Événements

Le Kolatier 2010
Concerts, expositions, symposium, atelier, rencontres de réseaux. Marché des Musiques d’Afrique Professionnels attendus de plusieurs pays du monde : labels, festivals, agents, managers, dsitributeurs, éditeurs, journalistes, institutions…

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Et voici « le Kolatier », Marché des musiques d’Afrique ! Prévu du 17 au 20 novembre 2010 à Douala. L’arbre emblématique, planté voilà bientôt dix ans poursuit sa croissance. Et entrera, cette année 2010, dans une nouvelle phase de son évolution au service des arts sur le continent africain. Le Kolatier 2010 sera ainsi une plate forme de rencontres entre artistes et professionnels intéressés par les musiques d’Afrique. Groupes musicaux et artistes sélectionnés par un comité international se produiront à Douala, capitale économique du Cameroun affichant l’ambition de devenir un nouveau carrefour pour les arts et la musique en particulier en Afrique.

Marché des musiques d’Afrique, le Kolatier a en effet subi une évolution majeure, lui qui, jusqu’à l’édition 2008, était la bourse aux spectacles d’Afrique centrale. Quatre éditions durant, la manifestation a réussi à faire l’unanimité et à fédérer les forces créatrices de la sous-région en matière de musique, de danse et de théâtre, faisant, à chaque fois converger vers Douala, des opérateurs et professionnels de divers horizons. L’édition 2010 du Kolatier, consacrée à la musique, s’étendra donc à tout le continent et c’est à Douala que battra le cœur des rythmes d’Afrique. Et quatre jours durant, le marché se déclinera en




 Showcases
 Expositions des œuvres musicales
 Ateliers en faveur des professionnels et journalistes africains
 Rencontres de réseaux
 Conseil d’administration du Conseil International de la Musique (CIM)
 Tribune des Musiques Africaines (Prix décerné à un groupe de
musique par le Conseil Africain de la Musique)
 Réunion du Conseil Africain de la Musique (CAM)
 Symposium sur le thème « la musique au cœur du développement de l’Afrique »
 Atelier des chefs de chœur, organisé par la Fédération Internationale des Musiques Chorales (FIMC)


Organisé par le Regroupement des professionnels des arts et cultures d’Afrique centrale (REPAC), le Kolatier attend de nombreux délégués venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Ce sont les labels, distributeurs et éditeurs, ce sont les producteurs et les managers, ce sont les responsables de festivals, de marchés et autres lieux de diffusion, ce sont les responsables d’institutions diverses, de réseaux culturels, ce sont des journalistes.

Depuis les débuts, les objectifs du Kolatier sont clairement identifiés :
 Susciter et soutenir une diffusion régulière des spectacles d’Afrique à travers les festivals internationaux et les lieux de diffusion.
 Professionnaliser et accompagner les jeunes artistes dans l’intégration des circuits internationaux de diffusion et les lieux de formation.
 Atténuer le déficit d’information dont souffre la création.
 Susciter une meilleure professionnalisation des agents et managers de groupes pour une meilleure gestion des carrières des artistes dont ils ont la charge.
 Favoriser les rencontres et les échanges entre les professionnels du Sud et du Nord.
 Dresser régulièrement un état des lieux des spectacles dans les festivals et les lieux de diffusion.
 Susciter la prise en compte des arts du spectacle dans le processus de développement socio-économique et dans la promotion de la paix et de l’intégration régionale.


Pour Participer

Les groupes et artistes désireux de prendre part au Kolatier 2010 ont été sélectionnés sur la base de quatre critères : groupes professionnels émergents résidant en Afrique ; créations récentes et originales ; maîtrise de la scène ; spectacles compétitifs. Ils devraient au préalable composer et envoyer un dossier comprenant :

– Une fiche de présentation du spectacle
– Une fiche technique
– Un dossier de presse
– Deux photos (avec une de spectacle)
– Un DVD ou VCD du spectacle présenté + un CD comprenant les chansons présentées

Les groupes sélectionnés seront invités à se produire en spectacle devant les professionnels (directeurs de festivals, tourneurs, responsables de lieux de diffusion…), dans la perspective d’opportunités de diffusion. Il sera mis à leur disposition des stands dans l’espace exposition pour présenter leurs différentes créations sur des supports de promotion actuels.


Le Promoteur




Sorte d’autodidacte, Luc Yatchokeu appartient à cette race de saltimbanques tombés dans la musique et le spectacle par passion. D’abord gérant à Douala du Grand Café, un cabaret où défile le meilleur des musiciens de Douala dans les années 80, Luc Yatchokeu évolue ensuite vers la production musicale. De plus en plus imprégné des réalités de cet univers pas spécialement favorisé, il réfléchit alors à des structures d’encadrement plus globales, conditions, croit-il, à l’émergence de la musique comme facteur de développement économique. L’homme fréquente alors assidûment les réseaux et cercles internationaux où on parle musique et acquiert expertise et savoir-faire. Ce qui manque le plus aux opérateurs culturels. Voilà qui en fait justement un opérateur expérimenté qui, bientôt, met en route un projet à la pertinence avérée. Avec très peu de moyens et quelques rares partenaires, le Kolatier démarre en 2003 pour tendre la perche à la jeunesse d’Afrique centrale qui manque alors cruellement de tribunes. Bourse aux spectacles, le Kolatier est désormais le marché des musiques d’Afrique. Grâce à son travail sur le développement des groupes musicaux émergents d’Afrique à travers Le Kolatier, Luc Yatchokeu a été admis en mars 2010 au sein de l’ EFWMF (European Forum of Worlwide Music Festivals) comme membre associé. Il est ainsi le premier opérateur africain à intégrer ce réseau mythique de 56 membres, créé il y a environ 20 ans, et initiateur du WOMEX (World Music Expo) qui se tient chaque année au mois d’octobre.


