Fiche Film
Cinéma/TV
2013
Rive Noire (La) | en cours de production
Titre original : De la Harlem Renaissance à Présence Africaine
Pays concerné : France
Genre : société
Type : documentaire
Site web : http://www.absynthe.net/La-Rive-Noire
Français
Comment Aimé Césaire et ses contemporains ont délocalisé la culture étasunienne de la black Renaissance, issue du retour de la première guerre mondiale des soldats noirs américains, aux berges de la Seine.
Bande Anonnce – La Rive Noire par ovanl
La crise économique (1929-1933), qui a débuté un « jeudi noir » à la Bourse de New-York et s’est poursuivie jusqu’au « New Deal » de Roosevelt, marque la fin de la Black Revolution dont ses quartiers se situaient à Harlem. La musique (jazz, blues, chant lyrique), la poésie, la peinture, les arts graphiques, la danse, (….) – toutes fleurs écloses dans le Nord-Ouest de Manhattan, sur les rives du fleuve Harlem -, vont traverser l’Atlantique et passer de l’Amérique du Nord à l’Europe de l’Ouest. La France en général et Paris en particulier vont devenir le refuge des transfuges de ce mouvement culturel. La revue fondée par le Sénégalais Alioune Diop, en décembre 1947 à Dakar et janvier 1948 à Paris, deviendra le lieu de rencontres entre Noirs des Etats-Unis d’Amérique, des Caraïbes Françaises et de l’Afrique.
La thèse du jeune étudiant Aimé Césaire, à Normale Sup, dont on fêtera en 2013 l’anniversaire de sa naissance, avait pour sujet : « la Harlem ou la Black Renaissance (1919 – 1929) ». Quelque part dans le film Aimé Césaire, lorsqu’il crée la revue « Tropiques » en 1941 à la Martinique, avoue que la Black Renaissance a été le déclic de la révolution poétique que fut la « Négritude ».
A Paris, Richard Wright (1946), James Baldwin (1948-9), pour le roman ; Chester Himes (1953) pour le polar ; Joséphine Baker et Sydney Bechet (1922) pour la « Revue Nègre » ; Herb Gentry (1946-7), pour la peinture ; Gordon Parks, (….) pour la photographie de « Life Magazine » (…) sont quelques figures des transfuges de Harlem ou de la Nouvelle-Orléans.
Cette génération qui appartient à la Harlem Renaissance, et ses successeurs composeront les transfuges de la Rive Noire, celle qui part des rives de la Harlem river et de l’Hudson jusqu’aux berges de la Seine. Ils sont dans le livre de Michel Fabre, « la Rive Noire », biographe, traducteur, historien de la Harlem Renaissance.
De cette galerie de portraits, ressortent Richard Wright, Claude Mc Kay, Langston Hughes, James Baldwin, Herb Gentry peintre du groupe Cobra, premier galeriste noir de Paris, Gordon Parks, inventeur du cinéma de la Blackploitation (« Shaft »). Leurs pairs africains et antillais sont Léopold Sedar Senghor, Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, Alan Locke, Countee Cullen, Alioune Diop, David Diop, René Maran, Guy Tirollien, (….)
Genre : Documentaire
Durée : 90 minutes
Écrit par Blaise Ndjehoya
Réalisateurs : Blaise NDJEHOYA, Olivier Van’L
Année de mise en production : 2008
Production : ABSYNTHE production®
avec le soutien de la direction culturelle de la ville de St Étienne
Avec dans l’ordre d’apparition en interview de :
Anthony Mangeon
Colin Grant
Howard Dodson
Aimé Césaire
Lilyan Kesteloot
Gilles Roussi
Michel Fabre
Gordon Parks
Herb Gentry
Daniel Maximin
Manuel Zapata Olivella
René Depestre
Bande Anonnce – La Rive Noire par ovanl
La crise économique (1929-1933), qui a débuté un « jeudi noir » à la Bourse de New-York et s’est poursuivie jusqu’au « New Deal » de Roosevelt, marque la fin de la Black Revolution dont ses quartiers se situaient à Harlem. La musique (jazz, blues, chant lyrique), la poésie, la peinture, les arts graphiques, la danse, (….) – toutes fleurs écloses dans le Nord-Ouest de Manhattan, sur les rives du fleuve Harlem -, vont traverser l’Atlantique et passer de l’Amérique du Nord à l’Europe de l’Ouest. La France en général et Paris en particulier vont devenir le refuge des transfuges de ce mouvement culturel. La revue fondée par le Sénégalais Alioune Diop, en décembre 1947 à Dakar et janvier 1948 à Paris, deviendra le lieu de rencontres entre Noirs des Etats-Unis d’Amérique, des Caraïbes Françaises et de l’Afrique.
La thèse du jeune étudiant Aimé Césaire, à Normale Sup, dont on fêtera en 2013 l’anniversaire de sa naissance, avait pour sujet : « la Harlem ou la Black Renaissance (1919 – 1929) ». Quelque part dans le film Aimé Césaire, lorsqu’il crée la revue « Tropiques » en 1941 à la Martinique, avoue que la Black Renaissance a été le déclic de la révolution poétique que fut la « Négritude ».
A Paris, Richard Wright (1946), James Baldwin (1948-9), pour le roman ; Chester Himes (1953) pour le polar ; Joséphine Baker et Sydney Bechet (1922) pour la « Revue Nègre » ; Herb Gentry (1946-7), pour la peinture ; Gordon Parks, (….) pour la photographie de « Life Magazine » (…) sont quelques figures des transfuges de Harlem ou de la Nouvelle-Orléans.
Cette génération qui appartient à la Harlem Renaissance, et ses successeurs composeront les transfuges de la Rive Noire, celle qui part des rives de la Harlem river et de l’Hudson jusqu’aux berges de la Seine. Ils sont dans le livre de Michel Fabre, « la Rive Noire », biographe, traducteur, historien de la Harlem Renaissance.
De cette galerie de portraits, ressortent Richard Wright, Claude Mc Kay, Langston Hughes, James Baldwin, Herb Gentry peintre du groupe Cobra, premier galeriste noir de Paris, Gordon Parks, inventeur du cinéma de la Blackploitation (« Shaft »). Leurs pairs africains et antillais sont Léopold Sedar Senghor, Aimé Césaire, Léon Gontran Damas, Alan Locke, Countee Cullen, Alioune Diop, David Diop, René Maran, Guy Tirollien, (….)
Genre : Documentaire
Durée : 90 minutes
Écrit par Blaise Ndjehoya
Réalisateurs : Blaise NDJEHOYA, Olivier Van’L
Année de mise en production : 2008
Production : ABSYNTHE production®
avec le soutien de la direction culturelle de la ville de St Étienne
Avec dans l’ordre d’apparition en interview de :
Anthony Mangeon
Colin Grant
Howard Dodson
Aimé Césaire
Lilyan Kesteloot
Gilles Roussi
Michel Fabre
Gordon Parks
Herb Gentry
Daniel Maximin
Manuel Zapata Olivella
René Depestre
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