L’hommage à Mustapha Dimé

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permet de voir le film que lui a consacré Laurence Attali

 » En fait, je ne rêve que de lumière « . C’est ce que Laurence Attali, qui nous a habitué a beaucoup de sensibilité, retient de sa conversation avec Moustapha Dimé : la mer et le soleil y remplacent heureusement un commentaire superflu. Furtivement, car ce film n’est que les repérages d’un projet que la mort de Dimé est venue contrarier mais qui se suffit déjà à lui-même. La caméra capte avec élégance le travail, les oeuvres, les matériaux récupérés qui vont s’allier dans la création. Il en ressort une liberté que n’aurait pas rejeté Dimé, lui qui partait des objets qu’il trouvait et, comme les anciens, les liait avec des ficelles, des clous, des fils de fer… C’est cette liberté que Laurence Attali choisit de retenir dans leur dialogue lorsqu’il évoque la célèbre biennale de Venise où il était le seul artiste africain sélectionné :  » J’ai vu ce qui était exposé à Venise. Est-ce que ça va me laisser indifférent ? Je refuse de me laisser enfermer dans ce concept de créateur africain qui devrait faire comme mon grand-père ! « 

///Article N° : 975

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