Fiche Personne
Théâtre
Cinéma/TV
Littérature / édition
Histoire/société
Abdelkébir Khatibi
Ecrivain/ne, Poète, Professeur, Sociologue
Maroc
Français
Abdelkébir Khatibi est décédé, lundi 16 mars 2009, tôt le matin, dans un hôpital à Rabat, à l’âge de 71 ans, des suites de complications cardiaques.
Né à El Jadida en 1938, le défunt a étudié la sociologie à la Sorbonne (France) et soutenu en 1969 la première thèse sur le roman maghrébin.
Il occupa plusieurs postes académiques, dont celui de professeur universitaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohammed V de Rabat, et de directeur l’ex-Institut de Sociologie à Rabat, puis de directeur de l’Institut universitaire de la recherche scientifique.
Le regretté homme de lettres était membre de l’Union des Ecrivains du Maroc depuis 1976, rédacteur en chef du « Bulletin économique et social du Maroc » et directeur de la revue « Signes du Présent ».
Romancier, poète et sociologue de renommée internationale, feu Abdelkébir Khatibi est un spécialiste de la littérature maghrébine.
Ecrivain maghrébin d’expression française parmi les plus distingués, feu Khatibi a traité des phénomènes sociaux dans un style audacieux et novateur.
Il est l’auteur de plus de 25 ouvrages, dont « La Mémoire tatouée » (1971), « L’Art calligraphique arabe » (1976), « Le Roman maghrébin », « Le Livre du sang » (1979), « Amour bilingue » (1983), « Dédicace à l’année qui vient » (1986), »Figures de l’étranger dans la littérature française » (1987), « Un été à Stockholm » (1990), « Penser le Maghreb » (1993), « La civilisation marocaine (sous co-direction avec feu Mohamed Sijelmassi – 1996) et « La langue de l’autre » (1999).
Feu Abdelkébir Khatibi est lauréat de plusieurs distinctions internationales. Les plus récentes sont, notamment, « Le prix littéraire de la seconde édition du Festival de Lazio d’Europe et de la Méditerranée » et le prix du « Grand printemps » de l’Association française « hommes de lettres » pour l’ensemble de ses oeuvres poétiques, dont une partie vient de paraître en trois tomes chez la maison française « La Différence ».
Il est le premier écrivain marocain et arabe à obtenir ce prix, décerné par l’Association française créée en 1838 par une pléiade de noms illustres de la littérature classique de l’Hexagone, tels Honoré de Balzac, Victor Hugo et Alexandre Dumas.
Début février dernier, le Roi Mohammed VI avait décidé la prise en charge personnelle des frais d’hospitalisation de feu Abdelkébir Khatibi, à l’admission de ce dernier à l’hôpital Cheikh Zayed, où il a rendu l’âme.
Autre signe de considération pour le défunt, Khatibi bénéficia, sur Hautes Instructions Royales, du titre ad vitam aeternam de professeur universitaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohammed V de Rabat, avec tous les avantages y afférents.
(MAP)
Né à El Jadida en 1938, le défunt a étudié la sociologie à la Sorbonne (France) et soutenu en 1969 la première thèse sur le roman maghrébin.
Il occupa plusieurs postes académiques, dont celui de professeur universitaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohammed V de Rabat, et de directeur l’ex-Institut de Sociologie à Rabat, puis de directeur de l’Institut universitaire de la recherche scientifique.
Le regretté homme de lettres était membre de l’Union des Ecrivains du Maroc depuis 1976, rédacteur en chef du « Bulletin économique et social du Maroc » et directeur de la revue « Signes du Présent ».
Romancier, poète et sociologue de renommée internationale, feu Abdelkébir Khatibi est un spécialiste de la littérature maghrébine.
Ecrivain maghrébin d’expression française parmi les plus distingués, feu Khatibi a traité des phénomènes sociaux dans un style audacieux et novateur.
Il est l’auteur de plus de 25 ouvrages, dont « La Mémoire tatouée » (1971), « L’Art calligraphique arabe » (1976), « Le Roman maghrébin », « Le Livre du sang » (1979), « Amour bilingue » (1983), « Dédicace à l’année qui vient » (1986), »Figures de l’étranger dans la littérature française » (1987), « Un été à Stockholm » (1990), « Penser le Maghreb » (1993), « La civilisation marocaine (sous co-direction avec feu Mohamed Sijelmassi – 1996) et « La langue de l’autre » (1999).
Feu Abdelkébir Khatibi est lauréat de plusieurs distinctions internationales. Les plus récentes sont, notamment, « Le prix littéraire de la seconde édition du Festival de Lazio d’Europe et de la Méditerranée » et le prix du « Grand printemps » de l’Association française « hommes de lettres » pour l’ensemble de ses oeuvres poétiques, dont une partie vient de paraître en trois tomes chez la maison française « La Différence ».
Il est le premier écrivain marocain et arabe à obtenir ce prix, décerné par l’Association française créée en 1838 par une pléiade de noms illustres de la littérature classique de l’Hexagone, tels Honoré de Balzac, Victor Hugo et Alexandre Dumas.
Début février dernier, le Roi Mohammed VI avait décidé la prise en charge personnelle des frais d’hospitalisation de feu Abdelkébir Khatibi, à l’admission de ce dernier à l’hôpital Cheikh Zayed, où il a rendu l’âme.
Autre signe de considération pour le défunt, Khatibi bénéficia, sur Hautes Instructions Royales, du titre ad vitam aeternam de professeur universitaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohammed V de Rabat, avec tous les avantages y afférents.
(MAP)
Livres(s)
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Abdelkébir Khatibi: le penser-écrire d’un intellectuel perspectivisteOuvrage collectifAbdelkébir Khatibi est lié(e) à ce livre en tant que ecrivain/ne
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Littérature francophone du Maghrebétudes littéraires, critiques» La plus grande partie du présent ouvrage est consacrée à Assia Djebar. Les oeuvres de Leïla Sebbar, Leïla Houari, Rita El Khayat, Fatema Mernissi, Yasmine Chami Kettani, Nabile Farès, Abdelhaq Serhane et Abde…Abdelkébir Khatibi est lié(e) à ce livre en tant que personne concernée
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