Fiche Structure
Musique
Cinéma/TV
Histoire/société
Aikah
Statut : Association, ASBL
Adresse : 96 rue Nollet 75017 Paris
Pays concerné : France
Téléphone(s) : 00 33 1 53 06 86 86
Fax : 00 33 1 53 06 86 87
Français
Contact : Madeleine Timmerman
Le projet « no child soldiers »
Il est possible de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants ! Combattons l’injustice et la barbarie, Nous sommes tous concernés !
L’association Aïkah fondée en 2004
Aïkah (orphelin) a pour objet de participer ou de mener à bien, directement ou indirectement, toutes formes d’actions en faveur de causes humanitaires.
Aujourd’hui, Aïkah réunit sur un album les plus grands artistes africains qu’elle mobilise autour de la situation des enfants soldats. Aïkah entend réaliser un projet d’envergure s’inscrivant dans la durée.
Objectifs du projet
Sensibiliser l’opinion publique, informer le plus grand nombre de l’existence et du sort des enfants soldats, . Les protéger, eux et les générations futures en finançant des actions concrètes pour leur réinsertion.
Comment ?
En réalisant un disque de qualité, compilation de 16 titres dont 3 inédits + le clip du single Bemamou.
En amenant le projet sur scène afin de collecter et de reverser des fonds pour alimenter l’action d’organisations locales en Afrique, organisations vérifiées par le Collectif français contre l’utilisation d’enfants soldats pour la transparence et l’efficacité de leurs actions.
La participation des artistes
L’album No Child Soldiers est articulé autour d’un single, réalisé pour l’occasion, intitulé : Bemamou (Enfants Soldats) sur lequel nous avons réuni des artistes de renommée mondiale : Alpha Blondy, Angélique Kidjo, Bibie, Madéka, Lokua Kanza, Aïcha Koné, Ben Okafor, Mama Keïta, Diane Solo, Monique Séka & Charlotte M’Bango.
Un titre de ces artistes sera inclus dans l’album ainsi qu’un titre des artistes suivants : Rokia Traoré, Geoffrey Oryema, Corneille, Salif Keita, Youssou N’Dour, Tété & Extra Bokaya.
Parce que le talent et la popularité de ces artistes sont grands, ils représentent un formidable vecteur d’information et d’action pour aider à lutter contre l’exploitation des enfants soldats.
La continuité
Afin de reverser localement les bénéfices collectés et de financer des actions concrètes, nous travaillons en collaboration avec Le Collectif français contre l’utilisation d’Enfants Soldats.
Notre ambition est de pouvoir contribuer à équiper des écoles, des camps de réhabilitation, à assurer du matériel de formation éducative et professionnelle, de pouvoir offrir une chance à ces enfants de se reconstruire une vie.
Et, chaque année, nous souhaitons pouvoir organiser en partenariat avec le Collectif, un concert de soutien à ces enfants avec des artistes présents ou non sur l’album et désireux de se joindre à notre action.
Les moyens de notre ambition
Toute l’opération sera soutenue par une campagne de promotion dans les médias français, africains et internationaux, (presse, radios, TV, web…). Le titre BEMAMOU sera proposé à la diffusion sur toutes les radios françaises et francophones, le clip proposé à la diffusion sur les chaînes musicales.
Aussi, avec le soutien d’UNICEF et Amnesty International, nous organiserons une conférence de presse au cours de laquelle nous présenterons le disque, le clip et la situation des enfants soldats à tous les médias présents.
Les enfants soldats, une effroyable réalité…
Où ?
Dans plus de 40 pays à travers le monde, essentiellement en Afrique mais aussi en Asie, au Moyen–Orient et en Amérique du Sud, des enfants, garçons et filles, âgés de 6 à 18 ans, sont enrôlés dans les conflits armés au mépris du respect dû à la vie humaine et des conventions internationales sur les droits de l’enfant.
Combien ?
Aujourd’hui : . Plus de 300 000 enfants participeraient à plus de 30 conflits armés dans le monde.
Plus d’1 million ont vécu ce sort effroyable et plus de 2 millions de jeunes de moins de 18 ans sont morts à cause des combats au cours des 10 dernières années.
