Tous les articles en lien avec « Les fantasmes meurtriers de l’ethnologie coloniale »
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2/3 Le rôle de l’agent dans le rayonnement international d’une œuvreChercheur et enseignant, auteur de l’ouvrage Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires, co-coordinateur de celui consacré aux Langues minorées (Bibliodiversity, 2020), et de plusieurs articles sur l’éditi…
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(1/3) La naissance de l’agent littéraire : un chassé-croisé avec l’auteur et l’éditeurChercheur et enseignant, auteur de l’ouvrage Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires, co-coordinateur de celui consacré aux Langues minorées (Bibliodiversity, 2020), et de plusieurs articles sur l’éditi…
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[VIDEO] La littérature sur le génocide des Tutsi au RwandaUne quantité considérable de textes ont été produit après ce génocide. Certains cherchent à l’expliquer bien sûr, c’est le cas d’essais plus théoriques comme des livres d’histoire ou de sciences politiques. D’autre, …
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La francophonie du livre est-elle soluble dans les idées ?Le festival international de littérature et de cinéma Étonnants voyageurs, qui se déroule chaque année en France, à Saint-Malo, vient de fermer ses portes. S’y sont tenues les « Assises du livre en français ». Raphaël Th…
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« La littérature ne fait plus peur »Romancier et essayiste, Boubacar Boris Diop a longtemps exercé le métier de journaliste. Engagé dans la valorisation des langues africaines, il a publié plusieurs romans en wolof et dirige actuellement une collection aux…
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« Cette dynamique tricontinentale peut être une révolution »En ce mois de mars, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop lance, en compagnie de la maison d’édition française Zulma et celle installée au Canada, Mémoire d’encrier, une collection de livres en langues wolof. Cette i…
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Céytu, une collection de livres en wolofDébut mars, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop lance en compagnie de la maison d’édition française Zulma et celle installée au Canada, Mémoire d’encrier, une collection de livres en langue wolof : Céytu. »Cette dyn…
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« Chaque année, le Nord passe à côté de dizaines de milliers d’ouvrages publiés en Afrique »Avec Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires. Le cas du Cameroun (Presses universitaires de Bordeaux), Raphaël Thierry documente méthodiquement les enjeux de la visibilité de l’édition africaine contemp…
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Poétique du témoignage dans l’œuvre de Scholastique MukasongaRwanda 1994-2014. Alors que s’ouvre cette semaine un colloque à Paris sur Récits, constructions mémorielles et écriture de l’histoire autour de ce génocide des Tutsis du Rwanda, Viviane Azarian questionne dans cet articl…
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« Le mariage de l’Afrique avec Molière a été un échec total »Alors que s’ouvrira dans quelques semaines le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie à Dakar, Boubacar Boris Diop pose la question de la survie de la langue française dans les pays francophones d’Afri…
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« L’écriture est une décharge de la souffrance »Scholastique Mukasonga sera au Rwanda lors des commémorations des 20 ans du génocide. Dans le même temps, elle sort un recueil de nouvelles Ce que murmurent les collines (Gallimard) qui célèbre un « Rwanda ancien » pas en…
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« Quelles créations littéraires issues des mondes arabe et africain ? »Le festival Paroles indigo, organisé par L’Oiseau Indigo, qui se tient à Arles du 1er au 3 novembre 2013 permet de revenir sur les problématiques de l’édition au Sud, de ses dynamiques et enjeux trop souvent minorés. Ent…
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Rentrée littéraire 1 : Rendre visible l’invisible (1)C’est la rentrée littéraire ! En France, on recense la sortie de 555 romans dont 1/3 d’étrangers pour 2/3 de l’hexagone. Tous les médias en parlent, font leur sélection, leurs paris sur les prétendants aux prix littérair…
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La Côte d’Ivoire au 33e Salon du Livre de Paris (deuxième partie) :Comme nous avons déjà pu le souligner (1), l’édition 2013 du Salon du livre de Paris a été riche d’enseignements concernant les mutations actuelles des économies africaines du livre. Si les productions nationales sont en…
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La Côte d’Ivoire au 33e Salon du Livre de Paris (première partie) : une histoire de continuité(s)L’édition annuelle du Salon du Livre de Paris constitue un moment particulier pour l’édition africaine. À l’instar d’autres « îlots africains » (1), la Côte d’Ivoire présentait cette année encore (et pour la deuxième repri…
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Livres et Auteurs du Bassin du Congo : vers la fixation d’une « présence africaine » au Salon du livre de ParisAu lendemain du 33e Salon du livre de Paris, j’ai sollicité une entrevue auprès des organisateurs de l’espace « Livres et Auteurs du Bassin du Congo » ; un espace qui en était cette année à sa quatrième édition. Aminata Di…