La Ville de Douala



La capitale économique du Cameroun est le berceau du makossa, le rythme par lequel, depuis des décennies, l’on identifie l’Afrique en miniature à travers le monde. C’est la ville du fameux « soul makossa » et le berceau du plus illustre musicien camerounais Manu Dibango. C’est aussi celles de Francis Bebey, de Eboa Lottin, de Richard Bona, de Sam Fan Thomas, de Kaïssa Ndoumbe, de Ben Decca, de Petit Pays, etc. Dans le sillage de Manu en effet, des centaines d’artistes ont porté haut les couleurs du makossa en particulier, et Douala a la réputation d’être une ville où les gens aiment faire la fête. Creuset de la création artistique, c’est le foyer de la création non pas seulement en matière de musique mais aussi dans d’autres expressions : théâtre, danse, arts plastiques, sculpture, etc. Même si, et c’est un phénomène national, toutes les salles de cinéma de la ville ont fermé leurs portes, il existe encore des salles et arènes pour le spectacle vivant. Des troupes de théâtre et de danse trouvent par elles-mêmes, des solutions pour s’exprimer. Ce sont les arts plastiques qui remportent tout de même la palme d’or avec quelques galeries et des centaines d’artistes plasticiens qui contribuent à dessiner l’esquisse d’un marché de l’art à Douala. Chaque année, la ville accueille aussi des festivals qui déferlent dans les rues. Toujours la fête dans une cité dont la cuisine, entre miondo, ndolè et poisson à la braise, est connue à l’étranger. Ville des restaurants, Douala offre également à ses visiteurs un large choix en matière de cuisine internationale. De la même manière que plusieurs hôtels, trois à quatre étoiles, et à la réputation établie, accueillent une clientèle haut de gamme. Douala, porte d’entrée du Cameroun, Afrique en miniature, dispose d’un aéroport international en passe de devenir un véritable hub. De par sa position géographique, au fond du golfe de Guinée et au cœur de l’Afrique, Douala est le point de liaison entre les différentes sous régions du continent. Ici, comme dans tout le pays, le bilinguisme, anglais et français, est entré dans les habitudes. De quoi mettre plus d’un visiteur en confiance.


Les Partenaires


L’OIF


Riche de 803 millions d’habitants et de 200 millions de personnes pratiquant la langue française, l’Organisation internationale de la Francophonie vise à forger une véritable solidarité entre les 70 Etats et gouvernements qui en font partie. Les missions de la Francophonie consistent en : promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ; appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ; développer la coopération au service du développement durable. Dans le cadre de sa mission culturelle, l’Oif apporte ainsi un soutien multiforme aux associations comme le Repac, organisatrice d’événements magnifiant la créativité et la diversité culturelles en espace francophone. Pour Le Kolatier 2010, l’OIF accorde un soutien pour les transports internationaux de quelques groupes musicaux et professionnels africains.


LE MINISTERE DE LA CULTURE DU CAMEROUN


Structure autonome de niveau gouvernemental chargée de l’administration de la culture, instituée par Décret présidentiel N° 92/ 245 du 26 novembre 1992, en lieu et place de l’ex – Ministère de l’Information et de la Culture créé par Décret N° 72 / 245 du 20 novembre 1978 et Décret N° 88/ 1278 du 21 septembre 1988, le tout premier ministère de la Culture est issu du débat national sur l’identité culturelle camerounaise tenu à Yaoundé du 23 au 26 août 1991. Ce débat, bâti sur les entrailles de la société camerounaise prise dans sa diversité (artistes et écrivains, promoteurs des œuvres de l’esprit et intellectuels de sensibilités multiformes, associations et organismes non gouvernementaux, collectivités locales impliquées dans l’action culturelle), a eu lieu dans le cadre des premiers Etats Généraux de la Culture. Depuis lors, le MINCULT est notamment chargé de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique du Gouvernement en matière de promotion et de développement culturels, ainsi que de l’intégration nationale.
Source : www.cameroon50.cm
Le Ministère de la culture apporte un appui financier et un encadrement technique pour le Kolatier 2010.


WALLONIE BRUXELLES INTERNATIONAL


En abrégé Wbi, la Wallonie Bruxelles International est une administration publique chargée des relations internationales de la Communauté française de Belgique et de la région wallonne. Un volet culturel est aménagé dans cette politique qui a vu Wbi soutenir le Kolatier à travers la participation des artistes venus de la région des Grands Lacs.
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