Dans le domaine des arts du spectacle, l’évaluation de la liberté détermine les conditions de production d’une uvre, la programmation et la circulation d’un spectacle, sa « représentabilité » en somme. Les artistes du continent africain sont quant à eux évalués, par facilité métonymique, à l’aune du classement de Reporters sans frontières. Et quand ils sont issus des derniers pays du classement, ces artistes jouissent d’une relation institutionnelle nourrie de rapports de pouvoir, hospitalière et morbide à la fois.
« Mais ainsi en a décidé le « bureau politique » de la DGCID. Coopération et développement ? Silence sur « 47 ». Censure sur le spectacle. Interdiction d’emmener cette parole dans les centres culturels africains et alliances françaises. Étouffer les mémoires pour perpétuer quelle tradition ? Quelle domination ? La France grande et rayonnante ? Mère du progrès et de la civilisation ? Ainsi, le spectacle ne peut tourner dans ces centres culturels, vitrines de la France et de sa capacit&...