« De l’enfant du pays à l’homme du monde »

Entretien de Julien Le Gros avec Pitcho Womba Konga

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Pitcho, figure du rap belge, sort son troisième album en forme de quête initiatique : Rendez-vous avec le futur.

Peux-tu te présenter ?
J’ai 36 ans. Je suis d’origine congolaise, né à Kinshasa. Ça fait maintenant plus de trente ans que j’ai quitté le Congo pour vivre en Belgique. Ma première passion c’est la musique à travers le rap. Ma seconde passion est le théâtre. Je suis aussi acteur, occasionnellement metteur en scène.
Comment es-tu arrivé au rap ?
La musique m’a interpellé à 14 ans. Quand j’ai entendu les textes de NTM, IAM, MC Solaar, je me suis dit que c’était possible de rapper en français. C’est à partir de là que je me suis mis à écrire. Je n’ai jamais eu l’intention de faire carrière. C’était plus comme un « hobby ». Mais un « hobby » que je voulais faire bien !
Peux-tu parler de la scène rap francophone belge ?
Pendant longtemps on a été plus ou moins le miroir de ce qui se passe en France. À l’époque de NTM, IAM il y avait chez nous des collectifs qui reprenaient cette démarche. NTM liait tout : MC graffiti, Deejaying, danse. On avait des groupes comme CNN, RAB, qui reliaient aussi ces quatre disciplines. Après, il y a eu la période de La Cliqua en France. On s’est dit que chez nous c’était possible d’avoir des groupes qui rappent en français, en espagnol, dans différentes langues. Il y a eu les « X Men » Depuis cinq seulement, on ressent l’envie d’avoir une identité belge, notamment dans la musicalité. Plus facilement qu’en France on se tourne vers l' »Electro ». On expérimente avec les musiciens. On n’a pas de complexes à parler de nos racines, à tenter des choses considérées par réfractaires par ceux qui ne considèrent que le rap dit « de rue ».
Quel est le concept de Rendez-vous avec le futur ?
C’est une continuité. Le disque précédent Crise de nègre m’a permis d’aller dans les abysses de moi-même. J’ai pu exprimer ce que j’ai ressenti quand je suis arrivé en Belgique. La perception des autres, les regards qui me considéraient comme quelqu’un d’étranger. Une fois ce travail accompli, je me suis demandé si je devais m’enfoncer encore plus ou me laisser aller à rêver.
C’était logique de vouloir passer du statut d’enfant du pays à celui d’homme du monde. Il ne faut pas avoir peur d’aller de l’avant, de se réinventer. Je n’aurais pas pu faire : Rendez-vous avec le futur sans Crise de nègre. Je me pose aussi des questions sur le monde qui nous entoure avec le titre Redescends sur terre. Je me dis qu’il faut parfois aller sur la lune avec les fous plutôt que de vivre avec ces gens qui se prétendent normaux. Il y a une réflexion sur la renaissance. Chaque jour on cherche le meilleur qu’on puisse donner. Ce n’est pas un album « futuriste » mais un album sur le futur. J’emprunte à Nietzsche : Pour construire quelque chose il faut d’abord détruire. On est obligé d’aller vers une explosion totale pour reconstruire. Il n’y a pas de fin. Rien ne se perd. Tout se récupère. Quand on était jeune et qu’on regardait Retour vers le futur on se disait : « En 2012 on aura des voitures volantes. » Finalement, on n’a pas eu beaucoup de changement depuis les années quatre-vingt-dix, à part Internet. La pochette de l’album me montre enfant. L’idée est que le petit enfant que j’étais avait déjà son rendez-vous avec l’homme que j’allais devenir. Le futur est juste à côté.
Pourquoi ce côté « Électro » dans l’album ?