Pourquoi ? En raison de la durée des conflits, les forces gouvernementales et les groupes armés n’hésitent pas à enlever des enfants pour regarnir leurs rangs.
Véritable force militaire, ces enfants sont des instruments de guerre bon marché, faciles à armer, à diriger et à motiver.
Comment ?
Raflés dans leurs villages, à l’école, dans la rue ou chez eux dans leurs familles, beaucoup de ces enfants sont enrôlés de force.
Enlevé au Libéria en 2002, un ex-enfant soldat raconte : « Les soldats du gouvernement sont venus et nous ont forcés à les suivre, moi et mon père. Mon père a refusé, alors ils l’ont égorgé, ils m’ont frappé et attaché et m’ont obligé à rejoindre les combattants » Si certains sont volontaires pour rejoindre les groupes armés, ce n’est que pour protéger leurs familles des éventuelles représailles (pillages, viols, meurtres…) dont elles pourraient être victimes s’ils refusaient de s’engager. Pour d’autres, c’est une manière de fuir une condition de vie misérable, de se retrouver sous protection, de se venger,… Quels traitements leur sont réservés ? Victimes de mauvais traitements et de malnutrition, ils vivent l’horreur et la violence au quotidien. Ils sont les témoins des pires atrocités et sont poussés à en commettre.
Combattre, violer et tuer devient un moyen de survie pour eux. Ils y sont forcés pour s’aguerrir et sont purement et simplement abattus, froidement, en cas de refus, de rébellion ou de fuite.
Les groupes armés s’emploient à détruire l’identité de ces enfants en les obligeant parfois à tuer des membres de leur propre famille ou à piller leurs propres villages et communautés afin de rendre impossible tout retour, toute désertion.
Les enfants soldats suivent une formation d’une ou deux semaines puis sont le plus souvent envoyés au front ou affectés à des missions diverses, de messagers, d’espions, dans les renseignements, le minage et déminage de terrain, en domestiques… Très souvent, les filles deviennent des esclaves sexuelles qui servent de femmes aux rebelles. Elles risquent non seulement de contracter le VIH mais également de mettre au monde des enfants dans des conditions innommables.
Quotidiennement, ces enfants sont drogués pour faciliter leur soumission. Ainsi, ils ne ressentent plus la peur, deviennent insensibles à la violence, ils oublient leur culpabilité et leur solitude.
L’armée représente pour eux une « famille » de substitution au sein de laquelle ils sont rebaptisés avec des noms guerriers. Cette entreprise de déracinement et de destruction psychologique a pour objectif de les rendre dépendants du groupe qui les a « recrutés ».
Tous les jours, des enfants sont enlevés… Le traumatisme dont ils sont victimes est immense.
On ne peut pas changer leur passé, on peut changer leur avenir…
L’action des ONG et des associations locales s’articule principalement autour d’un programme de Désarmement, Démobilisation, Réhabilitation et Réintégration (DDRR).
Collecter des fonds pour …
. Protéger la vie et la dignité des victimes de la guerre, . Réduire le risque d’enrôlement des enfants dans les forces ou groupes armés, par la prévention et la sensibilisation, en mettant en place des programmes pour garantir aux enfants vulnérables un environnement plus stable, . Sortir les enfants des camps d’entraînement et des milices, . Former les acteurs impliqués dans le processus DDRR, . Faire prendre conscience aux familles et aux communautés des traumatismes subis par les enfants et prévenir le sort des enfants « libérés », . Accompagner et suivre les enfants soldats démobilisés, notamment au niveau psychologique, . Réunir les enfants et leurs familles, trouver une famille aux orphelins, . Leur assurer des formations professionnelles, favoriser la création de petites entreprises.
. Prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels, . Faire pression sur les parlementaires, les partis politiques et les gouvernements pour faire appliquer les lois internationales sur les droits de l’enfant, pour qu’ils participent activement aux programmes de prévention et de réinsertion, . Faire appliquer l’enregistrement systématique des naissances et des nationalités pour lutter contre la conscription avant l’âge, . Dénoncer les gouvernements et groupes d’opposition qui utilisent des enfants soldats, . Favoriser les enquêtes et les poursuites judiciaires pour crimes de guerre, . Empêcher la prolifération des armes légères.