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33e Salon du livre de Paris (deuxième partie) : l’Oiseau Indigo prend son envolLe Salon du livre de Paris, longtemps considéré comme l’immense vitrine commerciale de l’édition française, offre désormais aux éditeurs africains une opportunité de rencontrer de nouveaux espaces de diffusion. C’est aus…
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33e Salon du livre de Paris : l’édition africaine du centre vers les « marges » (Première partie)L’an passé, nous constations que le Salon du livre de Paris ne constituait pas encore un réel « tremplin pour l’édition africaine » (1). Si des livres africains étaient présents sur les stands du Maghreb, de la Côte d’Ivoi…
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« Donner n’est pas recevoir » (petite réflexion à propos du don de livre en Afrique)Chaque année et ceci depuis des décennies, l’Afrique reçoit des millions d’ouvrages gratuits en provenance du nord. Charitables intentions de particuliers ou d’associations, programmes d’appui structurel, volets culturel…
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Transhumances littéraires africaines :Les Étonnants Voyageurs viennent d’achever leur 24e édition à Brazzaville. Une édition qui a fait grand bruit. Les questions du « retour » et de « l’hybridation » ont été sur toutes les lèvres, en attestent les nombreux arti…
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Carnet de bord Étonnants Voyageurs 3Implanter durant quelques jours un festival de littérature à Brazzaville invite à se poser la question du paysage littéraire congolais, en termes de production mais aussi de distribution et d’édition. Petit tour d’horizo…
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Les Étonnants Voyageurs à Brazzaville : quelles économies du livre en jeu ?La 24e édition du festival des Étonnants Voyageurs commence le 13 février 2013 à Brazzaville. Le programme est alléchant : 90 invités venus de 23 pays sont annoncés à travers 120 rencontres, débats et lectures répartis d…
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L’Essor du Congo, pionnier de l’édition africaine (1928-1960)Dans ma critique du (Néo)colonialisme littéraire de Vivan Steemers, j’évoque quelques pistes associées à l’édition en Afrique. Je souligne aussi le problème posé par le schéma ternaire colonial/postcolonial/néocolonial. …
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Le (néo)colonialisme littéraire de Vivan SteemersDans Le (néo)colonialisme littéraire, Vivan Steemers étudie les trajectoires remarquables de quatre romans à travers leur édition et leur réception : L’Enfant noir du Guinéen Camara Laye (Plon, 1953), Le Pauvre Christ de…
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Aujourd’hui, je suis mortStéphanie Dongmo, compte ces dernières années parmi la jeune et bouillonnante génération des critiques culturels camerounais. Le 12 décembre 2012, j’ai eu le plaisir d’un échange avec elle dans le quartier de Belleville,…
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« Les fantasmes meurtriers de l’ethnologie coloniale »À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, Scholastique Mukasonga est lauréate du Prix Renaudot 2012 depuis un peu plus d’une journée pour son quatrième ouvrage Notre-Dame du Nil, publié aux éditions Gallimard. Aprè…
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Une histoire de rencontre(s)Mardi 23 octobre 2012, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Muriel Diallo, écrivaine ivoirienne, en présence de son éditeur Dramane Boaré, ivoirien lui aussi.Muriel Diallo n’est presque plus à présenter : depuis près …
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L’Afrique mutilée : Maaya la conscience des femmesAlors que, sur l’exigence des autorités maliennes, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest vient seulement d’accepter, le dimanche 23 septembre 2012, le refus du déploiement de troupes combattantes étrangères à Bama…
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Notre-Dame du NilL’ouvrage de Scholastique Mukasonga a reçu le prix Ahmadou Kourouma(1). Il fait partie des romans sélectionnés pour le Renaudot(2). Notre-Dame du Nil est paru cette année chez Gallimard, dans le sillage d’une trilogie i…
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Une rage envers les monumentsLa destruction volontaire des monuments est un acte aussi ancien que le temps où l’homme a été en mesure de bâtir des monuments. Les quinze dernières années constituent en cela une incroyable escalade dans la désacralisa…
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Walaande, l’art de partager un mariDurant le 32e Salon du livre de Paris (16 au 19 mars 2012), nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Djaïli Amadou Amal. Djaïli est camerounaise, peule de l’Extrême-Nord Cameroun (Maroua). Elle était invitée au…
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Le rôle de l’écrivain dans nos sociétésLe vendredi 4 mai 2012, l’Observatoire de la Diversité Culturelle (ODC) (1) et le webzine TerangaWeb (2) « L’Afrique des Idées » organisaient une table ronde modérée par Lareus Gangoueus, avec Jean-Luc Raharimanana, Yahia …
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« Être forts sur le continent »En déplacement au 32e Salon du livre de Paris avec une délégation camerounaise, Marcelin Vounda Etoa, directeur des éditions CLE (Yaoundé), une des toutes premières maisons d’édition en Afrique, nous a accordé un entreti…
