Festival La renverse 2006
Avec entre autres K2R Riddim, The Skatalites, Mahmoud Ahmed & the Yanna Badume’s Band, Orange Blossom, Lo’Jo…

Français
Vendredi 18 août :
K2R Riddim
K2R Riddim est un groupe de reggae français, composé d’une bande de joyeux lurons. Thierry (basse), Stéphane (batterie), Thibault (guitare), Yvan (percus), Olivier (clavier), Dorothée (trompette), Loïc (trombone), Christophe (saxo alto et tenor, clarinette et flûte traversière) et Just One, DJ Cultcha et Ki aux chants. Cette formation a été créé en 1992, à Cergy, dans la banlieue parisienne. Le temps que tout ce petit monde se mette en place et compose quelques morceaux, et les K2R partent en tournée à travers la France et la Suisse. Après plus de cent concerts et des premières parties de pointures comme Mad Professor, Sinsemillia ou Toots & The Maytals, la troupe entre en studio. Résultat des courses : Carnet de Roots, un premier album, qui sort en 1998. Un opus live sort l’année suivante. Le groupe repart ensuite sur la route, notamment en passant par les gros et petits festivals d’été. Début 2001, L’appel d’R, leur deuxième galette sort dans les bacs. En avril 2004, le groupe revient avec un nouvel opus intitulé Decaphonik, leur dernier album « K2 airlines » sort ce début d’été 2006.
Site web : www.k2r-riddim.net
K2R Riddim, vendredi 18 août au Festival La Renverse.
The Skatalites
The Skatalites fut et reste sans doute le plus grand orchestre de toute l’histoire de la musique jamaïcaine. De sa création, au début des années 60, jusqu’à aujourd’hui, ce groupe accompagna l’évolution de la musique jamaicaine, du ska au reggae en passant par le rock steady. En 1964, les membres qui formaient The Skatalites étaient les suivants : Tommy McCook, Rolando Alphonso, Lloyd Brevett, Lloyd Knibb, Lester Sterling, Don Drummond, Jah Jerry Haynes, Jackie Mittoo, Johnny Moore, Jackie Opel, Doreen Shaffer. La formation de l’orchestre a considérablement évolué au fil des décennies. De nombreux Skatalites ont évolué vers une carrière solo ou choisi de rejoindre d’autres formations. Toujours en activité, le groupe reste une référence et continue, par ses albums et ses tournées, de réjouire les amateurs de ska et de reggae.
Site web : www.skatalites.com
The Skatalites, vendredi 18 août au Festival La Renverse.
Samedi 19 août :
Mahmoud Ahmed & the Yanna Badume’s Band
Prince de la soul, la voix africaine de légende incarne la musique moderne des bouillonnates nuits éthiopiennes. Le vieux griot a marqué l’Afrique de sa patte musicale, entre tradition et orchestration moderne. Créant une sorte de groove, la musique de Mahmoud Ahmed le rend reconnaissable en quelques mesures. Sa puissance réside surtout dans son charisme indéniable, formidable homme de scène, ce Monsieur use d’une énergie phénoménale pour donner au public l’envie irrépressible de bouger avec lui. La musique de Mahmoud Ahmed est un bijou de la musique éthiopienne.
Mahmoud Ahmed & the Yanna Badume’s Band, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Lo’Jo
Qu’elle soit française ou internationale, la presse ne tarit pas d’éloges à leur sujet. Aux quatre coins du globe, un public hétéroclite a salué avec chaleur leurs prestations scéniques. Mais, pourtant, ici, en Hexagone, la question se pose toujours pour la plupart. Connais-tu Lo’Jo ? Aujourd’hui, seul un petit nombre d’initiés, d’amateurs et de curieux peut répondre par l’affirmative. Un phénomène à la fois explicable et mystérieux. Lo’Jo n’a en effet rien d’une énigme et sa musique est des plus lumineuses qui soit. Pour la recevoir, il suffit d’ouvrir son cœur. Cette simple intention gratifie en retour l’auditeur d’une abondance de petits trésors. Sans qu’il soit question de sexe, d’âge, de race ou de nationalité, quiconque a croisé leur sillage, de la rade de Brest au sable blanc du campement touareg d’Essakane, peut en attester. Comment se fait-il alors que le groupe angevin, en activité depuis de nombreuses lunes, n’ait toujours pas élargi le cercle trop étroit de son relatif anonymat ?
