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Tous les articles en lien avec entretien de Boniface Mongo-Mboussa avec Maïmouna Coulibaly, secrétaire générale de Fest’Africa

  • « Le Rwanda m’a appris à appeler les monstres par leur nom »
    De la honte à la colère, le témoignage de l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop.Vous dites, depuis votre retour du Rwanda en août 1998, qu’il y a désormais pour vous la vie avant et la vie après le Rwanda… Oui, cet…
  • La singularité des génocides
    Présidente de l’Association Internationale de Recherches sur les Crimes contre l’Humanité et les Génocides, Catherine Coquio explore les logiques à l’œuvre dans les génocides et dégage les singularités de celui des Tutsi…
  • Où est passé le Kourouma d’antan ?
    Comparé à ses précédents textes, Les Soleils des indépendances (1968), Monné, Outrages et défis (1990), En attendant le vote des bêtes sauvages (1998), le dernier roman d’Ahmadou Kourouma apparaît comme un livre de ruptu…
  • Une écriture de la passion
    La passion a toujours marqué les notes de lecture publiées par Fayçal Chehat dans Africultures. On retrouve cette passion dans son premier roman : Hommes perdus au pays du cul du diable. Récit d’une amitié et d’une désil…
  • Rwanda : le devoir de mémoire
    Les écrivains africains se sont penché sur le génocide rwandais dans le cadre de l’opération Ecrire par devoir de mémoire parrainée par le festival littéraire lillois Fest’Africa et la Fondation de France. Boubacar Boris…
  • Nouveautés du livre
    Les Nomades, mes frères, vont boire à la grande ourse, d’Abdourahman A.Waberi, Editions Pierron, Sarreguemines, 2000. Dans le numéro 24 de la revue Africultures consacré à la poésie, nous avons déjà attiré l’attention d…
  • Le Postcolonialisme revisité
    Si la notion de postcolonialisme apparaît depuis plusieurs décennies comme l’une des plus fécondes pour les études littéraires et anthropologiques dans les pays anglo-saxons, elle a par contre du mal à s’imposer en Europ…
  • La critique postcoloniale, étude des spécificités
    Seul auteur français à avoir publié sur la critique postcoloniale telle qu’elle est pratiquée dans les pays anglo-saxons, Jean-Marc Moura explique ici en détails quel en est l’intérêt et les enjeux pour la pensée dans le…
  • « Dans le post-colonialisme, il y a l’enjeu du décentrement »
    Dans un précédent entretien (Africultures 13, déc. 1998), Abdelwahab Meddeb en appelait à la levée du refoulé de l’africanité au Maghreb. Il appelle ici en écho à la méditation sur le temps colonial par la réflexion post…
  • Les interrogations du monde noir
    Sur les traces des mouvements nègres en France de la première moitié du XXe siècle, les troublantes persistances des représentations et l’unité que puise le monde noir dans sa mémoire. Lorsqu’on lit votre livre Les Mouv…
  • « La question militaire est au cœur de la relation franco-africaine »
    Et si la quasi-absence de débats sur le post-colonialisme en France tenait à son histoire étroite avec l’Afrique, davantage continuité que rupture ?Il me semble, que dans votre livre République et colonies, vous relisez …
  • entretien de Boniface Mongo-Mboussa avec Sylvie Kandé
    Née à Paris, de mère française et de père sénégalais, Sylvie Kandé, vit actuellement aux Etats-Unis. La question du métissage reste la pierre angulaire de sa démarche d’écriture. Avant de publier Lagon, lagunes, elle a d…
  • Lagon, lagunes, tableau de mémoire
    Sylvie Kandé renoue ici avec le thème du métissage, mais l’aborde cette fois sous l’angle de la fiction. Lagon, lagunes retrace son propre itinéraire en intercalant dans son récit des références historiques, mythiques, l…
  • « La latérite unit les écritures africaines »
    Ancien critique d’art, traducteur de Umberto Eco et romancier, Jean-Noël Schifano dirige aux Editions Gallimard la nouvelle Collection Continents Noirs consacrée aux littératures d’Afrique noire et de sa diaspora.. Son b…
  • Tirailleur tiraillé, une figure littéraire ambiguë
    « Je ne laisserai pas – non ! – les louanges de mépris vous enterrer furtivement. Ah ! Ne suis-je pas assez divisé ? Et pourquoi cette bombe Dans le jardin si patiemment gagné sur les épines de la brousse ? » Léopold Sé…
  • Le tirailleur réconciliateur
    Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre sur les tirailleurs. ? Avant les tirailleurs, l’idée, c’était celle de cet enfant qui arrive par l’eau comme Moïse. Je voulais un peu rajeunir le mythe. Et très vite, je m…
