« Les jeunes Africains face à la construction de leur identité »
La sixième rencontre-débat du cycle « L’Afrique des jeunes » organisé par la Cade et Enda Tiers-Monde
Débat
Le 23 Mai 2007
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
Ecole Nationale d’Administration (ENA) – Paris – 2, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris – France
de 17h45 à 19h45
Français
Comment les jeunes Africains d’aujourd’hui construisent-ils leur identité ? Etant donné que presque deux tiers de la population subsaharienne au début du 21ème siècle sont constitués d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes, il est important de savoir comment l’ « âme » de l’Afrique de demain, l’identité des prochaines générations, se forme dans le contexte d’un continent en transformation rapide.
Sur cette trame, les effets accompagnant la mondialisation figurent parmi les facteurs les plus importants dans notre analyse, puisqu’ils ont un impact non négligeable sur presque tous les aspects de la réalité africaine d’aujourd’hui, que ce soit dans les domaines économique, social, politique et même culturel. Les anciennes structures de la société, fondées sur une longue et solide tradition sont remises en question. Les jeunes Africains cherchent à se situer entre deux pôles souvent contradictoires : la tradition et la modernité. Vers quel pôle aller ? Comment se situer ?
Toute une gamme de facteurs influence alors la construction de l’identité des jeunes en Afrique, et aboutit à la constitution de nouvelles identités individuelles. En conséquence, la formation de l’identité collective, la perception de l’autre et l’évolution de l’identité nationale, régionale et même panafricaine sont ainsi influencées par les identités des jeunes générations.
Les facteurs les plus apparents de cette transformation socioculturelle sont la radio, la télévision, les téléphones portables, l’internet ou encore les récepteurs satellites, ainsi qu’une mobilité plus importante et le modèle de la société de consommation. Ces éléments jouent un rôle primordial dans ce qui apparaît la « modernité » et à laquelle tout d’abord les jeunes se montrent dans la plupart des cas très ouverts.
Etant donné que les traditions en Afrique restent encore plus fortes et plus respectées qu’ailleurs, il est d’abord important d’analyser l’évolution du rapport entre jeunes et anciens quant à la construction d’une identité dans laquelle la famille, le clan et les valeurs traditionnelles ont un impact si fort. Néanmoins, les remises en question de la hiérarchie traditionnelle, de la vie rurale, d’une économie à dominante agricole etc, sont accompagnées par une conscience « jeune et moderne », qui inclut des formes d’expression individuelle, comme la mode, la culture ou la redéfinition des rôles respectifs des hommes et des femmes dans la société. Ceci aboutit à des conflits socioculturels et intergénérationnels, mais comporte aussi des aspects très positifs, qui nourrissent la transformation socioéconomique en Afrique.
Un autre facteur traditionnellement important dans la formation de l’identité dans des pays subsahariens est la religion. Les chefs de cultes, les prêtres et les pasteurs ainsi que les imams cherchent à influencer les jeunes Africains à la recherche de leur(s) identité(s). L’enjeu des valeurs et de la spiritualité de la jeunesse est souligné par la lutte que se livrent les uns et les autres pour attirer de nouveau adeptes.
Quelle identité alors pour les générations africaines futures ?
Intervenants :
M. Tidiane DIAKITE, agrégé d’histoire, Enseignant à l’Université de Rennes, traitera du sujet « Les jeunes entre modernité et traditions »
M. le Professeur Nouréini TIDJANI-SERPOS, directeur général adjoint de l’UNESCO, mettra en perspective le « rôle de la religion dans la création de l’identité des jeunes Africains »
Mme Kadiatou KONARE, directrice de Cauris Editions à Paris, se penchera sur « Les jeunes dans la vie sociale et culturelle »
Enfin, M. Willy Cédric FOUMENA, étudiant à l’IEP de Paris, d’origine camerounaise, donnera son sentiment comme témoin discutant, sur des aspects complémentaires.
Pour en savoir plus…
COMAROFF, Jean et John : Réflexions sur la jeunesse – Du passé à la postcolonie, dans : Politique Africaine n° 80 – décembre 2000, Paris, 2000 http://www.politiqueafricaine.com/numeros/pdf/080090.pdf
MPELE, Jean : Identité et cosmopolitique en Afrique subsaharienne, dans : Raisons politiques, édition 02 / 2006, Paris, 2006.
ROSSATANGA-RIGNAULT, Guy, ENONGOUE, Flavien : L’Afrique existe-t-elle ? : à propos d’un malentendu persistant sur l’identité, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Dianoïa Libreville, Fondation Raponda Walker, 2006.
UNESCO : L’Affirmation de l’identité culturelle et la formation de la conscience nationale dans l’Afrique contemporaine, Introduction à la culture africaine, Paris, 1981
Nous souhaiterions non seulement que vous assistiez à cette rencontre-débat, mais que vous adressiez vos remarques, critiques et suggestions au Forum des rencontres de la Cade chez Yahoo.Groupes :
Courriel : [email protected]
Inscription : [email protected]
————————————————————————————————————————–
L’accès à cette rencontre-débat du 23 mai 2007 est gratuit
Si vous souhaitez y participer, merci de retourner le bulletin d’inscription à La Cade, 5, rue des Immeubles Industriels, 75011 PARIS (http://www.afrique-demain.org)
Vous pourrez également vous inscrire par courriel [email protected] ; par téléphone
01 43 48 14 67 ; Fax. : 01 44 93 87 50 ou dans le hall d’entrée le jour de la rencontre-débat.