Farouche volonté d’indépendance ? Net refus de se plier au diktat des modes éphémères ? Il y a un peu de cela, mais l’obstacle majeur se situe à un autre niveau : celui de l’appartenance. En réalité, le problème est mineur. Dans un monde idéal, libre et interdépendant, il ne se poserait même pas. En revanche, le système régit par la loi réductrice des étiquettes ne sait que faire des Lo’Jo. Grosse angoisse pour la pauvre âme chargée de leur assigner une place précise. Dans quelle catégorie les classer ? Laissons ce problème aux stratèges des hyper-marchés.
Jusqu’à présent, le groupe a été maintes fois relié à la vaste et vague famille de la musique mondiale. The Billboard, la très officielle revue américaine, a couvert leur album L’une des siens d’olympiques lauriers : meilleur album world de l’année. Pas moins. Diantre, existerait-il une musique typiquement angevine capable de surpasser les efforts des artistes ouzbèques, javanais ou maliens ? Existerait-il dans le centre de la France une musique du terroir de portée universelle ?
Fausse piste. Certes, on voyage beaucoup dans la musique de Lo’Jo. A eux seuls, les six musiciens pourraient couvrir sans peine les trois quarts du fameux festival Womad, auquel ils sont régulièrement conviés. On y décèle également une touche frenchy, peu éloignée de la chanson, mais le créole français concocté par le poète un brin chaman Denis Péan et l’espéranto émotionnel chanté par les sœurs Nid-El-Mourid propulsent ces morceaux à des années-lumière d’une étude pointilleuse des sentiments du dedans. Nul nombrilisme chez ces nomades. Les Lo’Jo possèdent cette faculté inouïe à faire prendre le large à l’auditeur sans l’éloigner de lui-même. Un art qui, nécessairement, encourage une ouverture et une richesse musicale hors pair. Sonorités du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest rassemblées puis redistribuées à partir d’un centre à la fois inédit et familier, le groupe pratique, pour reprendre les mots de Robert Plant, « un superbe mélange ». Venant de la part d’un homme qui, déjà à l’époque de Led Zeppelin cherchait à établir de nouvelles liaisons musicales, il est difficile de douter de la sincérité d’un tel compliment.
Site web : www.lojo.org
LO’JO, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Orange Blossom
Orange Blossom connaît une première existence entre 1995 et 1998, le temps de laisser un premier album très acclamé qui se vendra à plus de 13 000 exemplaires.
Deux des membres fondateurs, PJ Chabot et Carlos Robles Arenas, font renaître le groupe de ses cendres en 2002 après avoir rencontré Leïla Bounous (chant) et Mathias Vaguenez (percussions). De nouvelles sources d’inspiration et une direction musicale aux possibilités multiples s’ouvrent à eux.
Ayant fait son nid à Nantes, sa ville d’origine, Orange Blossom part sur la route présenter son nouveau répertoire, une cinquantaine de concerts en 2002, plus de soixante en 2003, récoltant ainsi un succès grandissant soir après soir.
En avril 2004, ils rentrent en studio et enregistrent « Everything must change », fruit du travail d’écriture et de maturation des deux années écoulées.
Le Groupe y couche une musique d’une dimension nouvelle, héritière des rencontres culturelles et musicales de ses membres : Carlos est mexicain, grand voyageur devant l’éternel, nourri d’influences au parfums d’Orient, d’Europe centrale ou d’Afrique, Leïla, aux origines détonantes, bretonne et algérienne, est l’héritière d’une tradition vocale venue du fond des temps, ces deux là trouvant leurs alter-egos et complices chez PJ et Mathias.
C’est un Orange Blossom au sang neuf que l’on découvre au travers des sillons de « Everything must change ».
Construites sur un tapis « électroworld » sensuel et élégant, les chansons transportent l’auditeur dans un conte des mille et une nuits où la folie pluri-rythmique est transcendée par le violon débridé de PJ, la voix envoutante de Leïla, les programmations alchimiques de Carlos couplées aux percussions diaboliques de Mathias.
Richesse ultime de cet album, Orange Blossom s’est adjoint les services d’un orchestre à cordes classique, The Cosmic Orchestra, ainsi que d’une section de cuivres, les Chacha Hills, conférant au groupe un métissage musical au delà des genres.
Cerise sur le gâteau, une chanteuse lyrique vient offrir sa voix sur « Souffrance », pour un voyage initiatique en cinémascope.
Orange Blossom vient de graver sa vision de la musique du troisième millénaire, magnifiant ses influences ethniques et profondes, aux pulsations terriennes, éternelles.
Orange Blossom, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Tarifs
la soirée : 18 € en location, 21 € sur place
Forfait 2 jours : 30 € en location, 33 € sur place
Gratuit pour les moins de 12 ans.
