ans. Entre sucer son doigt quand elle est troublée, ses silences et sa passion des voitur…
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EditorialHala halele hala Mwambwa hale kashindana Ushindano mndru wa mroni Badi yeudjonongoza Celui à qui on dit un conte ne doit jamais le discuter S’il le discute, il ira en enfer Sauf si c’est pour me corriger Formule d…
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KhiamUn camp de détention créé par Israël dans la « zone de sécurité » du Sud-Liban en 1985 et administré par l’Armée du Liban Sud. Un lieu de non-droit. Pour documenter le quotidien de la torture, de l’arbitraire, de l’humilia…
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Toucher tous les publicsRencontre avec Magda Wassef, déléguée générale de la Biennale des Cinémas arabes à Paris, sur la question du public.Quel bilan pour cette 6ème Biennale ? Je pense que c’était une bonne année, un bon cru, un public nombr…
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Colloque 2002 : L’enjeu scénario dans les co-productions euro-arabesLaurent Delmas, rédacteur en chef du magazine Synopsis : Le retour du scénario (introduction) Le scénario a été dévolarisé par les attaques de la nouvelle vague., bien que Truffaut et Chabrol par exemple se soient pris …
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à propos de RachidaEn installant tout de suite le drame, vous faites un choix d’entrée, celui de dire plutôt que d’expliquer. Oui, car je ne détiens pas les tenants et les aboutissants de ce qui se passe. Ce que je détiens, c’est la vie a…
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Cannes 2002 au jour le jourJeudi 16 et vendredi 17 mai Aller au cinéma dans ce festival est comme entrer en religion : on laisse le soleil et le bleu de la mer pour écouter dans des salles obscures le visage tourmenté du monde et l’interrogation …
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Cannes 2001, au jour le jourJeudi 10 mai 2001 Laissons de côté les flonflons french cancan de l’ouverture que Libération titrait à juste titre french concon. Cannes s’éveille doucement au festival. Comme chaque année, le plein ne se fait que le we…
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Cannes 2000, au jour le jourCarnet de bord subjectif mais attentif du festival.Le jeudi 11 mai 2000 D’abord arriver à garer la voiture. Ce n’est pas encore le Cannes des grandes foules du week-end mais l’ambiance y est : journalistes pressés coura…
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Fespaco 1997 : le développement sera culturel ou ne sera pasDe retour du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, Olivier Barlet propose une analyse des tendances actuelles de la cinématographie africaine à partir des longs métrages de la compétition.Lor…
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Room to rentA Londres, un jeune égyptien écrit des scénarios. Il a du talent mais du mal à émerger. Pourtant, à chaque fois qu’il trouve chambre à louer, une nouvelle aventure commence Room to rent, de Khaled El Hagar (Egypte) est …
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Doulaye, une saison des pluiesUne élégante tentative de rencontre entre deux mondes comme entre le souvenir d’enfance et la réalité d’aujourd’hui. A la recherche d’un ami de son père au Mali, Imbert se laisse heureusement bousculer par ses rencontres…
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Cinémathèque africaine : la route est longueA l’occasion du Fespaco 97, rencontre avec Ardiouma Soma qui dirige la cinémathèque africaine de Ouagadougou : bilan et perspectives.Il y a urgence ! Des films se perdent et c’est la sauvegarde du patrimoine culturel afr…
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Fespaco 97 : les courts valent le détourLes courts métrages présentés au Fespaco sont souvent comme un bain de jouvence : c’est là que de jeunes (ou moins jeunes) réalisateurs proposent leur rénovation de l’écriture et de la thématique. La cuvée 97 ne déçoit p…
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sur le tournage de La GenèseBakary Sangaré J’ai commencé le son au cinéma sur Ta Donna avec un ingénieur en radio-électricité qui n’avait pas comme spécialité la prise de son cinéma. C’est avec Martin Boisseau sur Guimba que j’ai commencé à prendr…