L’Afrique des convoitises
Quatrième rencontre-débat, dans le cadre du cycle consacré au thème : « L’Afrique des mutations silencieuses »,
Débat
Le 13 Février 2008
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
Ecole Nationale d’Administration (ENA) – Paris – 2, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris – France
de 17h45 à 19h45 – Amphithéâtre Parodi
Français
Intervenants : Philippe Hugon, Philippe Chalmin, Jean-Paul Ngoupandé et Olivier Vallée
Animation : Jean-Loïc Baudet
Jusqu’il y a peu, l’Afrique ne faisait guère parler d’elle en dehors de circonstances particulières où ses heurs et malheurs retenaient, provisoirement, l’attention des observateurs et journalistes pour leur caractère sensationnel. C’est en train de changer.
Dans ce continent longtemps considéré comme une chasse gardée de l’Europe, ce changement d’attitude des médias procède d’une mutation silencieuse-intérêt croissant du monde pour l’Afrique qui émerge pour sa capacité à émouvoir et faire réagir tous ceux que préoccupe l’avenir de la planète.
Dans un monde à la fois conscient de ses limites et en recherche de nouveaux horizons de croissance, l’Afrique, dernier continent à entrer dans la voie de développement et de la mondialisation, apparaît comme une terre d’avenir et éveille de multiples convoitises.
Terre d’avenir elle l’est, au plan économique, pour le formidable marché potentiel que constitue sa population en croissance rapide et pour ses réserves en matières premières et hydrocarbures dont le monde a tant besoin pour son développement. Elle l’est aussi, au plan géopolitique, pour son poids croissant dans les affaires du monde et l’influence qu’elle est appelée à exercer dans les relations internationales.
Pour illustrer l’importance des réseaux dans cette Afrique des convoitises, il nous a paru éclairant d’analyser le cas de l’économie du diamant dont les dérives de l’exploitation et du commerce ont suscité des initiatives visant à mieux en maitriser le cours dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en Afrique.
Il est difficile de démêler dans cet enchevêtrement d’intérêts ce qui contribuera véritablement au développement de l’Afrique et ce qui relève de considérations purement égoïstes de ses partenaires.
Aux Africains de faire la part des choses et de tirer le meilleur parti de leurs richesses. A nous de faire le point sur toutes ces convoitises, d’en prendre la mesure et d’apprécier les chances et les risques qui en résultent pour l’Afrique.
A un moment où les convoitises dont l’Afrique fait l’objet suscitent bien des commentaires et réflexions sur les bénéfices, risques, dangers qu’elles engendrent, les communications des quatre intervenants, que nous remercions de nous faire partager leurs connaissances, ne manqueront pas de clarifier la situation et d’ouvrir un débat utile sur les véritables enjeux de ces convoitises.
– Philippe Hugon, Professeur émérite d’économie, Université Paris X Nanterre.
– Philippe Chalmin, économiste, professeur associé à l’Université Paris-Dauphine et au conservatoire national des arts et métiers.
– Jean-Paul Ngoupandé, ancien Premier Ministre de la République Centrafricaine.
– Olivier Vallée, économiste, consultant auprès d’organisations internationales.
Bibliographie :
– Philippe Hugon, Géopolitique de l’Afrique, Armand Colin, 2006.
– Philippe Chalmin, Le poivre et l’or noir, éditions Bourins, 2007,
– Jean-Paul Ngoupandé, L’Afrique sans la France, Albin Michel, Paris, 2002.
– François Misser, Ollivier Vallée, Les gemmocraties, l’économie politique du diamant africain, éditeur Desclée De Brouwer, 1997.
Animation : Jean-Loïc Baudet
Jusqu’il y a peu, l’Afrique ne faisait guère parler d’elle en dehors de circonstances particulières où ses heurs et malheurs retenaient, provisoirement, l’attention des observateurs et journalistes pour leur caractère sensationnel. C’est en train de changer.
Dans ce continent longtemps considéré comme une chasse gardée de l’Europe, ce changement d’attitude des médias procède d’une mutation silencieuse-intérêt croissant du monde pour l’Afrique qui émerge pour sa capacité à émouvoir et faire réagir tous ceux que préoccupe l’avenir de la planète.
Dans un monde à la fois conscient de ses limites et en recherche de nouveaux horizons de croissance, l’Afrique, dernier continent à entrer dans la voie de développement et de la mondialisation, apparaît comme une terre d’avenir et éveille de multiples convoitises.
Terre d’avenir elle l’est, au plan économique, pour le formidable marché potentiel que constitue sa population en croissance rapide et pour ses réserves en matières premières et hydrocarbures dont le monde a tant besoin pour son développement. Elle l’est aussi, au plan géopolitique, pour son poids croissant dans les affaires du monde et l’influence qu’elle est appelée à exercer dans les relations internationales.
Pour illustrer l’importance des réseaux dans cette Afrique des convoitises, il nous a paru éclairant d’analyser le cas de l’économie du diamant dont les dérives de l’exploitation et du commerce ont suscité des initiatives visant à mieux en maitriser le cours dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en Afrique.
Il est difficile de démêler dans cet enchevêtrement d’intérêts ce qui contribuera véritablement au développement de l’Afrique et ce qui relève de considérations purement égoïstes de ses partenaires.
Aux Africains de faire la part des choses et de tirer le meilleur parti de leurs richesses. A nous de faire le point sur toutes ces convoitises, d’en prendre la mesure et d’apprécier les chances et les risques qui en résultent pour l’Afrique.
A un moment où les convoitises dont l’Afrique fait l’objet suscitent bien des commentaires et réflexions sur les bénéfices, risques, dangers qu’elles engendrent, les communications des quatre intervenants, que nous remercions de nous faire partager leurs connaissances, ne manqueront pas de clarifier la situation et d’ouvrir un débat utile sur les véritables enjeux de ces convoitises.
– Philippe Hugon, Professeur émérite d’économie, Université Paris X Nanterre.
– Philippe Chalmin, économiste, professeur associé à l’Université Paris-Dauphine et au conservatoire national des arts et métiers.
– Jean-Paul Ngoupandé, ancien Premier Ministre de la République Centrafricaine.
– Olivier Vallée, économiste, consultant auprès d’organisations internationales.
Bibliographie :
– Philippe Hugon, Géopolitique de l’Afrique, Armand Colin, 2006.
– Philippe Chalmin, Le poivre et l’or noir, éditions Bourins, 2007,
– Jean-Paul Ngoupandé, L’Afrique sans la France, Albin Michel, Paris, 2002.
– François Misser, Ollivier Vallée, Les gemmocraties, l’économie politique du diamant africain, éditeur Desclée De Brouwer, 1997.
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