Liste des points de vente
K2R Riddim
K2R Riddim est un groupe de reggae français, composé d’une bande de joyeux lurons. Thierry (basse), Stéphane (batterie), Thibault (guitare), Yvan (percus), Olivier (clavier), Dorothée (trompette), Loïc (trombone), Christophe (saxo alto et tenor, clarinette et flûte traversière) et Just One, DJ Cultcha et Ki aux chants. Cette formation a été créé en 1992, à Cergy, dans la banlieue parisienne. Le temps que tout ce petit monde se mette en place et compose quelques morceaux, et les K2R partent en tournée à travers la France et la Suisse. Après plus de cent concerts et des premières parties de pointures comme Mad Professor, Sinsemillia ou Toots & The Maytals, la troupe entre en studio. Résultat des courses : Carnet de Roots, un premier album, qui sort en 1998. Un opus live sort l’année suivante. Le groupe repart ensuite sur la route, notamment en passant par les gros et petits festivals d’été. Début 2001, L’appel d’R, leur deuxième galette sort dans les bacs. En avril 2004, le groupe revient avec un nouvel opus intitulé Decaphonik, leur dernier album « K2 airlines » sort ce début d’été 2006.
Site web : www.k2r-riddim.net
K2R Riddim, vendredi 18 août au Festival La Renverse.
The Skatalites
The Skatalites fut et reste sans doute le plus grand orchestre de toute l’histoire de la musique jamaïcaine. De sa création, au début des années 60, jusqu’à aujourd’hui, ce groupe accompagna l’évolution de la musique jamaicaine, du ska au reggae en passant par le rock steady. En 1964, les membres qui formaient The Skatalites étaient les suivants : Tommy McCook, Rolando Alphonso, Lloyd Brevett, Lloyd Knibb, Lester Sterling, Don Drummond, Jah Jerry Haynes, Jackie Mittoo, Johnny Moore, Jackie Opel, Doreen Shaffer. La formation de l’orchestre a considérablement évolué au fil des décennies. De nombreux Skatalites ont évolué vers une carrière solo ou choisi de rejoindre d’autres formations. Toujours en activité, le groupe reste une référence et continue, par ses albums et ses tournées, de réjouire les amateurs de ska et de reggae.
Site web : www.skatalites.com
The Skatalites, vendredi 18 août au Festival La Renverse.
Samedi 19 août :
Mahmoud Ahmed & the Yanna Badume’s Band
Prince de la soul, la voix africaine de légende incarne la musique moderne des bouillonnates nuits éthiopiennes. Le vieux griot a marqué l’Afrique de sa patte musicale, entre tradition et orchestration moderne. Créant une sorte de groove, la musique de Mahmoud Ahmed le rend reconnaissable en quelques mesures. Sa puissance réside surtout dans son charisme indéniable, formidable homme de scène, ce Monsieur use d’une énergie phénoménale pour donner au public l’envie irrépressible de bouger avec lui. La musique de Mahmoud Ahmed est un bijou de la musique éthiopienne.
Mahmoud Ahmed & the Yanna Badume’s Band, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Lo’Jo
Qu’elle soit française ou internationale, la presse ne tarit pas d’éloges à leur sujet. Aux quatre coins du globe, un public hétéroclite a salué avec chaleur leurs prestations scéniques. Mais, pourtant, ici, en Hexagone, la question se pose toujours pour la plupart. Connais-tu Lo’Jo ? Aujourd’hui, seul un petit nombre d’initiés, d’amateurs et de curieux peut répondre par l’affirmative. Un phénomène à la fois explicable et mystérieux. Lo’Jo n’a en effet rien d’une énigme et sa musique est des plus lumineuses qui soit. Pour la recevoir, il suffit d’ouvrir son cœur. Cette simple intention gratifie en retour l’auditeur d’une abondance de petits trésors. Sans qu’il soit question de sexe, d’âge, de race ou de nationalité, quiconque a croisé leur sillage, de la rade de Brest au sable blanc du campement touareg d’Essakane, peut en attester. Comment se fait-il alors que le groupe angevin, en activité depuis de nombreuses lunes, n’ait toujours pas élargi le cercle trop étroit de son relatif anonymat ?
Farouche volonté d’indépendance ? Net refus de se plier au diktat des modes éphémères ? Il y a un peu de cela, mais l’obstacle majeur se situe à un autre niveau : celui de l’appartenance. En réalité, le problème est mineur. Dans un monde idéal, libre et interdépendant, il ne se poserait même pas. En revanche, le système régit par la loi réductrice des étiquettes ne sait que faire des Lo’Jo. Grosse angoisse pour la pauvre âme chargée de leur assigner une place précise. Dans quelle catégorie les classer ? Laissons ce problème aux stratèges des hyper-marchés.
