Littérature / édition
| Janvier 2002
Vaste est la prison
Assia Djebar
Pays concerné : Algérie
ISBN : 2253152226
Pages: 351
Parution : 13 Janvier 2002
Français
« Vaste est la prison se présente
comme un texte éclaté aux multiples interférences génériques et discursives
: roman, autobiographie, essai, histoire, scénario de film, etc.,si bien que le rapport entre les différentes parties principales du texte
peut ne pas ressortir lors d’une première lecture7. En effet, chaque
sous-titre semble chapeauter un récit autonome. La première partie,
« L’effacement dans le coeur », relate quelques moments d’une histoire
d’amour impossible entre la narratrice, Isma, et un homme appelé simplement
l’Aimé. La deuxième partie du roman, « L’effacement sur la
pierre », retrace l’histoire de l’écriture lybique (berbère), écriture perdue
et « retrouvée » à partir d’un monument bilingue (punique-berbère)
découvert à Dougga (en Tunisie, près de la frontière algérienne) au
????e siècle. Ce sont des faits et des personnages historiques qui sont
évoqués ici. « Un silencieux désir », la troisième partie, présente, en alternance,
le tournage d’un film par la narratrice et l’histoire des femmes
de sa famille, à partir du premier mariage de sa grand-mère. La dernière
partie, « Le sang de l’écriture », une sorte d’épilogue, évoque la difficulté
d’écrire sur la situation actuelle en Algérie. »
Christine Ndiaye
comme un texte éclaté aux multiples interférences génériques et discursives
: roman, autobiographie, essai, histoire, scénario de film, etc.,si bien que le rapport entre les différentes parties principales du texte
peut ne pas ressortir lors d’une première lecture7. En effet, chaque
sous-titre semble chapeauter un récit autonome. La première partie,
« L’effacement dans le coeur », relate quelques moments d’une histoire
d’amour impossible entre la narratrice, Isma, et un homme appelé simplement
l’Aimé. La deuxième partie du roman, « L’effacement sur la
pierre », retrace l’histoire de l’écriture lybique (berbère), écriture perdue
et « retrouvée » à partir d’un monument bilingue (punique-berbère)
découvert à Dougga (en Tunisie, près de la frontière algérienne) au
????e siècle. Ce sont des faits et des personnages historiques qui sont
évoqués ici. « Un silencieux désir », la troisième partie, présente, en alternance,
le tournage d’un film par la narratrice et l’histoire des femmes
de sa famille, à partir du premier mariage de sa grand-mère. La dernière
partie, « Le sang de l’écriture », une sorte d’épilogue, évoque la difficulté
d’écrire sur la situation actuelle en Algérie. »
Christine Ndiaye
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