Petit parcours du combattant à rebours : colonisation, mobilisation, cristallisation

Entretien de Sylvie Chalaye avec le Colonel (ER) Maurice Rives

Paris, le 27 novembre 1999
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Colonel en retraite, Maurice Rives dénonce depuis plusieurs années l’ingratitude de la France à l’égard de ses anciens frères d’armes venus des colonies et mène une action politique afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation scandaleuse des anciens combattants de l’ex-Empire colonial dont les retraites  » cristallisées  » depuis 1959 les laissent dans une indigence grandissante. Il a contribué au fameux Livre blanc édité en mars 1999 par le Conseil national pour les Droits des Anciens Combattants et Militaires d’Outre-mer, véritable plaidoyer destiné à obtenir la reconnaissance des doits des anciens combattants de l’ex-Union Française et la décristallisation des retraites. Il se consacre aussi à une recherche historiographique ; il a participé à des documentaires pour la télévision et est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques sur l’engagement héroïque des soldats coloniaux en 1914-18 comme en 1939-45, dont notamment Héros méconnus consacré aux tirailleur sénégalais, publié par la Fédération Nationale des Anciens d’Outre-mer. Il travaille actuellement à une histoire militaire de la colonisation au XXe siècle.

Vous menez depuis plusieurs années un combat difficile pour la revalorisation des pensions des tirailleurs. Qu’est-ce qui vous a amené à entreprendre cette action ?
J’ai toujours servi aux Tirailleurs sénégalais, depuis 1944 jusqu’en 1964, date de leur disparition. Quand j’ai pris ma retraite, mon attention a été attirée par mes camarades dits de combat, mes frères d’armes, sur le fait que leur pension n’était pas la même que celle consentie aux anciens combattants français. Je me suis alors renseigné, et j’ai découvert qu’effectivement, une loi qui date de 1959 gèle leurs taux de pension au niveau qu’ils avaient le jour de l’indépendance de leur pays.
Les taux n’ont pas été réévalués depuis 1959 !
Non, ou à peine, au gré de certains intérêts stratégiques et économiques. Par exemple, au Tchad, qui est la plaque centrale de l’Afrique, la France entretient des troupes ; on entretient encore des troupes à Dakar, à Port-Bouet en Côte d’Ivoire et au Gabon. Et au gré des intérêts économiques, on a pu assister à des réajustements minimes, comme au Gabon à cause du pétrole. D’autre part, les tirailleurs de nationalité sénégalaise sont aujourd’hui bien mieux lotis que leurs frères d’armes du Niger ou du Mali qui ne présentent pas un réel intérêt stratégique ou économique pour la France. Ce qui fait qu’on tombe dans un imbroglio extrême puisque chaque Etat a un taux différent.
Bref, comme certains anciens combattants n’ont plus que 2,26 FF par jour pour vivre, nous avons entamé une action politique en fondant un comité de défense des droits des Tirailleurs, et créé en 1996 un groupe parlementaire pour faire évoluer cette loi.
Les choses ont-elles bougé ?
Nous nous sommes heurtés à une fin de non-recevoir car il nous a été opposé deux arguments : premièrement les financements de la France n’étaient pas très florissants, deuxièmement il convenait surtout de ne pas donner aux tirailleurs africains les mêmes droits que les Français au motif que cela aurait entraîné le déséquilibre des sociétés locales. Par exemple, un caporal-chef amputé aurait gagné plus qu’un ministre. Je précise tout de même que ce second argument nous a été opposé par des gouvernements locaux. Il n’empêche quand même qu’il fallait faire quelque chose ; nous avons alors fait de savants calculs pour aboutir à une option moyenne, celle de ramener tous les taux de pension à ceux consentis à Djibouti qui était la dernière nation colonisée à obtenir l’indépendance. Ce qui permettrait à ces tirailleurs de vivre dans une aisance relative. Nous avons chiffré… Il faut en fait des sommes assez minimes, par rapport au budget de l’Etat. Je crois que c’est 120 ou 140 millions. Mais pour le moment, il n’y a rien de prévu dans le budget 2000. Alors chaque année, nous tentons d’alerter les parlementaires sur la malheureuse situation de nos camarades.