Jusqu’à présent, le groupe a été maintes fois relié à la vaste et vague famille de la musique mondiale. The Billboard, la très officielle revue américaine, a couvert leur album L’une des siens d’olympiques lauriers : meilleur album world de l’année. Pas moins. Diantre, existerait-il une musique typiquement angevine capable de surpasser les efforts des artistes ouzbèques, javanais ou maliens ? Existerait-il dans le centre de la France une musique du terroir de portée universelle ?
Fausse piste. Certes, on voyage beaucoup dans la musique de Lo’Jo. A eux seuls, les six musiciens pourraient couvrir sans peine les trois quarts du fameux festival Womad, auquel ils sont régulièrement conviés. On y décèle également une touche frenchy, peu éloignée de la chanson, mais le créole français concocté par le poète un brin chaman Denis Péan et l’espéranto émotionnel chanté par les sœurs Nid-El-Mourid propulsent ces morceaux à des années-lumière d’une étude pointilleuse des sentiments du dedans. Nul nombrilisme chez ces nomades. Les Lo’Jo possèdent cette faculté inouïe à faire prendre le large à l’auditeur sans l’éloigner de lui-même. Un art qui, nécessairement, encourage une ouverture et une richesse musicale hors pair. Sonorités du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest rassemblées puis redistribuées à partir d’un centre à la fois inédit et familier, le groupe pratique, pour reprendre les mots de Robert Plant, « un superbe mélange ». Venant de la part d’un homme qui, déjà à l’époque de Led Zeppelin cherchait à établir de nouvelles liaisons musicales, il est difficile de douter de la sincérité d’un tel compliment.
Site web : www.lojo.org
LO’JO, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Orange Blossom
Orange Blossom connaît une première existence entre 1995 et 1998, le temps de laisser un premier album très acclamé qui se vendra à plus de 13 000 exemplaires.
Deux des membres fondateurs, PJ Chabot et Carlos Robles Arenas, font renaître le groupe de ses cendres en 2002 après avoir rencontré Leïla Bounous (chant) et Mathias Vaguenez (percussions). De nouvelles sources d’inspiration et une direction musicale aux possibilités multiples s’ouvrent à eux.
Ayant fait son nid à Nantes, sa ville d’origine, Orange Blossom part sur la route présenter son nouveau répertoire, une cinquantaine de concerts en 2002, plus de soixante en 2003, récoltant ainsi un succès grandissant soir après soir.
En avril 2004, ils rentrent en studio et enregistrent « Everything must change », fruit du travail d’écriture et de maturation des deux années écoulées.
Le Groupe y couche une musique d’une dimension nouvelle, héritière des rencontres culturelles et musicales de ses membres : Carlos est mexicain, grand voyageur devant l’éternel, nourri d’influences au parfums d’Orient, d’Europe centrale ou d’Afrique, Leïla, aux origines détonantes, bretonne et algérienne, est l’héritière d’une tradition vocale venue du fond des temps, ces deux là trouvant leurs alter-egos et complices chez PJ et Mathias.
C’est un Orange Blossom au sang neuf que l’on découvre au travers des sillons de « Everything must change ».
Construites sur un tapis « électroworld » sensuel et élégant, les chansons transportent l’auditeur dans un conte des mille et une nuits où la folie pluri-rythmique est transcendée par le violon débridé de PJ, la voix envoutante de Leïla, les programmations alchimiques de Carlos couplées aux percussions diaboliques de Mathias.
Richesse ultime de cet album, Orange Blossom s’est adjoint les services d’un orchestre à cordes classique, The Cosmic Orchestra, ainsi que d’une section de cuivres, les Chacha Hills, conférant au groupe un métissage musical au delà des genres.
Cerise sur le gâteau, une chanteuse lyrique vient offrir sa voix sur « Souffrance », pour un voyage initiatique en cinémascope.
Orange Blossom vient de graver sa vision de la musique du troisième millénaire, magnifiant ses influences ethniques et profondes, aux pulsations terriennes, éternelles.
Orange Blossom, samedi 19 août au Festival La Renverse.
Tarifs
la soirée : 18 € en location, 21 € sur place
Forfait 2 jours : 30 € en location, 33 € sur place
Gratuit pour les moins de 12 ans.
Liste des points de vente
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