Événements

« Les châteaux de la ruelle » de Bilia Bah (Guinée Conakry)
Lecture-performance proposée dans la cadre des soirées « Écritures en Partage »

Français

LECTURE DIRIGÉE PAR: Michel Cochet avec l’équipe de À Mots découverts

LECTEURS: Gustave Akakpo, Laurent Claret, Michel Cochet, Christine Gagnepain et Johanne Thibaut


« Écritures en Partage », créée à l’initiative de Monique Blin, investit les théâtres, les quartiers du XXème parisien ou d’ailleurs, pour faire entendre, se croiser et résonner au plus proche de ce que nous sommes, sous forme de lectures-spectacles, les voix de jeunes auteurs de théâtre de langues françaises venus d’Afrique, du Québec, du Moyen Orient, du Maghreb ou de France…

Une nouvelle étape ce mois-ci, dans nos pérégrinations, en Guinée Conakry…

Quand s’ouvre Les Châteaux de la ruelle, Samba vient d’apprendre la mort de son frère aîné, exilé voici plusieurs années dans l’Eldorado qu’est Paris, où il aurait d’ailleurs acquis un château avec sa jeune femme française. Ni une ni deux, Samba décide de partir en France pour y épouser sa belle-sœur, comme le veut la tradition, et se faire La belle vie à Paname! Sauf qu’immigrer se révèle être un parcours du combattant…

« Bilia Bah est un jeune auteur de théâtre vif et joueur, mais soucieux des questions de société qui touchent l’Afrique contemporaine. Très vite remarqué lors des chantiers de formation organisés conjointement, par Écritures vagabondes (Monique Blin) et La Comédie de Saint-Étienne, au Togo et au Bénin, il a pu bénéficier d’une résidence d’écriture à Saint­ Etienne en 2008 (bourse Visa pour la création de Culturefrance). La pièce est achevée lors d’une nouvelle résidence en 2010 au théâtre de l’Aquarium (bourse Beaumarchais).
Écrite comme un Chapeau de paille africain, avec une verve et un sens du rythme indéfectibles, cette comédie entrechoque avec beaucoup de malice les fantasmes et les préjugés des africains sur le Paradis que serait l’Occident et, réciproquement, des français sur l’Afrique. Mais derrière la fantaisie et la satire, c’est le désarroi d’une jeunesse africaine privée de tout avenir qui parle en filigrane.. »
(François Rancillac, directeur du théâtre de l’Aquarium)



Une soirée à l’initiative de Monique Blin en collaboration avec l’Atelier du Plateau, le théâtre de l’Aquarium, À Mots découverts, le Théâtre du Mantois – La Nacelle (Scène conventionnée pour les écritures contemporaines) et avec le soutien de la SACD
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