Il s’agit pour nous d’un cas de conscience, d’autant que cette cristallisation de leurs taux de pension interdit l’ouverture de droits nouveaux. Par exemple, si un ancien combattant borgne devient aveugle, cela n’ouvre pas de nouveaux droits. Il y a une retraite du combattant qu’on n’obtient qu’à l’âge de 65 ans à laquelle ils n’ont pas droit non plus. Fait plus grave, leurs veuves n’ont plus aucun droit.
On se heurte aussi à l’ignorance ; en France on est très mal renseigné sur l’histoire des tirailleurs ; on en parle très peu à l’école, même si la deuxième guerre mondiale est abondamment étudiée. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une maladresse ou d’une réelle volonté de dissimulation ?
Je ne pense pas qu’il y ait une dissimulation. Disons que c’est perdu dans la nuit des temps. Une anecdote : Monsieur Alain Juppé, qui était premier ministre et aussi maire de Bordeaux, a été confronté dans sa ville à un problème : les anciens combattants marocains qui ont eux aussi une pension très mince, y viennent pour toucher le RMI (en tant qu’ancien combattant, ils ont automatiquement droit à une carte de séjour de dix ans). Quand il était premier ministre, il a écrit un petit livre intitulé Entre nous dans lequel, avec une très grande naïveté, il décrit le sort des tirailleurs marocains à Bordeaux et termine sa petite histoire par un  » Que faire ?  » Si lui, premier ministre, ne sait pas quoi faire, vous comprenez que le simple citoyen le sait encore moins. Je crois vraiment qu’il s’agit du fruit d’une ignorance collective. Voilà pourquoi je pense que quelques expositions, articles, films et conférences remettent les choses dans le droit fil de la vérité historique.
Le Livre blanc entre aussi dans ce souci d’information auprès des Français.
Plutôt auprès des parlementaires et du gouvernement car nous leur avons mâché la besogne ; nous leur faisons un état de la situation aujourd’hui et ce qu’il faudrait pour remédier à cette calamité.
A côté de votre action politique, vous menez aussi une recherche historique.
Oui. Mon ouvrage Héros méconnus décrit l’épopée des Tirailleurs sénégalais, malgaches et somalis au cours des deux guerres mondiales. J’ai également écrit un deuxième ouvrage sur les combats dans l’armée française, de 1859 à 1960, des tirailleurs indochinois qui sont bien oubliés. (1)
Pour les tirailleurs, la situation était-elle très différente entre la première et la deuxième guerre mondiale ?
Ah oui, je pense. Pour eux… excusez-moi cette expression, la guerre 14-18 était très limpide, tandis que pendant celle de 39-45, ils ont été soumis à de très grandes épreuves. Ne serait-ce qu’en Syrie où ils ont failli se battre les uns contre les autres, les Tirailleurs de Vichy contre ceux de la France Libre. Il y a eu aussi les exécutions de 40 par les Allemands et la captivité qui a été très dure. On connaît mal aussi la participation de beaucoup à la Résistance. Par exemple, le premier résistant français est un Guinéen du nom de Addi Ba qui a pris un maquis armé dans la région de Vittel dès la fin du mois de juin 1940 ; Addi Ba sera fusillé par les Allemands le 18 décembre 1943 à Epinal en criant  » Vive la France ! « .
