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Conférence « Les entreprises de la relance agricole »
L’Afrique qui comptait 1 milliard d’habitants en 2005 devrait voir sa population doubler d’ici 2050. Ce continent possèderait plus de 70 % des terres arables du monde selon certaines sources. L’Afrique serait donc le futur terreau nourricier du monde !!!

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La CADE vous invite dans le cadre du cycle II  » La libération de la capacité d’entreprendre en Afrique », à la sixième rencontre-débat sur le thème : Les Entreprises de la relance agricole, le mardi 8 mars 2011 à 17h45 – Amphithéâtre PARODI de l’ENA – 2 avenue de l’Observatoire Paris 6ème.

Intervenants :
Mariam Sow, coordinatrice d’enda PRONAT (Protection naturelle des cultures), Sénégal ;
Stéphane Philizot, promoteur de Phileol Madagascar;
Philippe Gautier, directeur du MEDEF International;
Yvonnick Huet, directeur Général d’Agrisud international.

L’Afrique qui comptait 1 milliard d’habitants en 2005 devrait voir sa population doubler d’ici 2050. Ce continent possèderait plus de 70 % des terres arables du monde selon certaines sources. L’Afrique serait donc le futur terreau nourricier du monde !!! Mais paradoxalement la production agricole à usage alimentaire est ainsi qu’insuffisante et la productivité agricole, comme l’attestent des importations massives de produits agricoles et alimentaires. Les prix de denrées deviennent trop chers pour la classe moyenne africaine. Par conséquent le développement agricole, la sécurité alimentaire, l’exploitation judicieuse des matières agricoles, doivent faire l’objet de nouvelles politiques de relance. Au-delà des aspects conjoncturels, des questions structurelles et d’organisation se posent avec acuité :

– Comment libérer le potentiel agricole africain ?

– Les stratégies et infrastructures des politiques agricoles vont-elles permettre de meilleures productivités ?

– Les politiques d’ « attractivité » des investissements agricoles amènent-ils de nouvelles convoitises et des tensions sur la détention des titres fonciers entre les « investisseurs étrangers » et les producteurs africains ?

– Existe-t-il de véritables entrepreneurs agricoles ? Quels sont les types d’entreprises à faire émerger ? Comment développer des coopératives modernes ? Comment favoriser une approche « entrepreneuriale » de l’agriculture ?

– Quels sont les choix stratégiques de marchés entre cultures vivrières et cultures de rente ? Peuvent-ils cohabiter pour assurer la sécurité alimentaire tout en réduisant les déséquilibres des échanges Nord-Sud ? Production de produits bruts et / ou pour transformation agro industrielle ?

– Les outils d’accompagnement offerts à ces entreprises agricoles : existe-t-il encore des banques agricoles ? Faut-il lancer de nouveaux fonds agricoles ? Quels sont les services de formation, de transferts de technologies qui leur permettraient de bons niveaux compétitifs ?
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