  • Le Fils-Récompense
    Le projet initial de ce roman était de revisiter le mythe biblique de l’enfant miraculeux, qui libère un peuple, le réconcilie avec lui même. Pour mener à bien, un tel projet, l’auteur avait besoin de situer l’action de …
  • Le Temps des poètes
    A l’aube des temps modernes, Hölderlin se demandait :  » A quoi bon des poètes dans un temps de détresse ? « . Cette citation ne sied-elle pas particulièrement à l’Afrique ? Quel est le statut de la poésie et la place du …
  • Léopold Congo Mbemba, entre philosophie et histoire
    Terre de poètes, le Congo cultive trois traditions poétiques : la tradition symbolique marquée par la révolte (Tchicaya U Tam’si), la tradition engagée à la Maïakovski (Maxime N’Debeka) et la tradition intimiste et médit…
  • Fest’Africa
    Tous les écrivains, artistes et intellectuels qui ont participé aux festivités de Fest’Africa sont d’accords sur un point : le professionnalisme de ses organisateurs. Créé en 1993 par deux journalistes africains (Nocky D…
  • entretien de Boniface Mongo-Mboussa avec Maïmouna Coulibaly, secrétaire générale de Fest’Africa
    Comment est né Fest’Africa ? Fest’Africa est né d’une frustration. Nocky Djedanoum et moi, nous nous sommes rencontrés à l’Ecole du journalisme. Il était en 2e année, j’étais en 1ère. Notre frustration était toute simpl…
  • Le pleureur
    Par son jeu permanent entre le réel et l’imaginaire, par sa fascination pour l’oxymore, par ses dialogues à la fois tristes et drôles, voire loufoques, par sa finesse, son sens de l’humour, sa violence, par la noblesse d…
  • Combats pour demain
    Même si cela commence à faire bondir de jeunes écrivains africains qui rejettent à juste titre le culte de la différence, la littérature négro-africaine se présente à son origine, pour reprendre l’expression de Bernard M…
  • Les engagements de L’Harmattan
    Depuis leur création en 1975, les éditions L’Harmattan multiplient les publications, notamment dans le domaine des sciences humaines, des pays du Sud, de la poésie, au point de dépasser 1000 nouveautés par an. Née autour…
  • Privilégier le contact direct
    Pouvez-vous nous faire brièvement l’historique de votre salon ? Notre salon est à sa quinzième édition. Naturellement, il a commencé tout petit. L’année dernière, on a reçu 160 000 visiteurs. On sent de plus en plus l’i…
  • Un peuple invisible pour sauver le monde réel
    A propos de son livre Sartorius et du concept de créolisation face à la créolité.Quelle relation y a t-il entre le titre de votre livre, Sartorius, et son sous-titre Le Roman des Batoutos ? Il y a plusieurs explications…
  • Femme et théâtre
    Le 18 septembre dernier, l’Atelier du Plateau inaugurait sa saison avec une rencontre Africultures, organisée en partenariat avec le Festival des Francophonies en Limousin, autour du thème de la femme et du pouvoir dans …
  • Limoges 99 : sous le signe du voyage
    Errances, le spectacle béninois et sa descente avec Patrice Lumumba dans le monde de l’au-delà, Exils et le train  » transfrancophonien  » des Québécois qui nous a fait traverser le Canada,  » Agar, La partance  » le personn…
  •  » Etre acteurs plutôt que consommateurs aliénés « 
    Attaché de recherche à l’institut du développement social, responsable du développement culturel de Peuple et Culture Haute-Normandie, Manuel Boucher est l’auteur de Rap, expression des Lascars, L’Harmattan, 1999.D’un po…
  • Nouveautés du livre
    Le Dernier été de la raison, de Tahar Djaout, Ed. Le Seuil, 125 p., 1999, 75 FF. C’est à travers les yeux d’un libraire algérois inquiet que Tahar Djaout nous décrit – dans ce texte engagé publié à titre posthume – les …
  • Nouveautés du livre
    Cahier nomade, d’Abdourahman A. Waberi, Ed. Le Serpent à Plumes, Coll. Motifs, 1999, 154 p., 33 FF. Treize nouvelles et autant de caravanes. Dans le deuxième volet de sa trilogie djiboutienne, Abdourahman Waberi sillonn…
  • Sony Labou Tansi et l’écriture du corps : la subversion par le bas
    L’éloge carnavalesque du corps que fait le grand écrivain congolais n’est en rien futile mais profondément subversive, et ramène finalement chacun à son humanité. Dans son livre consacré à la philosophie négro-africain…
  • à propos de Du noir au nègre
    Pourquoi avoir intitulé votre livre Du Noir au nègre ? Pour moi, il y a une évolution, la fabrication finalement d’une image, d’un cliché que l’on appelle nègre, de ce fameux mot qui est bien sûr particulièrement péjora…
  • à propos de Trop de soleil tue l’amour
