Événements

Soirée culturelle panafricaine et indienne
Soirée multiculturelle centrée sur les images, les rythmes et les contes de l’Afrique et de l’Inde, organisée en solidarité avec le projet Ishtar, qui veut être un espace de dialogues et de communication Nord/Sud et Orient/Occident.

Français

De 20h à l’aube

A 20h, projection du documentaire Maadi Khan (22′), de la réalisatrice gabonaise Nadine Otsobogo Boucher. Consacré à la danse africaine contemporaine, ce film nous invite à explorer l’Imaginaire, la vie intérieure, la rencontre interpersonnelle et la terre africaine. Maady kan ? signifie Qui suis-je ? dans cette belle langue sénégalaise qu’est le wolof. La projection sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice.

A 21h, des danseurs montreront les racines africaines de la Capoeira. Tantôt danse, tantôt lutte, la Capoeira Angola est l’expression d’une culture vivante. A première vue, c’est un cercle de personnes, la roda, dans lequel on aperçoit des instruments de musique. Tout le monde chante, attentionné sur l’évolution des deux joueurs, situés au centre. L’Axè, c’est l’énergie qui en ressort et qui nous capte. Cette tradition est présentée par le groupe Angoleiros do mar Paris et proposée par Fubuia, qui vient de l’ile d’Itaparica, situé dans l’état de Bahia, au Brésil.

A 21h30, Laïd Bechikka, aveugle depuis l’âge de 4 ans, est à la fois auteur-compositeur, interprète et fin joueur de batterie, nous invitera à explorer son univers sonore et musical, coloré de rythmes africains et indiens…des extraits de son album « Couleur Neutre », produit par PINK records.

Avant les trois concerts prévus de 23h00 à 2h00 du matin, le conteur burkinabé Carlos Ouédraogo, à partir de 22h30, nous fera voyager grâce à ses contes dans la texture même de l’humain et de la Nature vivante. A ses yeux, l’Imaginaire n’est pas séparable de l’humanité, et il nous fera toucher du doigt son expérience de vie qui entremêle intervention sociale, culture et subjectivité.

La soirée se poursuivra avec trois concerts qui nous feront visiter les rythmes des musiques du monde, de l’Afrique noire à l’Inde, en passant par le Maghreb.

– Zahra Hindi : Les chants berbères ont bercé son enfance, le blues a orné son âme de couleurs africaines à l’image d’Ali Farka Touré pour lequel elle ressent une proximité musicale et culturelle.

– Hafez Bidari : Cet Algérien a grandi dans une famille où l’influence gnawa est très présente et il s’est senti très tôt intimement lié à cet esprit gnaoui. Puis le chant a pris place dans sa vie quand il a rejoint le groupe Bania au sein duquel il porte sa voix. Il participe, à la Villa Mais d’Ici, tous les mois à des rituels gnawa.

– Anwar : Originaire d’Inde, cet artiste a été bercé par la musique traditionnelle Rajastani. Il a participé à la composition des films de Bollywood. Mais sa principale passion est le chant traditionnel qu’il continue de pratiquer et de faire entendre à travers l’Europe.

Enfin, jusqu’à l’aube, un Dj animera, sur des rythmes musicaux variés, la suite de cette nuit de solidarité avec le projet Ishtar.
Partager :