Cet album est parsemé de grains d' »Électro » mais les bases sont « Hip-hop » avec la caisse claire. N’oublions pas que l’ « Électro » était la base du « Hip-hop » dans les années soixante-dix/quatre-vingt avec Afrika Bambaata. J’adore Kanye West, Jay Z. Mais ce qui m’a le plus interpellé au risque d’amuser certains c’est le travail d’un artiste comme Stromae. Je trouvais touchant sa manière d’utiliser l’ « Électro » pour arriver à une sensibilité. On peut faire de l’ « Électro » sans faire du bruit. Ce n’est pas l’outil qui est important mais ce que tu en fais. J’aime les ruptures : entre Regarde comment !!!, mon premier disque, et Crise de nègre il y a déjà une rupture. J’adore me remettre en question et essayer de nouvelles choses. On voit ça souvent chez les artistes américains mais beaucoup moins chez les Européens. En Europe on a la critique facile sur les nouveaux outils comme le « Vocoder ». Ça a été critiqué par des rappeurs français qui maintenant l’utilisent de manière outrancière. Je pense que tout peut être utilisé mais ça dépend de ce qu’on en fait.
Quel rapport entretiens-tu avec ton pays d’origine : La République démocratique du Congo ?
C’est bizarre. Je dis toujours : « Je suis zaïrois. Je viens d’un pays qui n’existe plus. » À un moment le Zaïre est devenu la République démocratique du Congo. C’est un pays qui essaie de devenir adulte, de se suffire à lui-même. C’est un pays compliqué de par son immensité, de par sa démographie : il y a 70 millions d’habitants. Les richesses naturelles du Congo provoquent des convoitises. Malheureusement le peuple en pâtit. J’ai énormément d’amour pour ce pays et surtout ses habitants. J’ai plus d’attachement à l’humain. J’ai du mal à me fixer des limites territoriales. Si le Congo doit éclater pour qu’il y ait la paix : Pourquoi pas ? On doit réfléchir au bien commun de tous les citoyens. Pas seulement au bien de certaines personnes qui siègent au-dessus d’une table qu’on appelle la politique. Au Congo, et de manière générale en Afrique, les dirigeants sont souvent loin des problèmes du peuple.
Ton art est lié à un manque identitaire.
J’avais un réel problème identitaire quand j’ai débuté la musique. C’est pour cela que je me suis tourné vers la culture Hip-hop. C’était celle qui mélangeait le plus de cultures, la plus « melting-pot ». Puis, j’ai découvert un personnage fort : Malcolm X. À travers Malcolm X, j’ai commencé à lire des livres de Martin Luther King. Je me suis intéressé à Patrice Lumumba, à l’Afrique, à mon pays… Je me suis aperçu que j’avais des manques. J’ai fait la démarche d’aller vers mon pays pour me construire moi-même. Quand je suis arrivé en Belgique j’avais 6 ans. Quand je suis retourné au Congo j’avais 29 ans. J’ai été voir ma mère dans un village du centre du Congo. Ça a été un choc, une révélation, qui a donné suite plus tard à cet album : Crise de nègre. J’avais besoin de me retrouver en tant qu’enfant du pays. J’appartiens à ce sol. J’ai été mis au monde sur ce sol. C’est une partie de moi. Quand je suis arrivé la première fois il y a plein de souvenirs qui ont remonté : les odeurs, les bruits, des visions. À mon retour, j’ai travaillé en même temps sur le projet Héritage, pour le cinquantenaire des indépendances africaines. Au fur et à mesure, je me suis dit : »Ce n’est pas une guérison, un fonds de commerce de parler de l’Afrique. Ce n’est pas ma signature : Inviter Pitcho parce qu’il évoque l’Afrique. Pitcho ne prétend pas être le super-héros de l’Afrique ! » Ce n’est pas mon objectif de faire tous mes albums autour de l’Afrique. Après être un enfant du pays j’aspire à l’universalité. Il y a une partie de moi qui est africaine, une partie de moi qui est belge, une autre partie de moi qui est américaine, à travers ma musique… C’est le sens de ma démarche actuelle : devenir un homme du monde.
