Tous les articles en lien avec Transhumances littéraires africaines :
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2/3 Le rôle de l’agent dans le rayonnement international d’une œuvreChercheur et enseignant, auteur de l’ouvrage Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires, co-coordinateur de celui consacré aux Langues minorées (Bibliodiversity, 2020), et de plusieurs articles sur l’éditi…
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(1/3) La naissance de l’agent littéraire : un chassé-croisé avec l’auteur et l’éditeurChercheur et enseignant, auteur de l’ouvrage Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires, co-coordinateur de celui consacré aux Langues minorées (Bibliodiversity, 2020), et de plusieurs articles sur l’éditi…
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(1/2) Focus sur les éditions Project’îles : « Notre lieu c’est l’Océan indien »L’année dernière, en octobre 2021, paraissaient les premiers titres des éditions Project’îles, fondées par les auteurs Nassuf Djailani et Jean Luc Raharimanana. La maison d’édition installée à Mayotte et en Nouvelle Aqui…
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(2/2) « Faut-il que l’on soit poète et passionné, rêveur et obstiné, pour oser créer une maison d’édition destinée à des lieux du monde très éloignés du microcosme littéraire français ? »Africultures a rencontré Evelyne Trouillot, autrice de Les jumelles de la rue Nicolas et Ananda Devi qui publie chez Project’îles Deux malles et une marmite. Elles ont partagé leur rencontre avec les éditions, créées par…
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[Chronique avec audio] Monique Séverin, Un cri dans l’eauDeuxième rentrée littéraire pour les éditions Project’îles, qui font entendre en cet automne 2022 la voix de la Réunionnaise Monique Séverin, la voix ou plutôt le cri, presque inarrêtable, avec l’œuvre La peine de l’eau …
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[🎧]Alain Mabanckou passe de l’autre côté de la vie avec « Le Commerce des Allongés »Écrivain prolifique et qu’on ne présente plus, auteur tant d’essais que de poésie et de romans, raconteur d’histoires, Alain Mabanckou met en scène, pour cette rentrée littéraire 2022, les tribulations de Liwa, fraîcheme…
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Ananda Devi, deux malles et une marmite pour tout bagageLancée ce mois-ci, la maison d’édition Project’îles, co-fondé par les auteurs Nassuf Djailani et Raharimanana, publie Deux malles et une marmite de Ananda Devi. Deux malles et une marmite pour raconter le parcours de…
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Première sélection du prix littéraire Kourouma dévoiléeCe 28 avril, le jury du prix Ahmadou Kourouma, du nom de l’écrivain ivoirien disparu en 2003, a dévoilé sa sélection 2021. Le prix 2020 avait été décerné à la romancière Hemley Boum pour son roman Les jours viennent et p…
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[2/2] « Réhabilitons les puissances du rêve et de la poésie »Nous sommes arrivés à ce moment crucial où nous devons apprendre à tout réinventer : les concepts, les approches, les habitudes, les méthodes, les outils, les nations, les espaces… tout au jour d’aujourd’hui es…
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Lettres de Lémurie ou « le rêve recommencé »L’irruption d’une nouvelle revue littéraire sur la scène culturelle est toujours un événement – à saluer – mais c’est une véritable fête que d’ouvrir le premier numéro de Lettres de Lémurie ! Tant sont rares les initiati…
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La francophonie du livre est-elle soluble dans les idées ?Le festival international de littérature et de cinéma Étonnants voyageurs, qui se déroule chaque année en France, à Saint-Malo, vient de fermer ses portes. S’y sont tenues les « Assises du livre en français ». Raphaël Th…
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« Revenir, c’est revenir vers Elle »Double actualité pour Jean-Luc Raharimanana. Il met en scène et joue jusqu’au 30 mars au théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine (94), sa création Parfois le vide, dont nous avons pu entendre la première version aux lectu…
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Ils soutiennent Africultures, ils en parlent« Les mondes en relation », tel est l’état d’esprit qui porte le projet Africultures depuis plus de 20 ans. 20 ans de travail de documentation des cultures africaines et diasporiques. Des milliers d’articles, interviews, c…
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Vois-tu le petit bateau sur le mur ?Dans le domaine des arts du spectacle, l’évaluation de la liberté détermine les conditions de production d’une uvre, la programmation et la circulation d’un spectacle, sa « représentabilité » en somme. Les artistes du con…
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Les fêlures du silence, de l’autocensure et de la censurePoète et dramaturge, Raharimanana explore, depuis plus de vingt ans, l’histoire de France et de Madagascar, par rapport aux crimes de 1947. En souvenir des insurgés malgaches qui périrent sous le feu de la puissance colo…
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Le complexe de Machin la HernieRaharimanana, dramaturge et poète, interroge les rapports entre littérature africaine, censure, autocensure en tenant compte des circuits de l’édition, situés au Nord.Ceci n’est pas un article, je préviens, on m’a dema…
