Événements

Peu importe le lieu, importe le rythme
du guadeloupéen Jérémie PAUL

Français

La réalité est un espace partagé, espace socio-poético-spatio-idéologico-esthtico-romantico-sensorio-historico-mutuel.

Les signes qui découlent de cet espace constituent le champ de notre communication. C’est la remise en cause de ce langage que Jérémie Paul affectionne.

Non pour le détruire mais pour s’arrêter sur la charge affective générée par l’utilisation de ces signes.

Il évoque les chimères d’un langage pictural tiré de l’espace qu’il habite.

Non tels des démons mais comme un bain de contrastes et de couleurs laissant s’échapper des formes exactes (objets sur lesquels on s’accorde) et des formes évanescentes (objets sur lesquels on projette son sentiment), l’équilibre des deux permettant une mise en poésie de l’espace traité évoquant le rythme la tonalité l’énergie trouvée lors d’un moment.

Peu importe le lieu, importe le rythme.

Il peint ; il fait du son, de l’installation, de la sculpture comme réflexion d’une poésie empreinte de « mondialité » (« fait de prendre en compte le maximum des possibilités envisageables » Édouard Glissant).

Il souhaite créer un monde de rythmes et de mélodies symbolisant un espace narratif où le « regardeur » se projette dans le « surréalisme » de son imagination.

Dream for your self
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