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Tous les articles en lien avec Les revers de notre civilisation

  • Koffi Kwahulé :  » J’ai voulu Monsieur Ki aussi tyrannique qu’un alexandrin « 
    Dramaturge reconnu, dont l’œuvre est jouée à un peu partout dans le monde, particulièrement sur les scènes européennes et américaines, Koffi Kwahulé est aussi romancier. Son admirable Babyface (1), distingué par le prix …
  • Daniel Payot :  » L’art se laisse convoquer et inquiéter par l’histoire « 
    Professeur d’esthétique et des théories des arts à l’Université de Strasbourg, Daniel Payot a vécu au Burkina Faso entre 2003 et 2007. De cette expérience est né un essai intitulé L’art africain entre silence et promesse…
  • Les Cauchemars du Gecko
    Cauchemardesque. Telle est la vision de Jean-Luc Raharimanana sur l’état du monde actuel. Il le raconte avec une poésie violente, non dénuée d’ironie, dans Les Cauchemars du Gecko, mis en scène par Thierry Bédard. Contro…
  • Pierre Bouvier :  » Les illusions assimilationnistes dénoncées par Césaire et Fanon laissent place, faute d’alternatives, à un pragmatisme raisonné « 
    Rencontre avec le socioanthropologue Pierre Bouvier, auteur de Aimé Césaire et Frantz Fanon, Portraits de décolonisés.Les points de convergences entre l’œuvre de Fanon et de Césaire sont manifestes à la lecture de votre …
  • Afrique. Paroles d’écrivains
    Il n’est pas toujours évident de faire parler les écrivains, notamment lorsque ceux-ci sont parfois enfermés dans des carcans d’appartenances géographiques qui tendent à faire passer au second plan leur travail littérair…
  • Les soleils des indépendances, un roman fondateur
    À l’occasion du cinquantenaire des indépendances, le salon du livre invite quatorze écrivains des quatorze pays de l’ancien empire colonial français (1). Les Soleils des indépendances, premier roman de l’Ivoirien Ahmadou…
  • Joseph Mwantuali :  » Il est temps de transmettre notre savoir « 
    Le romancier congolais (RDC), Joseph Mwantuali, publie aux éditions Cle un roman orphique, L’impair de la nation, qui pose l’enracinement de l’Africain comme la condition de sa participation au fameux « rendez-vous du don…
  • L’écrivain africain aujourd’hui 
    En vérité la question de l’identité nationale n’est pas si hors de propos qu’il y paraisse. Elle est même au centre de la problématique des écrivains africains d’aujourd’hui. Cela fait quelques années déjà que l’on se p…
  • Théo Ananissoh : « Il ne faut pas craindre de nous voir vivre »
    Rencontre avec l’écrivain togolais Théo Ananissoh à l’occasion de la sortie de son dernier roman « Ténèbres à Midi » chez Gallimard.Lisahohé, votre premier roman paru en 2005 et Ténèbres à Midi sont dans une certaine mesur…
  • Théo Ananissoh et « le nihilisme africain »
    Le titre renvoie au célèbre roman de Conrad : Au cœur des Ténèbres. Je ne sais pas si Théo Ananissoh l’a lu. Je ne sais même pas s’il est un admirateur de Conrad. Ce que je sais en revanche, c’est que les deux récits uti…
  • Les Petits de la guenon
    Dans son roman, Les phalènes consacré aux effets de la loi-cadre en Afrique Centrale, Tchicaya U Tam Si fait dire à l’un de ses personnages :  » Hier est dans les pas de demain « . Cette phrase aurait pu servir d’exergue a…
  • Retour à Tanger
    Dans le cadre du Salon international de Tanger des Livres et des Arts (1), Boniface Mongo M’Boussa a arpenté la ville qui a inspiré bon nombre d’auteurs.Me voici à nouveau à Tanger. Je dis : à nouveau. Invité par le Salo…
  • Avignon 2009 : Festival et histoires de lézards
    Drapé dans sa très haute opinion de lui-même, héritier de la grande histoire du théâtre occidental, fidèle à la tradition théâtrale issue de l’Europe de l’est et à ses amours antiques, le Festival d’Avignon entreprend ce…
  • Koffi Kwahulé et les soleils polyphoniques de Kourouma
    Après un détour quasi initiatique par l’oeuvre romanesque d’Ahmadou Kourouma dont il a adapté deux romans pour une pièce intitulée Fama, Kwahulé s’est engagé dans une écriture romanesque où l’on retrouve la choralité de …
  • Tati-Loutard, « l’élégance dans la modestie »
    À la mort du poète Congolais Tchicaya U Tam’si en 1988, Jean-Pierre Rémy écrivait : « La mort d’un poète est une infime blessure, et je ne suis pas ému par les catafalques dressées dans la cathédrale ; le poète meurt, il …
  • « L’art ne peut pas être figé, si on le fige, l’artiste est mort »
    En Avignon, les festivaliers ont rendez-vous avec les œuvres de Jean-Luc Raharimanana. Thierry Bédard, metteur en scène français, a adapté trois œuvres de l’écrivain malgache : Za, Les cauchemars du Gecko et 47. Les deux…
  • Sembène Ousmane et l’extraversion de l’Afrique
    Dans l’un des chapitres de son essai L’homme précaire et la littérature, consacré à l’imaginaire de vérité, André Malraux trace un parallèle suggestif entre le XIIIe siècle et le nôtre. Les deux, nous dit-il, sont des si…
  • Silence sur 47.