Le projet « no child soldiers »
Il est possible de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants ! Combattons l’injustice et la barbarie, Nous sommes tous concernés !
L’association Aïkah fondée en 2004
Aïkah (orphelin) a pour objet de participer ou de mener à bien, directement ou indirectement, toutes formes d’actions en faveur de causes humanitaires.
Aujourd’hui, Aïkah réunit sur un album les plus grands artistes africains qu’elle mobilise autour de la situation des enfants soldats. Aïkah entend réaliser un projet d’envergure s’inscrivant dans la durée.
Objectifs du projet
Sensibiliser l’opinion publique, informer le plus grand nombre de l’existence et du sort des enfants soldats, . Les protéger, eux et les générations futures en finançant des actions concrètes pour leur réinsertion.
Comment ?
En réalisant un disque de qualité, compilation de 16 titres dont 3 inédits + le clip du single Bemamou.
En amenant le projet sur scène afin de collecter et de reverser des fonds pour alimenter l’action d’organisations locales en Afrique, organisations vérifiées par le Collectif français contre l’utilisation d’enfants soldats pour la transparence et l’efficacité de leurs actions.
La participation des artistes
L’album No Child Soldiers est articulé autour d’un single, réalisé pour l’occasion, intitulé : Bemamou (Enfants Soldats) sur lequel nous avons réuni des artistes de renommée mondiale : Alpha Blondy, Angélique Kidjo, Bibie, Madéka, Lokua Kanza, Aïcha Koné, Ben Okafor, Mama Keïta, Diane Solo, Monique Séka & Charlotte M’Bango.
Un titre de ces artistes sera inclus dans l’album ainsi qu’un titre des artistes suivants : Rokia Traoré, Geoffrey Oryema, Corneille, Salif Keita, Youssou N’Dour, Tété & Extra Bokaya.
Parce que le talent et la popularité de ces artistes sont grands, ils représentent un formidable vecteur d’information et d’action pour aider à lutter contre l’exploitation des enfants soldats.
La continuité
Afin de reverser localement les bénéfices collectés et de financer des actions concrètes, nous travaillons en collaboration avec Le Collectif français contre l’utilisation d’Enfants Soldats.
Notre ambition est de pouvoir contribuer à équiper des écoles, des camps de réhabilitation, à assurer du matériel de formation éducative et professionnelle, de pouvoir offrir une chance à ces enfants de se reconstruire une vie.
Et, chaque année, nous souhaitons pouvoir organiser en partenariat avec le Collectif, un concert de soutien à ces enfants avec des artistes présents ou non sur l’album et désireux de se joindre à notre action.
Les moyens de notre ambition
Toute l’opération sera soutenue par une campagne de promotion dans les médias français, africains et internationaux, (presse, radios, TV, web…). Le titre BEMAMOU sera proposé à la diffusion sur toutes les radios françaises et francophones, le clip proposé à la diffusion sur les chaînes musicales.
Aussi, avec le soutien d’UNICEF et Amnesty International, nous organiserons une conférence de presse au cours de laquelle nous présenterons le disque, le clip et la situation des enfants soldats à tous les médias présents.
Les enfants soldats, une effroyable réalité…
Où ?
Dans plus de 40 pays à travers le monde, essentiellement en Afrique mais aussi en Asie, au Moyen–Orient et en Amérique du Sud, des enfants, garçons et filles, âgés de 6 à 18 ans, sont enrôlés dans les conflits armés au mépris du respect dû à la vie humaine et des conventions internationales sur les droits de l’enfant.
Combien ?
Aujourd’hui : . Plus de 300 000 enfants participeraient à plus de 30 conflits armés dans le monde.
Plus d’1 million ont vécu ce sort effroyable et plus de 2 millions de jeunes de moins de 18 ans sont morts à cause des combats au cours des 10 dernières années.
Pourquoi ? En raison de la durée des conflits, les forces gouvernementales et les groupes armés n’hésitent pas à enlever des enfants pour regarnir leurs rangs.