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Age d’homme, appétit de Monde et supplément de viePublié chez Grasset, le dernier ouvrage de Alain Mabanckou, Le monde est mon langage, est un tour du monde dans la bibliothèque de l’auteur. « – L’écrivain est quelqu’un qui se délimite un espace très étroit et qui fouil…
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Roland Barthes, son grand-père et le rêve des autresDans le cadre de sa chaire de création artistique au Collège de France, Alain Mabanckou a convié l’intelligentsia des années 2010 le temps d’un colloque historique, sobrement intitulé » Penser et écrire l’Afrique noire « …
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Vers une critique africaine globaleNous assistons à une globalisation de plus en plus affirmée de la critique africaine (1). Il existe, au sein de cette critique, plusieurs tendances qui peuvent être regroupées en deux catégories : une critique ethnocentr…
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Alain Mabanckou, hybridité, intertextualité et esthétique transfrontalièreProlifique, Alain Mabanckou compte à son actif dix romans, six recueils de poésie, quatre essais et deux livres pour la jeunesse. Plébiscité par les institutions littéraires prestigieuses, il est le récipiendaire de nomb…
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« Le Collège de la France cosmopolite »Pour la première fois la chaire annuelle de création artistique du Collège de France ouverte en 2005 invite un écrivain à y officier. Et cet événement est double puisque cette chaire a été confiée à Alain Mabanckou, fais…
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« Chaque année, le Nord passe à côté de dizaines de milliers d’ouvrages publiés en Afrique »Avec Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires. Le cas du Cameroun (Presses universitaires de Bordeaux), Raphaël Thierry documente méthodiquement les enjeux de la visibilité de l’édition africaine contemp…
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Empreintes, de Jean-Luc RaharimananaAvec Empreintes, son dernier recueil paru aux éditions Vents d’ailleurs, Jean-Luc Raharimanana poursuit son travail de transmission des dominations passées, de la colonisation et de l’esclavage, et de la manière dont l’a…
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Les Transparents de OndjakiDans une langue sublime, poétique où les personnages sont plus attachants et détonnants les uns que les autres, Ondjaki nous livre un récit puissant au coeur de Luanda, en Angola. Les Transparents est un coup de coeur éc…
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Un festin de mots pour un Shungu-MondeSoeuf Elbadawi propose à des auteurs, rencontrés à Limoges en 2013, un projet littéraire autour du shungu, notion fondatrice de l’être comorien. SHUNGU Un festin de lettres, recueil récemment publié aux éditions Komedit,…
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Voix d’insurgés, Rano, RanoRaharimanana monte sur scène avec le musicien Tao Ravao pour faire entendre les voix des insurgés malgaches de 1947. En toile de fond : les photos de Pierrot Men. L’uvre est présentée au festival les Francophonies du Li…
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« Plus qu’une pièce de théâtre, il fallait investir la question de la transmission «À l’occasion des représentations de la pièce Rano, Rano actuellement en tournée, Raharimanana revient sur la genèse de cette uvre et la nécessaire transmission de la mémoire de la répression de 1947 à Madagascar. Une oc…
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« Quelles créations littéraires issues des mondes arabe et africain ? »Le festival Paroles indigo, organisé par L’Oiseau Indigo, qui se tient à Arles du 1er au 3 novembre 2013 permet de revenir sur les problématiques de l’édition au Sud, de ses dynamiques et enjeux trop souvent minorés. Ent…
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Rentrée littéraire 1 : Rendre visible l’invisible (1)C’est la rentrée littéraire ! En France, on recense la sortie de 555 romans dont 1/3 d’étrangers pour 2/3 de l’hexagone. Tous les médias en parlent, font leur sélection, leurs paris sur les prétendants aux prix littérair…
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La Côte d’Ivoire au 33e Salon du Livre de Paris (deuxième partie) :Comme nous avons déjà pu le souligner (1), l’édition 2013 du Salon du livre de Paris a été riche d’enseignements concernant les mutations actuelles des économies africaines du livre. Si les productions nationales sont en…
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La Côte d’Ivoire au 33e Salon du Livre de Paris (première partie) : une histoire de continuité(s)L’édition annuelle du Salon du Livre de Paris constitue un moment particulier pour l’édition africaine. À l’instar d’autres « îlots africains » (1), la Côte d’Ivoire présentait cette année encore (et pour la deuxième repri…
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Black Bazar : Aux sources de la rumbaLe temps des orchestres de rumba congolaise est révolu. Même le Staff Benda Bilili a fermé boutique. Avec le groupe [Black Bazar], Alain Mabanckou a voulu inverser la tendance Enlevez votre manteau avant d’entrer parce q…
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Livres et Auteurs du Bassin du Congo : vers la fixation d’une « présence africaine » au Salon du livre de ParisAu lendemain du 33e Salon du livre de Paris, j’ai sollicité une entrevue auprès des organisateurs de l’espace « Livres et Auteurs du Bassin du Congo » ; un espace qui en était cette année à sa quatrième édition. Aminata Di…