Sur cette trame, les effets accompagnant la mondialisation figurent parmi les facteurs les plus importants dans notre analyse, puisqu’ils ont un impact non négligeable sur presque tous les aspects de la réalité africaine d’aujourd’hui, que ce soit dans les domaines économique, social, politique et même culturel. Les anciennes structures de la société, fondées sur une longue et solide tradition sont remises en question. Les jeunes Africains cherchent à se situer entre deux pôles souvent contradictoires : la tradition et la modernité. Vers quel pôle aller ? Comment se situer ?
Toute une gamme de facteurs influence alors la construction de l’identité des jeunes en Afrique, et aboutit à la constitution de nouvelles identités individuelles. En conséquence, la formation de l’identité collective, la perception de l’autre et l’évolution de l’identité nationale, régionale et même panafricaine sont ainsi influencées par les identités des jeunes générations.
Les facteurs les plus apparents de cette transformation socioculturelle sont la radio, la télévision, les téléphones portables, l’internet ou encore les récepteurs satellites, ainsi qu’une mobilité plus importante et le modèle de la société de consommation. Ces éléments jouent un rôle primordial dans ce qui apparaît la « modernité » et à laquelle tout d’abord les jeunes se montrent dans la plupart des cas très ouverts.
Etant donné que les traditions en Afrique restent encore plus fortes et plus respectées qu’ailleurs, il est d’abord important d’analyser l’évolution du rapport entre jeunes et anciens quant à la construction d’une identité dans laquelle la famille, le clan et les valeurs traditionnelles ont un impact si fort. Néanmoins, les remises en question de la hiérarchie traditionnelle, de la vie rurale, d’une économie à dominante agricole etc, sont accompagnées par une conscience « jeune et moderne », qui inclut des formes d’expression individuelle, comme la mode, la culture ou la redéfinition des rôles respectifs des hommes et des femmes dans la société. Ceci aboutit à des conflits socioculturels et intergénérationnels, mais comporte aussi des aspects très positifs, qui nourrissent la transformation socioéconomique en Afrique.
Un autre facteur traditionnellement important dans la formation de l’identité dans des pays subsahariens est la religion. Les chefs de cultes, les prêtres et les pasteurs ainsi que les imams cherchent à influencer les jeunes Africains à la recherche de leur(s) identité(s). L’enjeu des valeurs et de la spiritualité de la jeunesse est souligné par la lutte que se livrent les uns et les autres pour attirer de nouveau adeptes.
Quelle identité alors pour les générations africaines futures ?
Intervenants :
M. Tidiane DIAKITE, agrégé d’histoire, Enseignant à l’Université de Rennes, traitera du sujet « Les jeunes entre modernité et traditions »
M. le Professeur Nouréini TIDJANI-SERPOS, directeur général adjoint de l’UNESCO, mettra en perspective le « rôle de la religion dans la création de l’identité des jeunes Africains »
Mme Kadiatou KONARE, directrice de Cauris Editions à Paris, se penchera sur « Les jeunes dans la vie sociale et culturelle »
Enfin, M. Willy Cédric FOUMENA, étudiant à l’IEP de Paris, d’origine camerounaise, donnera son sentiment comme témoin discutant, sur des aspects complémentaires.
Pour en savoir plus…
COMAROFF, Jean et John : Réflexions sur la jeunesse – Du passé à la postcolonie, dans : Politique Africaine n° 80 – décembre 2000, Paris, 2000 http://www.politiqueafricaine.com/numeros/pdf/080090.pdf
MPELE, Jean : Identité et cosmopolitique en Afrique subsaharienne, dans : Raisons politiques, édition 02 / 2006, Paris, 2006.
ROSSATANGA-RIGNAULT, Guy, ENONGOUE, Flavien : L’Afrique existe-t-elle ? : à propos d’un malentendu persistant sur l’identité, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Dianoïa Libreville, Fondation Raponda Walker, 2006.
UNESCO : L’Affirmation de l’identité culturelle et la formation de la conscience nationale dans l’Afrique contemporaine, Introduction à la culture africaine, Paris, 1981
Nous souhaiterions non seulement que vous assistiez à cette rencontre-débat, mais que vous adressiez vos remarques, critiques et suggestions au Forum des rencontres de la Cade chez Yahoo.Groupes :
Courriel : [email protected]
Inscription : [email protected]
————————————————————————————————————————–
L’accès à cette rencontre-débat du 23 mai 2007 est gratuit
Si vous souhaitez y participer, merci de retourner le bulletin d’inscription à La Cade, 5, rue des Immeubles Industriels, 75011 PARIS (http://www.afrique-demain.org)
Vous pourrez également vous inscrire par courriel [email protected] ; par téléphone
01 43 48 14 67 ; Fax. : 01 44 93 87 50 ou dans le hall d’entrée le jour de la rencontre-débat.
Partager :