Véritable force militaire, ces enfants sont des instruments de guerre bon marché, faciles à armer, à diriger et à motiver.
Comment ?
Raflés dans leurs villages, à l’école, dans la rue ou chez eux dans leurs familles, beaucoup de ces enfants sont enrôlés de force.
Enlevé au Libéria en 2002, un ex-enfant soldat raconte : « Les soldats du gouvernement sont venus et nous ont forcés à les suivre, moi et mon père. Mon père a refusé, alors ils l’ont égorgé, ils m’ont frappé et attaché et m’ont obligé à rejoindre les combattants » Si certains sont volontaires pour rejoindre les groupes armés, ce n’est que pour protéger leurs familles des éventuelles représailles (pillages, viols, meurtres…) dont elles pourraient être victimes s’ils refusaient de s’engager. Pour d’autres, c’est une manière de fuir une condition de vie misérable, de se retrouver sous protection, de se venger,… Quels traitements leur sont réservés ? Victimes de mauvais traitements et de malnutrition, ils vivent l’horreur et la violence au quotidien. Ils sont les témoins des pires atrocités et sont poussés à en commettre.
Combattre, violer et tuer devient un moyen de survie pour eux. Ils y sont forcés pour s’aguerrir et sont purement et simplement abattus, froidement, en cas de refus, de rébellion ou de fuite.
Les groupes armés s’emploient à détruire l’identité de ces enfants en les obligeant parfois à tuer des membres de leur propre famille ou à piller leurs propres villages et communautés afin de rendre impossible tout retour, toute désertion.
Les enfants soldats suivent une formation d’une ou deux semaines puis sont le plus souvent envoyés au front ou affectés à des missions diverses, de messagers, d’espions, dans les renseignements, le minage et déminage de terrain, en domestiques… Très souvent, les filles deviennent des esclaves sexuelles qui servent de femmes aux rebelles. Elles risquent non seulement de contracter le VIH mais également de mettre au monde des enfants dans des conditions innommables.
Quotidiennement, ces enfants sont drogués pour faciliter leur soumission. Ainsi, ils ne ressentent plus la peur, deviennent insensibles à la violence, ils oublient leur culpabilité et leur solitude.
L’armée représente pour eux une « famille » de substitution au sein de laquelle ils sont rebaptisés avec des noms guerriers. Cette entreprise de déracinement et de destruction psychologique a pour objectif de les rendre dépendants du groupe qui les a « recrutés ».
Tous les jours, des enfants sont enlevés… Le traumatisme dont ils sont victimes est immense.
On ne peut pas changer leur passé, on peut changer leur avenir…
L’action des ONG et des associations locales s’articule principalement autour d’un programme de Désarmement, Démobilisation, Réhabilitation et Réintégration (DDRR).
Collecter des fonds pour …
. Protéger la vie et la dignité des victimes de la guerre, . Réduire le risque d’enrôlement des enfants dans les forces ou groupes armés, par la prévention et la sensibilisation, en mettant en place des programmes pour garantir aux enfants vulnérables un environnement plus stable, . Sortir les enfants des camps d’entraînement et des milices, . Former les acteurs impliqués dans le processus DDRR, . Faire prendre conscience aux familles et aux communautés des traumatismes subis par les enfants et prévenir le sort des enfants « libérés », . Accompagner et suivre les enfants soldats démobilisés, notamment au niveau psychologique, . Réunir les enfants et leurs familles, trouver une famille aux orphelins, . Leur assurer des formations professionnelles, favoriser la création de petites entreprises.
. Prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels, . Faire pression sur les parlementaires, les partis politiques et les gouvernements pour faire appliquer les lois internationales sur les droits de l’enfant, pour qu’ils participent activement aux programmes de prévention et de réinsertion, . Faire appliquer l’enregistrement systématique des naissances et des nationalités pour lutter contre la conscription avant l’âge, . Dénoncer les gouvernements et groupes d’opposition qui utilisent des enfants soldats, . Favoriser les enquêtes et les poursuites judiciaires pour crimes de guerre, . Empêcher la prolifération des armes légères.
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