    Auteur d’une dizaine de romans et de plusieurs essais, Mongo Beti est à côté de Tchicaya U Tam’si, l’écrivain bantou le plus prolixe et le plus important. Son oeuvre éminemment politique et subversive s’inscrit toujours …
  • Trop de soleil tue l’amour
    Après avoir publié (chez le même éditeur) en 1994 L’Histoire du fou où il montre que ce qu’on a appelé un peu vite l’ère des démocratisations en Afrique est une farce permettant aux dictateurs d’organiser des simulacres …
  • « Tout être est exilé à quelque chose »
    Anne Tidis est de deux pays, de deux territoires :  » l’exil m’habite mais je ne me sens pas exilée « . Genèse d’une œuvre.En vous lisant, on est frappé par l’omniprésence de l’Algérie. Je sais que vous êtes née à Constant…
  • La littérature africaine, fille de l’exil
    D’Ovide à Milan Kundera, en passant par Alexandre Soljenitsyne, l’exil domine l’histoire de la littérature. Si l’on prend par exemple le cas des pays de l’Est où le totalitarisme a sévi pendant des décennies, on s’aperço…
  • Produire chez soi ou périr : la dépendance à l’estomac
    Parler de la production littéraire en Afrique implique de poser, ne serait-ce que de façon sommaire, le problème des conditions de production et de circulation des biens matériels sur ce continent. On sait depuis les tr…
  • « Il faut savoir honorer le livre »
    Ce ne sont pas les aspirants écrivains qui manquent en Afrique, mais les maisons susceptibles de les éditer. Le mythe des éditeurs européens a la vie dure : prestige, public, promotion  tout est censé y être plus beau e…
  • entretien d’Alain-Patrice Nganang avec Mongo Beti
    Le bouillonnant écrivain camerounais Mongo Beti est à l’actualité, non seulement parce que son dernier livre sort en ce mois de janvier chez Julliard mais aussi par qu’il a créé à Yaoundé le 13 novembre dernier SOS Liber…
  • Nouveautés du livre
    La nuit de la lézarde, De Malika Mokaddem, Ed. Grasset, 1998, 228 p., 118 FF. Sassi et Nour sont les derniers habitants d’un ksar, village de pisé quelque part dans le Sahara algérien. Nour n’a pas suivi les autres dan…
  • Le Pleurer-Rire* des écrivains africains
    Le rire africain n’est pas forcément de l’humour. Et ne peut être analysé hors de son contexte : réponse à une domination d’abord puis distanciation face aux cataclysmes du continent.Qu’est ce que l’humour ? Epineuse q…
  • entretien de Boniface Mongo-Mboussa de avec Ahmadou Kourouma
    Quand il publie en 1968 son premier roman : Les Soleils des Indépendances, Ahmadou Kourouma crée une tradition qui fera de l’Indépendance le thème principal de la littérature africaine. Sur le plan de la narration, Kouro…
  • Ahmadou Kourouma : un parcours atypique dans les lettres africaines
    Bien que né en 1927 (époque de la mise en valeur des colonies) et ayant servi dans l’armée coloniale en qualité de tirailleur, Ahmadou Kourouma n’instruit pas tout de suite le procès du colonialisme. Avec Les Soleils de…
  • Limoges 1998 : une mangrove francophone enracinée en Limousin
    Installé depuis sa création, en 1984, dans le verdoyant bassin du Limousin, le Festival International des Francophonies est une vraie pépinière de talents. Monique Blin, la jardinière de cette serre francophone qui, au m…
  • Limoges 1989 : à propos de Sony Labou Tansy
    Il y en a qui disent c’est un habitué, il y en a qui disent c’est un fidèle. Moi je dis plutôt que je suis un croyant du Festival, simplement parce je suis allé à plusieurs rencontres culturelles ; et le défaut de ces re…
  • 1998 : Mémoire sur scène
    Il fut une époque où la maison des auteurs était cachée au fond d’une rue perdue loin des effluves du Festival. J’y suis allé voir Sylvain Bemba. Déjà de santé très fragile, ne supportant pas le froid d’un hiver qui n’en…
  • Saint Sassine : De la marginalité à Limoges
    Offrir aux écrivains, l’espace de quelques mois, les conditions les plus propices à l’écriture, loin des contingences matérielles et du tumulte, telle est la vocation de la maison des auteurs. Et l’on sait à quel point c…
  • Le Lit de sable
    Depuis deux décades, Babacar Sall poursuit simultanément une carrière d’universitaire et de poète. Sans être incompatibles, ces deux activités se complètent avec bonheur dans sa poésie. Rompant avec les contraintes stéri…
  • Les étudiants africains en France (1950-1965)
    Les études sur les étudiants africains dans l’hexagone sont légions. Citons La Fédération des Etudiants d’Afrique noire en France de Sekou Traoré (Anthropos 1985), Elites africaines et cultures occidentales de J.P. Ndiag…