Fiche Personne
Cinéma/TV
Histoire/société
Bernard Surugue
Réalisateur/trice, Professeur, Ethnologue, Ethnomusicologue
France
![Bernard Surugue](http://africultures.com/wp-content/cache/all/_uploads/images/murmures/peigne.jpg)
Site web : www.audiovisuel.ird.fr
Français
Directeur de recherche à l’iRD, Réalisateur.
Bernard SURUGUE jeune ingénieur « interrompu » et musicien accompli s’engage à vingt ans comme professeur de musique au Niger où il rencontre Jean Rouch en 1966. Rouch l’invite à partager son terrain ethnologique pour étudier la musique et les danses de possession. Ensemble, village après village, ils observent et collectent avec caméra et Nagra les représentations rituelles de la mythologie songhay-zarma, comme l’expression d’un théâtre total. Jean Rouch lui confie la création de la section d’ethnomusicologie du centre IFAN de Niamey et dirige sa thèse sur la musique liturgique et les danses de possession Songhay – la première comportant un film – qui sera soutenue en 1973 en Sorbonne. Ayant obtenu une allocation du CNRS et une bourse de la Fondation de la vocation, il réalise ses premiers films avec le soutien du comité du film ethnographique du Musée de l’Homme puis est recruté par le CNRS pour l’installation de la nouvelle phonothèque du Musée des Arts et Traditions populaires transféré du Palais de Chaillot au Jardin d’acclimatation à Paris.
B.Surugue intègre en 1971 l’ORSTOM devenu l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement où il animera le Centre d’études des traditions orales qui deviendra l’actuel laboratoire audiovisuel de cet Institut.
En 1981, Surugue est chargé de mettre en oeuvre le schéma directeur de l’information scientifique et technique pour le développement au Ministère des affaires étrangères (Coopération et développement). De 1990 à 1996, il est responsable de la promotion des politiques sanitaires pour les pays en développement à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Tout au long de son parcours, Bernard Surugue utilise le cinéma pour promouvoir le progrès social, économique et culturel des populations les plus démunies des pays en développement ou émergents. Directeur de recherche de l’IRD, il enseigne aussi le cinéma scientifique à l’Université Panthéon-Sorbonne et il est l’auteur-réalisateur d’une cinquantaine de films. Avec Jean Rouch son maître et ami, il a coréalisé notamment « Le rêve plus fort que la mort » sélectionné au Festival de Berlin en 2002. C’est le dernier film de Jean Rouch. Lors de la « première » de ce long-métrage au Niger ils étaient ensemble au Niger et préparaient un nouveau film sur la malnutrition. C’est au cours de cette ultime mission que Jean Rouch a trouvé la mort. Bernard Surugue est co-fondateur et premier vice-président de la Fondation Jean Rouch sous égide de la Fondation de France.
Bernard SURUGUE jeune ingénieur « interrompu » et musicien accompli s’engage à vingt ans comme professeur de musique au Niger où il rencontre Jean Rouch en 1966. Rouch l’invite à partager son terrain ethnologique pour étudier la musique et les danses de possession. Ensemble, village après village, ils observent et collectent avec caméra et Nagra les représentations rituelles de la mythologie songhay-zarma, comme l’expression d’un théâtre total. Jean Rouch lui confie la création de la section d’ethnomusicologie du centre IFAN de Niamey et dirige sa thèse sur la musique liturgique et les danses de possession Songhay – la première comportant un film – qui sera soutenue en 1973 en Sorbonne. Ayant obtenu une allocation du CNRS et une bourse de la Fondation de la vocation, il réalise ses premiers films avec le soutien du comité du film ethnographique du Musée de l’Homme puis est recruté par le CNRS pour l’installation de la nouvelle phonothèque du Musée des Arts et Traditions populaires transféré du Palais de Chaillot au Jardin d’acclimatation à Paris.
B.Surugue intègre en 1971 l’ORSTOM devenu l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement où il animera le Centre d’études des traditions orales qui deviendra l’actuel laboratoire audiovisuel de cet Institut.
En 1981, Surugue est chargé de mettre en oeuvre le schéma directeur de l’information scientifique et technique pour le développement au Ministère des affaires étrangères (Coopération et développement). De 1990 à 1996, il est responsable de la promotion des politiques sanitaires pour les pays en développement à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Tout au long de son parcours, Bernard Surugue utilise le cinéma pour promouvoir le progrès social, économique et culturel des populations les plus démunies des pays en développement ou émergents. Directeur de recherche de l’IRD, il enseigne aussi le cinéma scientifique à l’Université Panthéon-Sorbonne et il est l’auteur-réalisateur d’une cinquantaine de films. Avec Jean Rouch son maître et ami, il a coréalisé notamment « Le rêve plus fort que la mort » sélectionné au Festival de Berlin en 2002. C’est le dernier film de Jean Rouch. Lors de la « première » de ce long-métrage au Niger ils étaient ensemble au Niger et préparaient un nouveau film sur la malnutrition. C’est au cours de cette ultime mission que Jean Rouch a trouvé la mort. Bernard Surugue est co-fondateur et premier vice-président de la Fondation Jean Rouch sous égide de la Fondation de France.
Films(s)
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