On a aussi parlé du fait que les Allemands, en 14-18 en particulier, étaient outrés de voir des Africains dans les troupes françaises, et que cela avait été exploité par la propagande en France : on utilisait l’image du tirailleur pour se moquer des Allemands…
Un officier des troupes coloniales qui s’appelait le colonel Mangin a produit en 1910 un opuscule intitulé La force noire. Il y émettait une idée géniale et simpliste tout à la fois, qui était qu’étant donnée la dénatalité française devant la natalité galopante de l’Allemagne, les Français seraient remplacés au combat par les Africains parce qu’il jugeait – à tort d’ailleurs – que l’Afrique était un réservoir humain inépuisable. Un ministre a dit en 1909 :  » L’Afrique nous a coûté des monceaux d’or, des ruisseaux de sang et des milliers d’hommes, mais le sang et les hommes, elle doit nous les rendre maintenant.  » Cette idée a été disséquée dans plus de cinq mille articles dans cinq cent quotidiens… Les Français étaient persuadés qu’en cas de guerre, les Africains allaient venir les remplacer. D’autant plus que ces Africains étaient moins payés et nourris plus sommairement, et revenaient donc moins cher qu’un soldat français ; cet argument matériel séduisit beaucoup à l’époque. Mais les Allemands, eux, n’étaient pas du tout d’accord. L’état major qui était composé de Prussiens trouvait saumâtre que, eux, les splendides soldats allemands soient confrontés à des Tirailleurs sénégalais. On pouvait à ce titre lire dans un journal allemand du 13 septembre 1913 :  » C’est faire injure à des soldats allemands que de les faire se battre le long du Rhin avec des barbares venus d’Afrique.  » Un petit détail : en août 1914, quand le Dahomey (colonie française) s’est mis en route pour attaquer le Togo (alors colonie allemande), le gouverneur du Togo a dit que non, il ne fallait pas que devant les indigènes des Blancs se battent entre eux ; il préférait, lui, une espèce de statu quo. Bref, quand les Tirailleurs sénégalais sont arrivés en France, ils ont été accueillis splendidement ; certaines cartes postales le montrent bien…
Il y a aussi dès 1900 les chansons patriotiques qui mettent en avant les courageux tirailleurs.
Le point de départ de cet engouement pour les tirailleurs sénégalais date du 14 juillet 1899, quand la mission Marchand, qui a été des rives du Congo à celles de la mer rouge en faisant un détour par Fachoda, défile à Paris. L’atmosphère est formidable ; elle rappelle un peu celle de la coupe du monde cent ans après quand on a accueilli Zinedine Zidane. Sur le pont de Neuilly, ils sont accueillis par un tonnerre d’applaudissements, ce sont vraiment des héros. Attention, ils ne sont que 150, mais ils ont traversé l’Afrique à pied ! En tête, il y a un petit enfant de troupe qui s’appelait Ali qui déploie un immense drapeau français. On les emmène partout ; ils montent à la Tour Eiffel, visitent les chantiers du métro ; le soir on les emmène aux Folies-Bergère ; on leur donne une montre en argent, on leur donne un cigare. Ce sont des héros ! La France commence à prendre conscience qu’elle a des Tirailleurs sénégalais. Et pendant la guerre de 14, ils sont un atout de la propagande, parce que même si les Allemands sont nombreux et bien armés, nous avons les Tirailleurs sénégalais qui sont, disait-on, une ressource inépuisable !
Mais à la fin de la guerre l’enthousiasme est retombé…
Cet engouement dure jusqu’en 1917. En avril 1917, on assiste à des mutineries entre autres causées par la présence de tirailleurs indochinois dans les usines de munitions ou dans d’autres industries. Et à tort ou à raison, on leur prête la réputation de séduire les femmes des poilus. A Fresnes, des tirailleurs indochinois sont molestés… On les accuse d’autre part d’avoir brisé les grèves, d’être des jaunes. On accuse, à tort, les tirailleurs sénégalais d’avoir soutenu certains bataillons mutinés en avril 1917 après la désastreuse offensive du Chemin des dames où d’ailleurs les tirailleurs sénégalais avaient été aux premières loges. A partir de ces événements, une directive du Commandement dit de ne plus faire état des actions d’éclat des Tirailleurs  » indigènes « , c’est-à-dire sénégalais, marocains, algériens, tunisiens et indochinois. De fait, au moment des fêtes de la victoire leur part est très mince ; ils ne sont que 80 à défiler sous l’Arc de Triomphe, avec 40 Malgaches et 40 Indochinois. Ils rentrent dépités, d’autant plus que le seul député du Sénégal, Blaise Diagne, qui était commissaire aux troupes noires, n’avait pas réussi à faire accepter l’idée qu’au moins les décorés et les blessés soient naturalisés français. Ils s’aperçoivent en outre que leurs pensions, dès 1919, sont inférieures à celles des soldats français.
