Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 1975
El Chergui (Le silence violent)
Titre original : Chaqiaw al-çoumt al-‘anif` / Le silence violent
Date de sortie en France : 00/00/0000
Pays concerné : Maroc
Support : 35 mm
Durée : 90 minutes
Film en noir et blanc
Genre : drame
Type : fiction

Français

Au milieu des années 1950, Tanger est encore une concession internationale. Mais l'heure de l'indépendance et de la réunification du pays approche. Sur les conseils de son entourage, Aïcha recourt à des pratiques magiques pour empêcher son mari de prendre une seconde épouse, plus jeune. Autour d'elle se cristallise la résistance clandestine des femmes, celle de sa famille et des voisines alliées. Aïcha arrache son voile en signe de révolte. Au cours d'un ultime rituel au bord de l'océan, elle se noie. Ce film d'une écriture aboutie, du point de vue du scénario et de la dramaturgie, traite de la situation de la femme, du rapport à la magie, mais aussi de l'enfance, du rapport au père et de l'austérité de l'éducation.



Dialiogue et réalisateur : Moumen SMIHI

Scénario : SMIHI, Moumen / SMIHI, Abdelkader

Image : Mohamed SEKKAT

Montage : Claude FARORY

Production : C.C.M. / Alif Film / TORRES, Mohamed / TAZI, Mohamed (Maroc)

Interprètes : Khadija Moujahid / SHENNA, Leila (Aïcha) / MOUTAA, Abdelkader / CHAIRI, Aicha / AOUAMI, Aouicha / FADHIL, Kenza / BODA, Ahmed / SAYEL, Chawki / HAMOUDI, Fadhila / BOUIH, Mustapha

Langue : Arabe

Son : DELASSUS, Gérard

Musique : Chants de Aïcha Chaïbi et Abdelkader Moutaa

Support : 16 MM

Notes : INS 47 p.



FESTIVALS / PRIX / AWARDS : Festival de Toulon > Grand prix > Prix de la Critique > Prix de l'Association d'Art et d'Essai / Milan COE 2001

English

El Chergui : The East Wind
Tangier, 1954: on the eve of independence, Aicha, abandoned by her husband for a younger second wife, turns to magic as a last resort. Between sacrifice, witchcraft and revelations, the everyday tragedy of a woman living in this difficult time. BY Moumen SMIHI, Morocco, 1975, 90min WITH LEILA SHENNA, ABDELKADER MOUTAA
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