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33e Salon du livre de Paris (deuxième partie) : l’Oiseau Indigo prend son envolLe Salon du livre de Paris, longtemps considéré comme l’immense vitrine commerciale de l’édition française, offre désormais aux éditeurs africains une opportunité de rencontrer de nouveaux espaces de diffusion. C’est aus…
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33e Salon du livre de Paris : l’édition africaine du centre vers les « marges » (Première partie)L’an passé, nous constations que le Salon du livre de Paris ne constituait pas encore un réel « tremplin pour l’édition africaine » (1). Si des livres africains étaient présents sur les stands du Maghreb, de la Côte d’Ivoi…
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« Donner n’est pas recevoir » (petite réflexion à propos du don de livre en Afrique)Chaque année et ceci depuis des décennies, l’Afrique reçoit des millions d’ouvrages gratuits en provenance du nord. Charitables intentions de particuliers ou d’associations, programmes d’appui structurel, volets culturel…
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Transhumances littéraires africaines :Les Étonnants Voyageurs viennent d’achever leur 24e édition à Brazzaville. Une édition qui a fait grand bruit. Les questions du « retour » et de « l’hybridation » ont été sur toutes les lèvres, en attestent les nombreux arti…
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Noo Saro-Wiwa, in between Nigeria’s extremesEn avril prochain, la première uvre de l’écrivaine britannique Noo Saro-Wiwa sera traduite en français aux éditions Hoëbeke, dirigée par Michel Le Bris. Le fondateur du festival Les Étonnants voyageurs avait d’ailleurs …
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Carnet de bord Étonnants Voyageurs 3Implanter durant quelques jours un festival de littérature à Brazzaville invite à se poser la question du paysage littéraire congolais, en termes de production mais aussi de distribution et d’édition. Petit tour d’horizo…
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Les Étonnants Voyageurs à Brazzaville : quelles économies du livre en jeu ?La 24e édition du festival des Étonnants Voyageurs commence le 13 février 2013 à Brazzaville. Le programme est alléchant : 90 invités venus de 23 pays sont annoncés à travers 120 rencontres, débats et lectures répartis d…
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Enlacement(s)L’exigence de l’écriture n’est peut-être que celle que s’est fixée l’écrivain quand il devient le réceptacle de toutes les défaillances et de toutes les violences liées à l’Histoire qui n’est la sienne que dans la déposs…
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Les Étonnants Voyageurs à Brazzaville :Pour la première fois, et ce après des escales à Bamako et Port au prince, le festival littéraire des Étonnants Voyageurs fait escale à Brazzaville (Congo) du 13 au 17 février 2013. Quelques semaines avant le début du vo…
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L’Essor du Congo, pionnier de l’édition africaine (1928-1960)Dans ma critique du (Néo)colonialisme littéraire de Vivan Steemers, j’évoque quelques pistes associées à l’édition en Afrique. Je souligne aussi le problème posé par le schéma ternaire colonial/postcolonial/néocolonial. …
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Le (néo)colonialisme littéraire de Vivan SteemersDans Le (néo)colonialisme littéraire, Vivan Steemers étudie les trajectoires remarquables de quatre romans à travers leur édition et leur réception : L’Enfant noir du Guinéen Camara Laye (Plon, 1953), Le Pauvre Christ de…
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Aujourd’hui, je suis mortStéphanie Dongmo, compte ces dernières années parmi la jeune et bouillonnante génération des critiques culturels camerounais. Le 12 décembre 2012, j’ai eu le plaisir d’un échange avec elle dans le quartier de Belleville,…
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« Les fantasmes meurtriers de l’ethnologie coloniale »À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, Scholastique Mukasonga est lauréate du Prix Renaudot 2012 depuis un peu plus d’une journée pour son quatrième ouvrage Notre-Dame du Nil, publié aux éditions Gallimard. Aprè…
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Une histoire de rencontre(s)Mardi 23 octobre 2012, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Muriel Diallo, écrivaine ivoirienne, en présence de son éditeur Dramane Boaré, ivoirien lui aussi.Muriel Diallo n’est presque plus à présenter : depuis près …
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L’Afrique mutilée : Maaya la conscience des femmesAlors que, sur l’exigence des autorités maliennes, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest vient seulement d’accepter, le dimanche 23 septembre 2012, le refus du déploiement de troupes combattantes étrangères à Bama…
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Une rage envers les monumentsLa destruction volontaire des monuments est un acte aussi ancien que le temps où l’homme a été en mesure de bâtir des monuments. Les quinze dernières années constituent en cela une incroyable escalade dans la désacralisa…
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Walaande, l’art de partager un mariDurant le 32e Salon du livre de Paris (16 au 19 mars 2012), nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Djaïli Amadou Amal. Djaïli est camerounaise, peule de l’Extrême-Nord Cameroun (Maroua). Elle était invitée au…