Événements

Quand l’Afrique s’éveillera…
une analyse factuelle des réalités africaines en matière de développement ainsi qu’une vision prospective, non dénuée d’espoirs, de l’Afrique subsaharienne.

Français

les films et les objets de l’exposition

Les films diffusés
« La calebasse et le pluviomètre »
Film de 30 min tourné au Niger, au Burkina Faso et au Bénin.
Réalisation : Marcel Dalaise
Durant l’été 2006, une grande campagne de mesures – radars, ballons stratosphériques, instruments de mesure à bord d’avions, de navires… – a été effectuée dans toute la région ouest africaine afin de mieux comprendre la mousson et d’en améliorer la prévision. Nous suivons ces travaux réalisés dans le cadre du projet international AMMA (Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine), qui a également pour objectif de doter les pays concernés par la mousson d’outils météorologiques performants et d’aider les agriculteurs à semer au bon moment.

« TIC au Sénégal »
Film de 18 min tourné au Sénégal
Réalisation : Jean-Christophe Monferran
Quels usages fait-on de l’Internet et du téléphone mobile en Afrique subsaharienne ? En quoi peuvent-ils contribuer au développement des pays ? Comment expliquer le formidable essor de la téléphonie mobile ? Qu’en est-il des réseaux de téléphonie fixe, de la fibre optique, des solutions alternatives (wifi, wimax) ? Tourné à Dakar, ce reportage fait le point sur la diffusion des TIC (technologies de l’information et de la communication) au Sénégal.

« Le Ventre de Douala »
Film de 20 min tourné au Cameroun
Réalisateur : Jean-Christophe Monferran
Tourné dans l’ouest du Cameroun, entre Douala et Dschang, ce reportage montre comment toute une région s’est convertie aux cultures maraîchères pour assurer la sécurité alimentaire de la capitale économique du pays, Douala, suite à la crise économique des années 80-90.
Guidés par le géographe Hatcheu Emil Tchawe, nous découvrons une agriculture paysanne particulièrement
efficace et inventive…

« NEPAD : l’Afrique d’abord »
Film de 10 min
Auteur : Jean-Christophe Victor
Réalisation : Jean-Loïc Portron
En 2001, plusieurs chefs d’Etats africains lancent un plan, baptisé NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), qui vise à mobiliser des fonds internationaux pour la réalisation de projets en Afrique. L’idée est d’attirer les investissements étrangers en contrepartie d’un engagement des Etats africains à une bonne gouvernance. Retour sur les débuts du NEPAD avec ce sujet présenté dans le cadre de l’émission « Le dessous des cartes » de la chaîne Arte.

« En quoi science et technologie peuvent-elles contribuer au développement de l’Afrique ? »
Paroles de journalistes africains
Durée : 5’30 / Extraits
« La science qui n’a pas beaucoup avancé, en particulier dans le domaine de la santé, est un frein au développement de nos pays. » Christophe Mvondo, la Nouvelle Expression, Cameroun « Pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire, en particulier dans les pays du Sahel, l’accès aux avancées scientifiques et technologiques est fondamental.
 » India Abdramane Mahaman, Office de la radio TV du Niger « Le Bénin dit non aux OGM, tant que l’on ne sait pas si les plantes génétiquement modifiées ont des effets sur la santé. » Godefroy Chabi, Radio nationale du Bénin.
« La téléphonie mobile a permis à la Côte d’Ivoire, qui est divisée depuis plus de quatre ans, de rester soudée… » David Ya Koffi, Fraternité Matin, Côte d’Ivoire

Les objets exposés
« Marcheur » – Ndary Lo
Sculpture de 2m60 en fers à cheval soudés
Artiste sénégalais, formé à l’École nationale des Beaux-Arts de Dakar, Ndary Lo sculpte les fers à cheval, en fait des hommes de fer, géants longilignes qui interrogent l’homme de chair.
Lauréat du Grand Prix du Chef de l’État du Sénégal pour les Arts en 1999, et Grand Prix Léopold Sedar Senghor 2002, la plus haute distinction de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

