Fiche Personne
Théâtre
Cinéma/TV
Danse
Habib Benglia
Danseur/se, Acteur/trice, Voix off
(Homme)
Algérie
Français
Habib Benglia, né le 25 août 1895 à Oran (Algérie) et mort le 2 décembre 1960 à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris 4e, est un acteur et danseur français. Il est le premier artiste noir français à connaître autant de succès dès les années 1920. Marié, il était père de deux enfants.
BIOGRAPHIE
Né de parents caravaniers, originaire du Mali (nommé alors Soudan Français), il a vécu toute son enfance à Tombouctou, avant de débarquer, avec ses parents, en France métropolitaine pour livrer des dromadaires au jardin d'acclimatation où se tenait l’exposition coloniale "Les Nègres", en 1912.
Il décide de rester en France et il commence sa carrière en 1913, tant au théâtre qu’au cinéma, après avoir fait la connaissance de la comédienne et danseuse Régine Flory, qui l'a présenté à Cora Laparcerie, directrice du Théâtre de la Renaissance. Mobilisé pour la Première Guerre mondiale, il intègre ensuite la compagnie de théâtre de Firmin Gémier qui aboutit au Théâtre National de l’Odéon avec Gaston Baty en 1922.
Benglia est ainsi le premier noir à jouer des rôles du répertoire classique, et il se retrouve aussi interprétant le rôle-titre de L'Empereur Jones (en) à l’Odéon en 19234, à l’âge de 27 ans. Il explore cependant d’autres aspects de son art : danse, revues, vaudeville… Le théâtre sous toutes ses formes reste sa passion pendant plus de 36 ans.
C’est par le théâtre d’abord qu’il tient un rôle majeur dans la vie culturelle parisienne de l’entre-deux-guerres. Benglia s’intéressa aussi au cinéma, mais le cinéma français ne lui propose guère de bons rôles. On le retrouve le plus souvent dans de petits rôles dans des films de seconde zone, mais aussi dans quelques films de propagande coloniale, parfois dans des rôles ridiculement exotiques.
Quelques exceptions : Benglia tient la vedette dans "Daïnah La Métisse", il a des passages intéressants dans "Sola ou Les Mystères de Paris", puis il fait une brève apparition dans "Les Enfants du Paradis", un film où il ne travailla que deux jours (les 5 et 6 décembre 1943).
Il est apparu au total dans une soixantaine de films. C'est la tessiture de sa voix grave qui fut la plus remarquable et qui détermina les rôles qui lui étaient confiés. Il décède le 2 décembre 1960 à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris.
FILMOGRAPHIE
1925 : Mon curé chez les riches d'Émile-Bernard Donatien
1926 : Yasmina d'André Hugon
1930 : La Femme et le rossignol d'André Hugon
1930 : C?urs perdus de Kerven et Pierre Schwab – court métrage –
1931 : Coiffeur pour dames de René Guissart
1931 : Sola d'Henri Diamant-Berger
1931 : Tu seras duchesse de René Guissart
1931 : Razzia de Jacques Séverac
1931 : Dainah la métisse de Jean Grémillon – moyen métrage –
1932 : Champion de boxe de Robert Bossis – court métrage –
1934 : Nous irons a Tombouctou de René Petit et Eddy Max
1935 : Les Mystères de Paris de Félix Gandera
1936 : L'Empreinte rouge de Maurice de Canonge
1936 : Les Gaietés du palace de Walter Kapps
1936 : Nitchevo de Jacques de Baroncelli
1936 : Le Roman d'un spahi de Michel Bernheim
1937 : Le Secret de la mer rouge de Richard Pottier
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir
1938 : Mon curé chez les riches de Jean Boyer
1938 : Le Roi de la flotte de René Pujol
1938 : Tempête sur l'Asie de Richard Oswald
1939 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli
1943 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné – Film tourné en deux époques –
1946 : Le Bateau à soupe de Maurice Gleize
1947 : La Figure de proue de Christian Stengel
1947 : La Renégate de Jacques Séverac
1949 : La Danseuse de Marrakech de Léon Mathot
1955 : Un missionnaire de Maurice Cloche
1955 : Le Voyage de Badabou d'Henri Gruel – court métrage d'animation, uniquement le narrateur –
1955 : Tam Tam Mayumbe de Gian Gaspare Napolitano et Folco Quilici
1957 : Tamango de John Berry
1959 : Certains l'aiment froide de Jean Bastia
1959 : Les Racines du ciel – The Roots of Heaven de John Huston
1960 : Candide ou l'optimisme au vingtième siècle de Norbert Carbonnaux
https://www.imdb.com/name/nm0071051/
BIOGRAPHIE
Né de parents caravaniers, originaire du Mali (nommé alors Soudan Français), il a vécu toute son enfance à Tombouctou, avant de débarquer, avec ses parents, en France métropolitaine pour livrer des dromadaires au jardin d'acclimatation où se tenait l’exposition coloniale "Les Nègres", en 1912.
