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Tous les articles en lien avec Nimrod : pour une littérature chlorophyllienne

  • Ahmadou Kourouma ou la confusion de deux ordres
    Le rire est son idiolecte. Il pouffe en guise de réponse, glousse quand on l’interroge, s’esclaffe dès qu’on se prépare à le contredire. C’est l’adulte qui, une fois encore, se révèle être la parfaite incarnation bergson…
  • Afrique. Paroles d’écrivains
    Il n’est pas toujours évident de faire parler les écrivains, notamment lorsque ceux-ci sont parfois enfermés dans des carcans d’appartenances géographiques qui tendent à faire passer au second plan leur travail littérair…
  • Marie Ndiaye, cette femme
    Elle aurait aimé le lui dire avec une légèreté à peine grondeuse, comme si cela n’avait été qu’une forme de l’humour un peu rude de son père, et qu’ils en sourient ensemble, lui avec un rien de contrition.              …
  • Gaston-Paul Effa : qu’est-ce qu’être africain ?
    Je ne suis rien que cela : la trace en moi de ma vie passée. Gaston-Paul Effa.L’année dernière, je projetais de reprendre ma chronique avec Nous, enfants de la tradition du Camerounais Gaston-Paul Effa. Mais c’était san…
  • La Nouvelle Chose française
    Nimrod nous propose ici une réflexion sur le statut de l’écrivain francophone, terme qu’il abhorre parce qu’il est plus affaire de politique et d’hégémonie culturelle que de poétique et d’écriture : « Il faut dire que la …
  • Le Départ
    Tout écrivain rêve. Bon nombre d’entre eux aimeraient écrire l’œuvre d’une vie, en un volume. Or, la littérature, comme mœurs des gendelettres, ne se prête guère à cet improbable calcul. Écrire au sujet de  » l’horizon « …
  • Cheminements. Carnets de Berlin (avril-juin 1999)
    Ma mémoire est un palimpseste. Il est plein, le parchemin ; mais aussi, aujourd’hui comme hier, en attente et prêt à accueillir une nouvelle écriture et, donc, à enfouir un autre texte, une fois de plus. Au devoir d’accu…
  • Vers le sud
    « Des fois, je me dis que toutes ces histoires de classes sociales, c’est de la vraie merde…Pourquoi ce serait mieux qu’elle baise avec un petit con qui a un nom ? De toute façon, je ne distingue vraiment personne ici. Po…
  • Le Goût des jeunes filles
    Je suis particulièrement attiré par les femmes. D. L.Un prince au bord’elles Ils sont comme ça, les garçons élevés par les femmes : farceurs autant que facétieux, joueurs et bourrés de reconnaissance pour la vie, et po…
  • Suburban blues
    – C’est exact ! Si ce n’est l’un, c’est donc l’autre. Nous habitons tous les deux rues Jean-de-La-Fontaine. (…) Tchao, man. ! Jah bless, et que rien ne blesse ! ainsi qu’on le dit. Yémy Femmes, Ada vous cherche. Femmes…
  • Voici le dernier jour du monde de Gaston-Paul Effa et Rue du Faubourg Saint-Denis, de Louis-Philippe Dalembert
    Voici le plus beau jour de ma vie, car je vais au livre. Je sais que ma destinée, si singulière, finira dans un livre. Je meurs comme un livre se ferme. (…) Je meurs, mais je tranche. G.-P. Effa Elle souffrait comme c’…
  • Honteuse France
    Encore un incendie, encore un bûcher des corps noirs, des chairs flambées au bas des escaliers Comme on flambait jadis les sorcières. C’est le printemps, c’est l’été. L’hospice des pauvres ne vaut certes pas le Théâtre…
  • Le Goût des jeunes filles
    Je suis particulièrement attiré par les femmes. D. L.Un prince au bord’elles Ils sont comme ça, les garçons élevés par les femmes : farceurs autant que facétieux, joueurs et bourrés de reconnaissance pour la vie, et po…
  • Lyriques amoureuses-3812
    ///Article : 3812…
  • du Climat de peur de Wole Soyinka à Rue Félix-Faure de Ken Bugul
    Presque uniformément la peur sortait d’une chaîne de fabrication d’État… Wole Soyinka Cette énergie, c’était ce qu’il fallait pour que l’être humain survive à la vie. Ken BugulLes écrivains sont des météorologues. D’a…
  • Mon Dieu, que vous êtes vulgaire !
