L’Afrique de l’unité, défis et moyens
La Cade et Enda Tiers-Monde vous invitent a la deuxième rencontre débat dans le cadre du Cycle cosacré au thème « L’Afrique des mutations silencieuses »
> rencontre initialement prévue le 14, reportée au 22 en raison des grèves.
Débat
Le 22 Novembre 2007
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
Ecole Nationale d’Administration (ENA) – Paris – 2, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris – France
de 17 h 45 à 19 h 45 gratuit
Français
Cette rencontre-débat, intervenant après celle sur L’Afrique de la paix, entend continuer de poser d’emblée le cadre des grands enjeux que les Etats africains rencontrent au quotidien, et qu’en l’occurrence ils poursuivent depuis un demi siècle.
Il peut surprendre qu’aujourd’hui l’Afrique tente de redoubler d’efforts pour réaliser un ensemble plus homogène, mais ce serait oublier que l’heure de la mondialisation et des grands regroupements a sonné et que les intérêts économiques sont prégnants ; mais ce serait aussi oublier qu’il s’agit d’un rêve porté depuis les indépendances et dont les racines sont à rechercher bien plus profondément, sans doute dans une histoire si largement partagée.
Quels que soient les enjeux dominants, les difficultés et embûches ne manquent pas lorsque, pour aller vers l’unité, il s’agit d’éviter de prendre des voies violentes ; ceci explique largement la lenteur du processus, à l’instar d’autres tentatives, comme dans notre propre cas européen (qui est, au demeurant, pas plus récent).
Où en sommes-nous aujourd’hui, à l’issue des premières étapes accomplies qui ont mené de l’OUA à l’UA ? Le contexte est-il porteur, et quels facteurs favorables, ou non, peuvent jouer dorénavant sur la construction africaine ? Quels acteurs précis, syndicats, clubs, entrepreneurs, peuvent, par leurs interventions, peser sur le cours des évènements ? Quels peuvent être les points de levier déterminants, et les moyens qu’ils impliquent ? Des unions régionales préalables sont-elles un point de passage obligé, et surtout quels peuvent être, à terme encore perceptible, le contenu, les compétences et donc finalement la forme de l’Union ? L’Afrique nous surprendra-t-elle encore ?
A la veille d’un rapport attendu de la présente commission de l’UA, qui serait en quelque sorte une feuille de route, il est bon de faire le tour de ces questions, bien vastes certes, auxquelles les interlocuteurs s’efforceront de répondre, chacun dans sa partie.
Vu l’ampleur du thème abordé, la Cade a choisi de privilégier la forme d’un débat entre les intervenants, précédé d’une entrée en matière, avant son élargissement à l’ensemble de l’auditoire.
Intervenants:
M. Mwayila Tshiyembe, professeur et directeur de l’Institut Panafricain de géopolitique de Nancy, assurera l’introduction générale, avec la partie historique (faits et promoteurs, formes institutionnelles, évolution des responsabilités)
M.Bienvenu Okiemi, politologue, professeur à l’Université de Reims
M. Moustapha Niasse, ancien Premier Ministre du Sénégal
Bibliographie succincte :
– « La géopolitique de paix en Afrique médiane : Angola, Burundi, République Démocratique du Congo, République du Congo, Ouganda, Rwanda », Mwayila Tshiyembe, Paris, L’Harmattan, 2003.
– « Refondation de la nation et nationalité en RDC », Mwayila Tshiyembe, L’Harmattan, 2007.
– « Géopolitique de l’Afrique », Philippe Hugon, Sedes – Armand Colin, 2007.
Il peut surprendre qu’aujourd’hui l’Afrique tente de redoubler d’efforts pour réaliser un ensemble plus homogène, mais ce serait oublier que l’heure de la mondialisation et des grands regroupements a sonné et que les intérêts économiques sont prégnants ; mais ce serait aussi oublier qu’il s’agit d’un rêve porté depuis les indépendances et dont les racines sont à rechercher bien plus profondément, sans doute dans une histoire si largement partagée.
Quels que soient les enjeux dominants, les difficultés et embûches ne manquent pas lorsque, pour aller vers l’unité, il s’agit d’éviter de prendre des voies violentes ; ceci explique largement la lenteur du processus, à l’instar d’autres tentatives, comme dans notre propre cas européen (qui est, au demeurant, pas plus récent).
Où en sommes-nous aujourd’hui, à l’issue des premières étapes accomplies qui ont mené de l’OUA à l’UA ? Le contexte est-il porteur, et quels facteurs favorables, ou non, peuvent jouer dorénavant sur la construction africaine ? Quels acteurs précis, syndicats, clubs, entrepreneurs, peuvent, par leurs interventions, peser sur le cours des évènements ? Quels peuvent être les points de levier déterminants, et les moyens qu’ils impliquent ? Des unions régionales préalables sont-elles un point de passage obligé, et surtout quels peuvent être, à terme encore perceptible, le contenu, les compétences et donc finalement la forme de l’Union ? L’Afrique nous surprendra-t-elle encore ?
A la veille d’un rapport attendu de la présente commission de l’UA, qui serait en quelque sorte une feuille de route, il est bon de faire le tour de ces questions, bien vastes certes, auxquelles les interlocuteurs s’efforceront de répondre, chacun dans sa partie.
Vu l’ampleur du thème abordé, la Cade a choisi de privilégier la forme d’un débat entre les intervenants, précédé d’une entrée en matière, avant son élargissement à l’ensemble de l’auditoire.
Intervenants:
M. Mwayila Tshiyembe, professeur et directeur de l’Institut Panafricain de géopolitique de Nancy, assurera l’introduction générale, avec la partie historique (faits et promoteurs, formes institutionnelles, évolution des responsabilités)
M.Bienvenu Okiemi, politologue, professeur à l’Université de Reims
M. Moustapha Niasse, ancien Premier Ministre du Sénégal
Bibliographie succincte :
– « La géopolitique de paix en Afrique médiane : Angola, Burundi, République Démocratique du Congo, République du Congo, Ouganda, Rwanda », Mwayila Tshiyembe, Paris, L’Harmattan, 2003.
– « Refondation de la nation et nationalité en RDC », Mwayila Tshiyembe, L’Harmattan, 2007.
– « Géopolitique de l’Afrique », Philippe Hugon, Sedes – Armand Colin, 2007.
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