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Tombouctou : un patrimoine de l’humanité menacéLe 1er avril 2012, Tombouctou et sa région, à l’instar des autres grandes cités du Nord Mali (région de Kidal et région de Gao), tombait aux mains du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Une ville « a…
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L’édition africaine au 32e Salon du livre de ParisLa nouvelle formule du salon du livre de Paris aura décidément fait couler beaucoup d’encre. Avec un format plus court (1), le SDL ne met plus un seul pays à l’honneur, mais se fait désormais le chantre d’un thème (les l…
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Quand l’Afrique est un marché… littéraire !Alors même que les éditeurs africains se regroupent pour mieux diffuser leurs livres au niveau panafricain et international, les francophones à travers Afrilivres et les anglophones avec African Books Collective, la sort…
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« Que le temps de la photographie soit le temps des gens photographiés… »André Lejarre est photographe, membre du collectif le bar Floréal qu’il fonda en 1985 avec une poignée d’autres photographes avec lesquels il partageait l’idée de questionner notre société actuelle, ses problématiques et…
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Langues africaines et création littéraireLa question des langues africaines comme langues d’écriture littéraire est un défi à relever, car « le champ littéraire africain se singularise par une fascinante anomalie », produire de la littérature dans les langues col…
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Mundial » Africain » : Le grand malentenduActuellement en résidence en Afrique du Sud, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop analyse, dans le cadre du Mundial 2010, les contradictions de la relation de l’Afrique du Sud au reste du continent.Madiba magic. Ce …
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Afrique. Paroles d’écrivainsIl n’est pas toujours évident de faire parler les écrivains, notamment lorsque ceux-ci sont parfois enfermés dans des carcans d’appartenances géographiques qui tendent à faire passer au second plan leur travail littérair…
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L’écrivain africain aujourd’huiEn vérité la question de l’identité nationale n’est pas si hors de propos qu’il y paraisse. Elle est même au centre de la problématique des écrivains africains d’aujourd’hui. Cela fait quelques années déjà que l’on se p…
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Les Petits de la guenonDans son roman, Les phalènes consacré aux effets de la loi-cadre en Afrique Centrale, Tchicaya U Tam Si fait dire à l’un de ses personnages : » Hier est dans les pas de demain « . Cette phrase aurait pu servir d’exergue a…
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Ousmane Sembène ou l’art de se jouer du destinDans les années trente, un adolescent de Ziguinchor fait le désespoir de ses parents. Aux murs froids des salles de classe, il préfère la mangrove, les parties de pêche et les escapades sur les berges du fleuve Casamance…
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Boubacar Boris DiopÉcrivain majeur de la littérature africaine contemporaine, Boubacar Boris Diop a, au cours d’une récente résidence de trois semaines à Bordeaux (1) initiée par MC2a, rencontré de jeunes Sénégalais dans le cadre d’un proj…
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Les nouveaux damnés de la terreEt si la nouvelle loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy ne révélait autre chose qu’un état d’esprit esclavagiste ? Peut-on choisir ses immigrés comme jadis les maîtres blancs choisissaient, selon leurs critères, leurs…
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La littérature africaine, éternelle périphérie ?Peut-on parler d’un champ littéraire africain francophone ? Même si cette littérature dispose d’institutions, d’évènements et d’éditeurs spécialisés, elle reste attachée au centre parisien par des liens linguistiques, éc…
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L’inutile utilité de la littératureLa question de l’engagement hante la littérature africaine depuis la négritude. Aperçu historique des débats qui ont secoué la scène littéraire africaine francophone. (1) » Chez (les écrivains de la négritude), le rêve es…
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« A la découverte de notre innocence »Pour Boubacar Boris Diop, l’engagement commence par son tout premier roman, écrit à l’âge de 16 ans : un texte » d’autodéfense « , face au racisme d’un système scolaire post-indépendance, encore peu ouvert aux Africains. …
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» Le français n’est pas mon destin «Après cinq romans publiés en français, Boubacar Boris Diop écrit Doomi golo en wolof, sa langue maternelle. Une expérience qu’il pensait d’abord » politiquement correcte mais littérairement absurde « , mais qui lui apport…
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A l’occasion de la sortie du dernier livre de B. B. Diop : Murambi, le livre des ossements.Vous étiez combien d’auteurs africains à partir là-bas ? On était une dizaine. Il y avait Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire), Waberi (Djibouti), Tierno Monénembo (Guinée), Koulsy Lamko (Tchad), Monique Ilboudo (Burkina Fas…
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