La France n’a pas eu un geste de reconnaissance ?
Le seul grand geste de la France a été de construire à Bamako un monument à l’armée noire, monument dont un autre exemplaire a été construit à Reims et qu’on a inauguré en 1925 avec un faste inouï. Et puis c’est tout.
Le fameux monument que les Allemands ont fait sauter en 1940 au début de l’occupation ?
Oui. En 14-18 il y avait eu une occupation en l’Allemagne, c’est-à-dire qu’on avait dirigé sur le Palatinat et le Bad-Würtemberg des tirailleurs sénégalais. Et ça, les Allemands ne l’avaient pas du tout admis. Ils avaient appelé cela  » La honte noire  » et avaient déposé 150 plaintes pour crimes et viols contre les troupes  » indigènes  » qui occupaient le Palatinat. En fait seulement huit ont été reconnus, et c’étaient des faits tout à fait mineurs. Quant aux métis dont Hitler faisait mention, ils étaient plutôt les enfants de Noirs américains. En tout cas, cela a beaucoup pesé en 40. D’autant plus qu’en 14-18, les méthodes de combat africaines n’étaient pas les mêmes que celles des Allemands : les Allemands tiraient avec leurs armes et les Africains combattaient surtout à l’arme blanche.
Le film d’Ousmane Sembène décrit le tragique épisode du camp de Thiaroye. Est-il très réaliste ?
Je pense que comme tous les films, il est un peu romancé. Ceux qui ont été au camp de Thiaroye étaient d’anciens prisonniers qui étaient passés aux FFI, en Bretagne. Ils ont embarqué rapidement sur des bateaux anglais qui les ont ramenés en Afrique. Les autorités coloniales de Dakar, qui n’avaient pas participé à la guerre, ont été désemparées par l’arrivée de ses tirailleurs. Ce n’étaient plus les mêmes tirailleurs qui étaient partis en 39-40 ; ils avaient servis aux FFI, aux FTP et ils avaient une autre culture politique. D’autre part, ils avaient été utilisés dans les pelotons chargés d’exécuter les collaborateurs. Bref c’étaient des hommes qui revenaient avec la conviction qu’ils avaient sauvé la France et surtout qui n’étaient plus corvéables et taillables à merci. A Thiaroye, plusieurs problèmes se posent. D’abord les FFI et les FTP leur avaient donné des grades, de leur propre autorité. Et les tirailleurs demandaient la solde correspondante, mais ces grades n’étaient pas reconnus par l’armée. A cela se greffaient des questions compliquées d’arriérés de solde. Enfin, les Allemands leur avaient donné, quand ils étaient prisonniers, de faux marks que les autorités françaises n’ont pas voulu changer. De fil en aiguille, le camp a été un jour encerclé. Les autorités françaises prétendent que les tirailleurs ont tiré les premiers sur les troupes françaises qui les encerclaient. Quand les Français ont ouvert le feu, il y a eu trente-cinq blessés et trente-cinq tués parmi les Tirailleurs. C’est un événement lamentable. Et j’ajoute, pour dire toute la vérité, qu’il n’y a pas eu un seul blessé français.
Quelle était la situation des prisonniers africains aux mains des Allemands ? On dit parfois qu’ils ont été en camps de concentration.