    47 vous dit-elle quelque chose ? 29 mars 1947. Une date. Une simple date. De printemps. De massacre. L’histoire de France n’a-t-elle pas basculé ce jour-là sous les assauts de quelques indigènes armés de sagaie, de lance…
  • Le sacre de Tierno Monénembo
    Tierno Monénembo a reçu le lundi 10 novembre le Prix Renaudot 2008 pour son roman Le roi de Kahel. Sacre mérité pour ce romancier révélé en 1979 par Les Crapauds-brousse publié au Seuil. S’il est reconnu par ses pairs et…
  • Za
    Le dernier roman de Raharimanana force le lecteur à abandonner ses habitudes et à écouter la voix d’un personnage hors du commun. Un livre remarquable.Il y a des silences qui en disent long. Des silences qui trahissent l…
  • « Publier peut être une provocation, mais pas écrire »
    Za, magnifique dernier roman de Raharimanana aura laissé plus d’un lecteur – public ou critique – sans voix. Parce qu’il entraîne ses lecteurs sur d’autres sentiers, Za étonne, perturbe, fascine, rebute parfois. De passa…
  • Za
    Avec Za, son dernier roman, Raharimana « plonge au plus profond des miasmes qui hantent le monde ».On prend la langue à revers, déjà dans la récitation des lettres, de la dernière à la première, et cela nous signale insens…
  • Diaspora et littérature négro-africaine sous bénéfice d’inventaire
    Dans, Le premier homme, roman posthume d’Albert Camus, il y a une scène émouvante : le héros, Jacques Cormery se rend au Cimetière de Saint-Brieuc pour repérer la tombe de son père, mort pendant la première guerre mondia…
  • Za, de Raharimanana
    D’une poignante densité qui ne laissera sans doute pas ses lecteurs indifférents, le dernier roman de Raharimana dénonce – dans un subtil jeu de langage – la situation à Madagascar avec « une cruelle jubilation ».Za, un pè…
  • « Le stéréotype appartient à celui qui le forme, pas à celui qui en est la cible »
    Publié en mai dernier, le rapport global 2007 du Bureau International du Travail (BIT) sur l’égalité au travail, souligne qu’en dépit des avancées majeures, les discriminations au travail persistent et prennent de nouvel…
  • Le labyrinthe de la solitude congolaise : Indépendance Cha cha
    Dans son dernier roman, la romancière française Anne Vallaeys accomplit un retour au pays natal : le Congo qui l’a vu naître et qu’elle a quitté à neuf ans, au lendemain des indépendances.Dans son remarquable essai : Le …
  • Littérature : quand les écrivains occupaient le « terrain » journalistique
    Quels liens entre littérature et journalisme dans les littératures africaines postcoloniales ? Critique littéraire, Boniface Mongo Mboussa propose ici quelques éléments de réponse.Comment envisager les relations qui se s…
  • « L’œuvre de Baldwin est plus que jamais d’actualité »
    Alain Mabanckou, prix Renaudot avec Mémoires de porc-épic (2006) publie un essai, Lettre à Jimmy (Fayard 2007) sur l’œuvre de James Baldwin. Le ton de ce livre (celui de la confidence) sert de prétexte à l’écrivain pour …
  • Tati-Loutard, l’honneur de la poésie africaine contemporaine
    Après avoir salué le Mauricien Edouard Maunick et le Malgache Jacques Rabemenanjara, la maison d’Alioune Diop célèbre le Congolais Jean-Baptiste Tati-Loutard Homme de culture, critique littéraire et artistique, Jean-Bapt…
  • Les belles choses que porte le ciel
    Dans le champ littéraire africain, le monde anglophone s’est toujours affirmé novateur. On se souvient du décapant Ivrogne dans la brousse d’Amos Tutuola, de la remarquable Route de la faim de Ben Okri, ou des fameuses C…
  • « Ne prenons pas Senghor pour ce qu’il n’est pas ! »
    Après avoir célébré Aimé Césaire (1), Daniel Delas – professeur émérite à l’université de Cergy- Pontoise – médite dans une biographie roborative sur l’œuvre de Senghor.Vous avez publié en 1982 (2), une étude critique su…
  • Rencontres « Maintenant l’Afrique ! »
    Diversité, évolutions, influences, auto-productions, exportations des œuvres, coopération interculturelle… autant de thèmes abordés durant la première table-ronde des rencontres. Ce débat fut animé par la haute personnal…
  • « Je crains la volupté verbale »
    Après un premier roman, Lisahohé, traversé par la relation Histoire / mémoire, l’écrivain togolais Théo Ananissoh nous donne à lire avec Un reptile par habitant, un vrai faux polar devenant au fil du récit, une interroga…