    ‘Mon Dieu, c’est un alexandrin !’Voilà plutôt la réaction que j’ai eue après avoir lu la première phrase du texte de Nimrod : ‘les Narcisse que nous sommes ont besoin de louange.’Ma deuxième réaction, immédiate elle auss…
  • Le fol amour de soi
    La douceur est grande de s’admirer, – de se convenir, – de répondre et satisfaire soi-même exactement… Et nous en demandons les moyens et la certitude aux autres. Nous les supplions qu’ils nous accordent les motifs et l’…
  • Écrire les racines, écrire l’horizon
    Là où le jeune Nimrod scrutait l’horizon, le petit Raharimanana fouillait dans la bibliothèque de son père. Adultes, ils nous livrent quelques souvenirs d’enfance et méditent sur l’exil, l’écriture et la langue.Le titre …
  • La douleur des mots
    Devant nous, il reste à construire un nouveau pays… synthèse des riches lignées culturelles dont nous avons hérité… Il ne sera pas nécessairement noir, mais il sera africain. ALBERT LUTHULI, Prix Nobel de la paix 1960….
  • Ecoutons les chansonniers !
    Révélé au grand public en 2001 par son roman Les Jambes d’Alice (Actes Sud, 2001), Nimrod est avant tout un poète. Il est également un critique littéraire, auteur d’un remarquable Tombeau de Léopold Sédar Senghor (Le tem…
  • Verre cassé
    que l’heure était désormais à l’écrit parce que c’est ce qui reste, la parole c’est de la fumée noire, du pipi de chat sauvage A. M. » La conversation de la mémoire  » De fait, les écrivains devraient aborder les questio…
  • Peuls
    On les disait beaux comme des anges, intelligents comme le bon Dieu et méchants comme le diable. ? Et depuis, c’est ainsi chez les Peuls : celui qui est mon frère, je le fuis, celui qui porte mon sang, je le tue (…) …
  • Ahmadou Kourouma : Noblesse oblige
    I Vaillant chasseur il était, une sorte de Nimrod en pays malinké. Tel qu’en lui-même fondu dans un bronze tout à la fois inaccessible et proche, ainsi l’habille la photo d’Ulf Andersen. Jusque-là il s’était manifesté à…
  • La critique des écrivains
    La nature des lunettes n’est-elle pas d’être personnelle, subjective ? (1) Léopold Sédar SenghorAndré Breton, le pape des surréalistes, a pratiqué tout le long de sa vie – et ce au bénéfice de la cause qui lui importait…
  • Là d’où je viens
    Je ne sais pas où je vais. J. M. » J’ai trente-sept ans. Je suis au milieu de ma vie. On dit qu’à partir de là, la descente commence « . Ainsi se confie Yasin, écrivain anglo-soudanais, le double de Jamal Mahjoub. La phra…
  • L’Homme qui marchait vers le soleil levant
    …Seule la chair était demeurée dans la maison de prière. TH. M.À l’origine, une épopée est un récit composé en vers. Ainsi Homère avec L’Illiade et l’Odyssée. Plus près de nous, il y a la légende de Soundjata. Le charme…
  • Chirundu
     » Un de ces jours tu vas rire à la figure du soleil et il va te rendre aveugle « . Es’kia MphahleleLes hasards de l’édition mettent sous mes yeux deux auteurs de la partie de l’Afrique qui nous a donné deux Prix Nobel de…
  • La servitude volontaire de l’écrivain africain (3)
    Ce qui advient dans l’écriture, au-delà de ce qui est dit, serait-ce un devenir femme, un devenir minoritaire ? Que l’on soit homme ou femme, écrire nous rend solidaires des minorités ; tout écrivain est déjà un Juif, un…
  • La servitude volontaire de l’écrivain africain (2)
    Ne tarde pas trop. Apprends vite. Erick Orsenna, Madame Bâ. Haïr c’est s’exclure du champ des valeurs pour lesquelles il nous importe d’agir.Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre Histoire ne nous appartient pa…
  • La servitude volontaire de l’écrivain africain
    Aujourd’hui, on s’accorde à dire que la création est un état de crise. Ce terme désignait chez les Grecs la  » phase critique  » d’une maladie. Nous devons à la médecine l’activité qui, en France, s’illustre dans le champ …
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