Il décide de rester en France et il commence sa carrière en 1913, tant au théâtre qu’au cinéma, après avoir fait la connaissance de la comédienne et danseuse Régine Flory, qui l'a présenté à Cora Laparcerie, directrice du Théâtre de la Renaissance. Mobilisé pour la Première Guerre mondiale, il intègre ensuite la compagnie de théâtre de Firmin Gémier qui aboutit au Théâtre National de l’Odéon avec Gaston Baty en 1922.
Benglia est ainsi le premier noir à jouer des rôles du répertoire classique, et il se retrouve aussi interprétant le rôle-titre de L'Empereur Jones (en) à l’Odéon en 19234, à l’âge de 27 ans. Il explore cependant d’autres aspects de son art : danse, revues, vaudeville… Le théâtre sous toutes ses formes reste sa passion pendant plus de 36 ans.
C’est par le théâtre d’abord qu’il tient un rôle majeur dans la vie culturelle parisienne de l’entre-deux-guerres. Benglia s’intéressa aussi au cinéma, mais le cinéma français ne lui propose guère de bons rôles. On le retrouve le plus souvent dans de petits rôles dans des films de seconde zone, mais aussi dans quelques films de propagande coloniale, parfois dans des rôles ridiculement exotiques.
Quelques exceptions : Benglia tient la vedette dans "Daïnah La Métisse", il a des passages intéressants dans "Sola ou Les Mystères de Paris", puis il fait une brève apparition dans "Les Enfants du Paradis", un film où il ne travailla que deux jours (les 5 et 6 décembre 1943).
Il est apparu au total dans une soixantaine de films. C'est la tessiture de sa voix grave qui fut la plus remarquable et qui détermina les rôles qui lui étaient confiés. Il décède le 2 décembre 1960 à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris.
FILMOGRAPHIE
1925 : Mon curé chez les riches d'Émile-Bernard Donatien
1926 : Yasmina d'André Hugon
1930 : La Femme et le rossignol d'André Hugon
1930 : C?urs perdus de Kerven et Pierre Schwab – court métrage –
1931 : Coiffeur pour dames de René Guissart
1931 : Sola d'Henri Diamant-Berger
1931 : Tu seras duchesse de René Guissart
1931 : Razzia de Jacques Séverac
1931 : Dainah la métisse de Jean Grémillon – moyen métrage –
1932 : Champion de boxe de Robert Bossis – court métrage –
1934 : Nous irons a Tombouctou de René Petit et Eddy Max
1935 : Les Mystères de Paris de Félix Gandera
1936 : L'Empreinte rouge de Maurice de Canonge
1936 : Les Gaietés du palace de Walter Kapps
1936 : Nitchevo de Jacques de Baroncelli
1936 : Le Roman d'un spahi de Michel Bernheim
1937 : Le Secret de la mer rouge de Richard Pottier
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir
1938 : Mon curé chez les riches de Jean Boyer
1938 : Le Roi de la flotte de René Pujol
1938 : Tempête sur l'Asie de Richard Oswald
1939 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli
1943 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné – Film tourné en deux époques –
1946 : Le Bateau à soupe de Maurice Gleize
1947 : La Figure de proue de Christian Stengel
1947 : La Renégate de Jacques Séverac
1949 : La Danseuse de Marrakech de Léon Mathot
1955 : Un missionnaire de Maurice Cloche
1955 : Le Voyage de Badabou d'Henri Gruel – court métrage d'animation, uniquement le narrateur –
1955 : Tam Tam Mayumbe de Gian Gaspare Napolitano et Folco Quilici
1957 : Tamango de John Berry
1959 : Certains l'aiment froide de Jean Bastia
1959 : Les Racines du ciel – The Roots of Heaven de John Huston
1960 : Candide ou l'optimisme au vingtième siècle de Norbert Carbonnaux
https://www.imdb.com/name/nm0071051/
Films(s)
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Racines du ciel (Les)Long-métrage – 1958En Afrique-Équatoriale française, Morel, un idéaliste français de Fort Lamy, entame une lutte pour sauver de l’extinction les éléphants qu’il considère comme nos dernières « racines du ciel ». Minna, une barmaid amoureuse …Habib Benglia est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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Daïnah la métisseMoyen-métrage – 1931Sur un paquebot de luxe où elle accompagne son mari, Daïnah la métisse use de son charme étrange et de son exotisme troublant. Un soir, sur le pont désert, elle s’amuse à attirer un mécanicien qu’elle repousse en le mord…Habib Benglia est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
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