Les diasporas d’aujourd’hui : particularismes ou similarités ?
Présenté par Migrations Société et Hommes & Migrations
Conférence-débat
Le 07 Juillet 2008
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
Théâtre du Lucernaire – 53, rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris – France
De 18 h 30 à 20 h – entrée libre et réservation appréciée
Français
Avec Abdoul Ba, Martine Cohen, Véronique Poisson, Vassodeven Vuddamalay
Animée par Marie Poinsot, rédactrice en chef d’Hommes & Migrations
et accompagnée de lectures (poèmes et textes littéraires sur la migration et l’exil) par Pedro Vianna (rédacteur en chef de Migrations Société)
Les migrations des diasporas constituent l’un des phénomènes saillants de la mondialisation. L’étude de ces diasporas est très large puisqu’elle couvre plusieurs périodes historiques, différentes populations et aires géographiques, des réseaux internationaux très dynamiques (économiques, religieux et familiaux) qui favorisent les échanges et l’entraide entre plusieurs continents. On compare volontiers les grandes diasporas historiques, principalement juive et arménienne avec les diasporas économiques, à savoir chinoise, indienne, africaine ou turque… Cette distinction fait-elle sens ? Au-delà des particularités propres à chaque diaspora, peut-on comprendre les ressorts et la complexité de ces phénomènes migratoires à partir de questionnements communs ?
La question du territoire tout d’abord apparaît primordiale. Les relations qui se tissent ou se relâchent au fil du temps entre un pôle de centralité – appelé parfois d’origine – et les cercles successifs de dispersion vers les périphéries se ressemblent-elles d’une diaspora à l’autre ? L’espace urbain est-il toujours le lieu principal d’installation des diasporas ? La notion de diaspora nécessite-t-elle forcément de croiser plusieurs échelles géographiques (le local, le national, le transnational) ?
La construction d’un imaginaire, les processus d’identification et d’expression se déploient en fonction de thèmes qui apparemment divergent comme la patrie perdue, l’exil, le retour, la circulation permanente… Mais les pratiques culturelles des diasporas obéissent-elles à des schémas si différents ?
Enfin, l’étude comparée des diasporas interroge plus que tout autre type de migration l’évolution du cadre de la souveraineté des États-nations : quels sont leurs modes de participation à la citoyenneté ? Quelles formes de représentation politique, d’échanges culturels adoptent-elles dans les sociétés d’accueil ?
Une manifesation organisée dans le cadre du cycle
Revues plurielles au Lucernaire
En collaboration avec
Ent’revues
et le soutien de
l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ)
Animée par Marie Poinsot, rédactrice en chef d’Hommes & Migrations
et accompagnée de lectures (poèmes et textes littéraires sur la migration et l’exil) par Pedro Vianna (rédacteur en chef de Migrations Société)
Les migrations des diasporas constituent l’un des phénomènes saillants de la mondialisation. L’étude de ces diasporas est très large puisqu’elle couvre plusieurs périodes historiques, différentes populations et aires géographiques, des réseaux internationaux très dynamiques (économiques, religieux et familiaux) qui favorisent les échanges et l’entraide entre plusieurs continents. On compare volontiers les grandes diasporas historiques, principalement juive et arménienne avec les diasporas économiques, à savoir chinoise, indienne, africaine ou turque… Cette distinction fait-elle sens ? Au-delà des particularités propres à chaque diaspora, peut-on comprendre les ressorts et la complexité de ces phénomènes migratoires à partir de questionnements communs ?
La question du territoire tout d’abord apparaît primordiale. Les relations qui se tissent ou se relâchent au fil du temps entre un pôle de centralité – appelé parfois d’origine – et les cercles successifs de dispersion vers les périphéries se ressemblent-elles d’une diaspora à l’autre ? L’espace urbain est-il toujours le lieu principal d’installation des diasporas ? La notion de diaspora nécessite-t-elle forcément de croiser plusieurs échelles géographiques (le local, le national, le transnational) ?
La construction d’un imaginaire, les processus d’identification et d’expression se déploient en fonction de thèmes qui apparemment divergent comme la patrie perdue, l’exil, le retour, la circulation permanente… Mais les pratiques culturelles des diasporas obéissent-elles à des schémas si différents ?
Enfin, l’étude comparée des diasporas interroge plus que tout autre type de migration l’évolution du cadre de la souveraineté des États-nations : quels sont leurs modes de participation à la citoyenneté ? Quelles formes de représentation politique, d’échanges culturels adoptent-elles dans les sociétés d’accueil ?
Une manifesation organisée dans le cadre du cycle
Revues plurielles au Lucernaire
En collaboration avec
Ent’revues
et le soutien de
l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ)
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