  • Une nouvelle région du monde. Esthétique I
    L’an dernier, Edouard Glissant avait publié un essai au titre énigmatique: La cohée du lamentin. C’était une sorte de  » retour au pays natal « , puisqu’il est natif du Lamentin,. Ce livre lui servait en tout cas de prétex…
  • Rencontres « Maintenant l’Afrique ! » : entre amer réveil et lueurs d’espoir
    En attendant la parution du prochain numéro d’Africultures (n°69, à paraître en décembre 2006 et réalisé en partenariat avec CulturesFrance), consacré à l’économie de la culture en Afrique et qui présentera des synthèses…
  • à propos de Sans rancune de Thomas Kanza
    Roman charnière de la littérature du Congo-Kinshasa et précieux document historique, Sans rancune de Thomas Kanza (ancien compagnon de Lumumba), longtemps introuvable, vient d’être réédité par Jean-Pierre Orban.Qui est J…
  • Mémoires de porc-épic
    Mémoires de porc-épic, dernier roman d’Alain Mabanckou vient d’être couronné par le prestigieux prix Renaudot qui lui avait échappé en 2005 – au profit de Nina Bouraoui – pour son roman Verre Cassé.Dans son précédent rom…
  • Presque-Songes – Sari-Nofy
    Exhumation d’un poète Jean-Joseph Rabearivelo (1901-1907) est probablement l’écrivain malgache le plus célèbre. Issu d’une famille noble de l’Imerina, il est fasciné par la littérature française, qu’il découvre au collè…
  • Senghor à l’honneur
    Une biographie et une anthologie mettent le « poète-président » à l’honneur.Par l’ampleur de sa documentation et sa finesse d’analyse, Vie de Léopold Sédar Senghor du professeur Janet G. Vaillant se distingue parmi les nom…
  • Babyface ou la leçon de Koffi Kwahulé
    Le premier roman du dramaturge Koffi Kwahulé est un chant d’amour polyphonique.En France, où les champs artistiques sont généralement compartimentés, il n’est pas toujours aisé de naviguer d’un genre à l’autre. Beaucoup …
  • Une poésie d’initiation
    Lors du Printemps des poètes du 7 au 13 mars 2006 sur le thème le  » chant des villes « , vous serez à l’honneur, puisque votre recueil Gnia est mis en scène par Gilbert Tiberghien. Quel sentiment vous inspire cette électi…
  • Harraga
    Boualem Sansal a fait une entrée fracassante en littérature avec son premier roman Le Serment des barbares (1999) – une charge virulente contre l’Algérie des Islamistes et du F.L.N. Depuis, il a publié L’arbre fou (2000)…
  • « Tchicaya U Tam’si empêchait la littérature africaine de tourner en rond »
    A l’instar de L. S. Senghor, le poète congolais a toujours été un chantre du dialogue entre l’Afrique subsaharienne et le Maghreb. Témoignage du poète tunisien Tahar Bekri.Boniface Mongo : Cette rencontre avec Tchicaya. …
  • La cohée du lamentin. Poétique V
     » Agis dans ton lieu, pense avec ton monde « . Cette maxime de l’auteur ressassée dans plusieurs essais convient au cinquième volume de sa poétique : La cohée du lamentin. Ce titre, inintelligible au non Martiniquais, ren…
  • La place de la littérature dans l’interculturel
    Dans la préface qu’il consacre à votre essai, J.M.G. Le Clezio écrit : « Issa Asgarally n’est pas le produit de la culture française. On peut même affirmer qu’il n’est pas le produit d’une culture purement occidentale. I…
  • Nègre je suis, nègre je resterai. Entretiens avec F. Vergès.
    Les années 90 ont été des années grises quant à la réception d’Aimé Césaire. Il y a d’abord eu le manifeste de la créolité (1989) cosigné par P. Chamoiseau, R. Confiant et J. Bernabé, qui reprochait à Césaire son amour i…
  • Double flamme africaine*-3809
    ///Article : 3809…
  • Lyriques amoureuses-3812
    ///Article : 3812…
  • Le royaume du python
    1. Avant toute chose, je vais tenter de préciser les notions autour desquelles j’articule cette réflexion. Il y a d’abord l’expression  » royaume du python  » qui peut sembler renvoyer à un certain exotisme, voire à une c…
  • Raharimanana, quel qu’en soit le prix…
    Cher Jean-Luc, L’article de Nimrod  » Le fol amour de soi « , publié sous la rubrique  » Rebonds  » d’Africultures, a fait référence à ma contribution intitulée  » Ce soir vous lirez Quignard ou Raharimanana  » parue sur ce s…
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