Non. A l’automne 1940, inquiets de possibles rapports entre les Africains et les femmes allemandes, et aussi pour éviter la propagation de maladies tropicales, les Allemands ont ramené les prisonniers africains en France, dans des camps spéciaux, où ils sont restés, pour certains, jusqu’en 44.
Ils ont donc bien été séparés des prisonniers français ?
Tout à fait. En 1943, ayant besoin de troupes pour le front russe, les Allemands ont conclu un accord avec le gouvernement français pour que les tirailleurs prisonniers soient gardés par des soldats français des troupes coloniales en congé d’armistice. On a donc vu cette situation absolument paradoxale : des tirailleurs prisonniers gardés par leurs anciens gradés… Parmi ces tirailleurs, il y avait des Antillais, donc des citoyens français, militaires de carrière, gardés par d’autres militaires de carrière français…
Vous parliez de la peur des Allemands de voir des Allemandes au bras d’Africains. Il semble que cette peur existait aussi en France. Comment s’explique cette préoccupation ?
Je crois qu’il s’agit d’un pur fantasme. Il ne faut pas voir l’Africain de 2000 comme l’Africain de 14-18 ou de 40 ; d’abord l’Africain de 1915 et de 1940 n’avait pas de nation, on ne voyait que des tribus. Et, ça va faire peut-être bondir en l’an 2000, on ne choisissait les tirailleurs que dans ce qu’on appelait alors  » les races guerrières  » : les Mossis, les Bambaras, les Toucouleurs, les Lobis… Ils apparaissaient plus brutes que maintenant… En Indochine, en 1952, il n’y avait que 5% de tirailleurs sénégalais qui savaient lire…
Vous venez d’évoquer l’Indochine… En fait le corps des Tirailleurs sénégalais a continué d’exister après 1945 ?
Jusqu’en 1964. Après la deuxième guerre mondiale, ils ont encore livré des combats en Indochine, à Madagascar et en Algérie.
Souvent, à travers la littérature africaine, les Tirailleurs passent pour des anciens combattants qui finissent par lasser leur entourage avec leurs faits de guerre ; ils sont un peu considérés comme de doux-dingues, des radoteurs…
(Riant) Pour la jeunesse… C’est bien le cas en France aussi ! Moi, mon petit-fils me dit que je parle toujours de l’occupation… En fait ça dépend des pays. Par exemple au Tchad, qui a été à la base des forces libres du général de Gaulle, on vénère de Gaulle et les anciens combattants ; on a fondé des villages qu’on appelait des villages de quinze ans parce qu’y vivaient des anciens combattants qui avaient quinze ans de retraite. Longtemps après la mort du général de Gaulle, il y a eu dans ces villages, une sorte de mythologie de la résurrection du général de Gaulle. Le gouvernement tchadien leur a demandé de cultiver des jardins : ils ont répondu non, convaincus que le général de Gaulle allait revenir leur distribuer des boîtes de conserve, des petits pois, des carottes… A Dakar, il y a une chanson pour les Anciens combattants… parce qu’ils ont quand même été vénérés ; ils incarnaient le courage et certaines jeunes armées africaines qui avaient besoin de racines se sont identifiées à eux. Cela dit, qu’il y ait aujourd’hui un phénomène de ras-le-bol, cela peut se comprendre… Et puis ce sont des récits enjolivés, c’est certain… Il y en a qui se sont trompés de camp ; j’en connais un qui soutenait qu’il était avec de Gaulle en 1941 en Syrie… non, il était de l’autre côté, mais ce n’est pas de sa faute ; il n’a pas compris grand-chose à un tel imbroglio franco-français…
La confusion, voire la folie est un sujet très présent dans les oeuvres africaines qui traitent des tirailleurs…
Oui, je crois qu’ils ont vu tout cela comme une guerre de tribus où la tribu française affronterait la tribu allemande.

///Article N° : 1213

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