Tu parles âprement du racisme dans Crise de nègre
Dans Crise de nègre je raconte ma venue en Belgique. Je raconte un monde qui n’est pas le mien, mais vers lequel je tends. Il m’a fallu du temps avant de comprendre que j’étais noir. Ça a mis huit ans. À un moment donné, j’ai compris que j’étais noir et que c’était une tare, une insulte. Le pire étant l’adjectif : « sale noir ». En soit, le mot « noir » ne dérange pas. C’est en prenant en considération la manière dont les autres nous regardent qu’on comprend qu’on est différent. Cela entraîne toute une réflexion : « Comment être le moins différent possible ? » Dans Crise de nègre je dis : « Le silence de nos parents est éloquent. Pour eux le modèle était le Blanc. » Pour mes parents, la meilleure des choses à faire était de faire comme le Blanc, s’habiller comme lui, connaître plus son Histoire que la nôtre. Demander pardon d’exister. Merci de nous donner la chance de vivre. Il y avait en eux cette dimension très forte. J’ai ma carte d’identité belge mais j’ai du mal à dire merci à la Belgique. Ou alors je dois le faire au monde entier. J’ai cette carte d’identité pour voyager partout dans le monde. Mais je n’ai pas la notion de nation. La Belgique ne m’a pas sauvé. Ce sont les gens autour de moi, que j’ai rencontrés. Peu importe d’où ils viennent. J’ai très tôt eu du mal à être d’accord avec mes parents sur l’idée que : « Les Blancs nous ont apporté ceci ou cela. » J’adore le français. J’écris en français. Mais ce n’est pas parce qu’on utilise une langue africaine qu’on est stupide. Ce n’est pas parce que je rencontre un frère qui fait des fautes de français que je vais le mépriser. Il y a ce complexe chez les Africains du : « Pardon et merci. » À l’école j’avais des profs racistes. Quand j’en parlais à mes amis blancs ils me disaient : « tu exagères ». Ils ne pouvaient pas comprendre car ils n’ont pas ce sentiment d’être minoritaire, d’être regardé d’une certaine façon car j’ai les cheveux crépus et le nez épaté. Des filles veulent toucher mes cheveux parce que c’est exotique. On n’est pas des bêtes de foire ! Dans Crise de nègre je crie ma négritude. Il y a des gens que ça gêne. Tant pis ! J’avais envie de le crier haut et fort.
Que ressort-il du projet de compilation Héritage pour le cinquantenaire des indépendances africaines ?
Cela nous a permis de nous rendre compte que les indépendances ne sont pas si évidentes. Il y a des pour, des contres. Ceux qui disent que ça ne vaut pas la peine d’être indépendant. Ceux qui la voulaient mais plus tard. Ceux qui la voulaient mais à certaines conditions. On ne se rend pas forcément compte de ces différences. C’est difficile d’expliquer à un jeune : »Tu sais. Quand il y a eu l’indépendance, 70 % de la population congolaise ne comprenait même pas ce que c’était. » Le peuple avait d’autres priorités : se nourrir, dépasser le stade de la pauvreté. On retrouve ça à l’heure actuelle. On parle de politique, de démocratie, mais la moitié du peuple ne va même pas à l’école, ne sait pas écrire. On ne leur parle pas dans leur langue. On ne leur parle pas de leurs besoins concrets. Avec Héritage on a mis le doigt là-dessus. Il y avait vingt-cinq artistes. On avait des points de vue très différents. Ça nous a donné la possibilité d’en parler plutôt que d’entrer en guerre à cause de ces divergences. Le futur de l’Afrique dépendra de cette capacité à s’asseoir et à nous écouter les uns les autres. Comprendre d’où vient la blessure, l’amertume de l’Autre sans prendre les armes. On a besoin de toutes les forces. Les enfants peuvent nous apporter et vice versa. Dans Héritage on a réussi ça. On avait Banza : le petit-fils de Joseph Kasa-Vubu (1) d’un côté, de l’autre, Teddy L : le petit-fils de Patrice Lumumba. D’autres gens étaient proches ou non de l’univers politique congolais. C’est ce qui était excitant dans ce projet. On s’est aussi positionné par rapport au musée de l’Afrique centrale de Tervuren (2), qu’énormément de Congolais détestent car il représente la colonisation. En même temps c’est un musée qui nous appartient. C’est important de le récupérer, de se l’accaparer. À travers notre album on a retransformé ce musée.