« L’Enfant roi » – « Tête de femme » – « 3 personnages » – Niko, 2006
Sculptures en bois
Franco-béninois, autodidacte, Niko travaille à plat au ciseau et au maillet des traverses de chemin de fer d’où émergent des corps. En conservant l’aspect brut de la pièce de bois, ces corps soulignent les reliefs naturels (lignes, creux, noeuds, échardes) et dévoilent le vécu, la mémoire, l’esprit jusqu’alors cachés. Quête d’identité, hommage à l’errance des peuples de la terre, interprétation poétique de la marche du monde, les installations de Niko suscitent le questionnement et s’enracinent dans nos mémoires.

Peintures d’Émile Youmbi
Camerounais formé à l’atelier Pascal Kenfack, Emile Youmbi étudie les mathématiques à l’université de Yaoundé avant de se consacrer entièrement aux arts plastiques (peinture, sculpture ou instal¬lation). En 1993, il fonde avec une dizaine d’autres plasticiens le collectif Prim’art qui revendique notamment une réflexion sur la mémoire de l’Afrique. Il peint la modernité des villes et l’anonymat des foules comme autant de lieux de mémoire.
« Les foules de Mars » – Ismaël Diabaté, 2000
Bogolans traditionnels
Plasticien malien, Ismaël Diabaté vit et travaille à Bamako.
« Les ancêtres disent bien qu’il faut construire l’homme. C’est l’homme que l’homme doit construire. Sans cela, on a beau faire des villes avec des buildings, un jour l’homme va prendre un fusil et tout casser. On a vu des pays africains complètement détruits parce qu’ils n’ont pas construit l’homme. »

Composez vos proverbes…
« Tous les Blancs ont une montre mais ils n’ont jamais le temps ! »
« Aussi longtemps que les lions n’auront pas leurs historiens, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur »…
« Le fleuve fait des détours parce que personne ne lui montre le chemin »…
« Les proverbes africains dépassent le simple cadre culturel du continent. Ils ont tous une valeur universelle. N’importe qui, n’importe où, peut se sentir concerné, même en Chine ou en Alaska ». Joseph Andjou, journaliste, auteur de « Comme on dit en Afrique… »
L’Afrique a souvent recours à l’oralité pour la transmission de ses valeurs culturelles de gé¬nération en génération. Contes populaires, devinettes, chansons et proverbes sont là quelques exemples. Véhicules privilégiés de la sagesse africaine, les proverbes ont toujours été liés à la vie quotidienne du peuple. Souvent truculents et toujours imagés, on les retrouve lorsqu’il s’agit de l’éducation des enfants, de l’appel à la prudence ou à l’encouragement, des conseils aux personnes en difficulté ou encore pour résoudre un litige.
Et parce que les proverbes sont synonymes de créativité et d’imagination, les visiteurs sont in¬vités à composer leur propre proverbe et à les déposer dans une urne, installée dans l’espace d’exposition. Les plus sigificatifs et les plus expressifs seront par la suite exposés aux côtés des proverbes africains.

Les conférences autour de l’exposition
Le collège de la Cité présente un cycle de conférences rattaché à l’exposition Quand l’Afrique s’éveillera…, tous les jeudis à 18 h 30 à l’Auditorium de la Cité, du 11 au 25 octobre 2007.

Jeudi 11 octobre : « Sécurité alimentaire et recherche sur la mousson africaine »
Avec Jean-Luc Redelsperger, Météo France, directeur scientifique du programme AMMA et Michel Griffon, CIRAD

Jeudi 18 octobre : « Les nouvelles technologies de l’information et de la communica¬tion en Afrique »
Avec Annie Cheneau-Loquay, directrice de recherche au CNRS, Centre d’étude d’Afrique noire et Pascal Renaud, IRD.

Jeudi 25 octobre : « L’état des sciences en Afrique »
Avec Roland Waast, directeur de recherche à l’IRD.
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