Peux-tu parler de ton expérience théâtrale ?
En 2003, j’ai joué pendant deux mois dans une adaptation de Bintou de Koffi Kwahulé. Je n’ai pas suivi de cours de théâtre. Quelqu’un m’a repéré faire du rap et du slam et m’a proposé un essai théâtral. L’année d’après on m’a auditionné pour jouer pour Peter Brook (3) J’étais dans le milieu musical. On m’a demandé de faire une improvisation théâtrale à la manière d’un « freestyle ». J’ai improvisé comme dans les « battle » de rap. Le metteur en scène s’est mis à rire, a trouvé ça amusant et m’a demandé si j’étais prêt à partir en tournée pendant un an et demi. J’ai découvert un autre univers, une autre sensibilité, plus proche du texte et du corps. À l’époque je n’étais pas attiré par la beauté de l’écriture mais par la manière de dire. Avec le théâtre j’ai trouvé la beauté des mots et le langage corporel. Peter Brook m’a proposé une deuxième tournée sur un projet évoquant l’Apartheid en Afrique du Sud : Siswe Banzi est mort. Tous mes projets théâtraux jusqu’à fin 2009 étaient liés à l’Afrique. Ça m’a fait encore plus plonger dans ces racines africaines.
Dans quelles circonstances as-tu créé le label « Skinfama » ?
Quand j’ai commencé à rapper il n’y avait que deux structures reconnues par les instances belges. Mais elles manquaient de professionnalisme. Il y avait peu d’espace scénique et radiophonique. Quand j’ai sorti mon album en 2004, avec mes amis Greg et Lino j’ai créé cette structure indépendante. Petit à petit on s’est fait le relais entre les institutions et le milieu « Hip-hop ». On a prouvé qu’on était professionnels. On a voulu montrer que derrière ces jeunes issus de quartiers abandonnés, qu’on ne regarde plus, il y a des gens volontaires, qui veulent faire les choses bien. Le nom « Skinfama » part d’un délire lors de mon premier album : Regarde comment !!! En studio, quand le producteur créait un bon son, je disais : « ça, c’est trop skinfama ! ». Je suis un fan des Schtroumpf et j’aimais bien le concept « schtroumpfant ». Il y a même une chanson dans l’album qui dit « Si ce que tu entends est puissant c’est que c’est Skinfama » Quand j’ai réfléchi avec Lino et Greg sur la structure le terme : « Skinfama » a semblé évident.
Quels sont les artistes du label ?
On a travaillé avec pas mal d’artistes comme Pablo Andres, un rappeur latino, Cléo, une chanteuse de Soul, James Deano qu’on connaît en France avec le titre Les Blancs ne savent pas danser et Frédy Massamba qui doit sortir un album en 2013, qu’on essaie d’exporter à l’internationale (3). La démarche de Skinfama qui était de développer le « Hip-hop » s’est élargie. Je suis fan de Fela Kuti, James Brown, Erykah Badu. On s’est dit : »Pourquoi ne pas élargir les horizons et prendre des artistes de toutes tendances. »On a du mal avec les étiquettes. Frédy Massamba n’est pas un artiste de rap mais pour moi c’est plus rap dans la sémantique, dans l’énergie, que La Fouine par exemple. On se soucie plus de la musicalité et de l’impact sur l’âme des gens.
Peux-tu revenir sur ton amitié avec Frédy Massamba ?
J’ai beaucoup rencontré Frédy sur les scènes à l’époque de mon premier album. Je le suivais à travers son groupe Fresk et les Tambours de Brazza. En écoutant ses maquettes j’ai eu un coup de foudre pour sa musique. Quand le label s’est constitué on a travaillé sur son projet. Frédy est arrivé beaucoup plus tard que moi en Belgique. Il avait vingt ans. Il a une plus grande expérience de l’Afrique. C’était intéressant de l’entendre parler de l’Afrique comme un grand frère. Ça me nourrissait de l’entendre parler de son vécu là-bas, son expérience d’une des guerres du Congo Brazzaville. Ça nous a soudés. J’étais en train d’écrire Crise de nègre. Il travaillait sur Ethnophony. À ma première arrivée au Congo il y a une dizaine d’années je suis tombé sur Lexxus Legal, un rappeur reconnu à Kinshasa, qui connaissait aussi Frédy. On a travaillé ensemble. Frédy et Lexxus ont collaboré à un projet de Didier Awadi. En 2010, on a monté une tournée : « Congo groove », qui a tourné au Congo, en Hollande, en France, en Belgique. On aimerait faire un album en commun.
Que t’inspire l’actualité à Goma en RDC ?
J’ai eu la chance d’aller à Goma, au mois de mars dernier, pour travailler avec des jeunes. Je connais des gens là-bas. Je pense à eux. J’ai du mal à comprendre le fonctionnement de ce pays, que cette crise puisse être installée depuis autant de temps. Le peuple vit sous une poudrière qui risque d’exploser à chaque instant. Quand j’étais là-bas, au bout de trois jours on m’a dit : « Les rebelles sont en train de descendre. Il va y avoir le couvre-feu dans les rues. » Vivre avec un tel quotidien doit être horrible. On se sent un peu impuissant à distance. C’est difficile d’agir comme on voudrait. Soyons réalistes. Les questions sur les ethnies au Congo et au Rwanda sont une fausse piste. Le vrai problème est économique. Les politiciens doivent cesser de nous mentir en prétendant être touchés par les réfugiés. Pour eux ce sont des dommages collatéraux. Il y a des gens qui recherchent le profit et utilisent les problèmes d’ethnie et de région. Dans Crise de nègre je dis : « Nos vies coûtent moins cher que leurs diamants. » Comment se fait-il que les pays qui ont le plus de ressources naturelles sont ceux où il y a le moins de guerre ? Ceux dont le sol est riche sont ceux où le peuple est le plus pauvre. Quelque part les ressources naturelles handicapent le peuple.
Quand tu vois ton téléphone portable y penses-tu ? L’un des enjeux de ce conflit étant le coltan ?
Comment puis-je agir ? Avoir un téléphone portable en soit n’est pas un problème. Si demain le coltan (4) permettait aux gens de manger, pourquoi pas ? C’est difficile de faire marche arrière. Tout le monde doit être rassasié. Mais il y a des gens qui veulent manger plus que ce qu’il y a dans leur assiette.
Pour conclure, quels sont tes projets ?
J’ai un projet avec le metteur en scène Ruud Gielens, qui mélange la musique et le théâtre. Je travaille aussi sur une compilation qui va mettre en avant les jeunes talents belges. Rendez-vous avec le futur est une manière de dire : « Passons la main à la jeune génération. » L’album est disponible en digital. On est en pour parler avec Musicast pour le support physique. Enfin, une tournée commence cette année.

Liens :
Pitcho Redescends sur terre :  [ici] 
Pitcho D’une autre planète : [ici] 
Pitcho Anges noirs : [ici]
Pitcho Crise de nègre :  [ici]

En savoir plus :
[skinfama] 
[Frédy Massamba]

(1) Premier président du Congo Kinshasa de 1960 à 1965 avant d’être évincé par le maréchal Mobutu
(2) Le Musée royal de L’Afrique centrale de Tervuren lié à l’exposition universelle de Bruxelles en 1897 deviendra sous l’égide de Léopold 2 le symbole de la colonisation belge au Congo
(3) Metteur en scène de théâtre, réalisateur, écrivain britannique connu pour ses reprises de Shakespeare
(4) L’album de Frédy Massamba doit paraître au printemps prochain, produit par Fredy Hirschy
(5) « minerai de sang » au Kivu où il est exploité dans un trafic lié à la guerre toujours en cours en RDC
///Article N° : 11264

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Les images de l'article
Portrait de Pitcho Womba Konga © Quentin Bruno





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