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Rites et Traditions des Khassonkes de Kakoulou
Photographies de Paquita

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Un jour, j’irai en Afrique.Il y a comme ça des destinations où je sais que j’irai un jour, quand le moment sera venu.L’Afrique en fait partie. L’Afrique…L’Afrique et ses racines, ses rites, sa musique…Février 2002.Pour moi, la découverte commence par le Mali. J’accompagne à Kakoulou un ami qui y retourne 10 ans après. « Kakoulou », drôle de nom. Il ne veut rien m’en dire. Je verrai bien.La piste. La piste interminable. La poussière.La lumière, les couleurs, les pastel, les baobabs , la brousse séchée, dorée, brûlée.Des paysages, des villages…La piste. La poussière.Kakoulou.Une vague d’enfants arrive en courant puis repart en hurlant : « Ils sont là. Les trois blancs ». Tout le village est au courant. Les aînés viennent nous saluer.L’accueil est chaleureux. Embrassades, rires. « Mon ami, tu es revenu », les souvenirs remontent, les larmes aussi. « Où est le fromager* ? » « Il est mort »…soupirs, grande et profonde tristesse.Les jours suivants, les villageois viennent nous visiter, à la tombée de la nuit.On discute, on se questionne. L’envie de se connaître est partagée.On devait rester une semaine, on restera 17 jours…De ces instants partagés, des nombreuses discussions sur la réalité économique du village et en s’appuyant sur les compétences de chacun, un projet de tourisme équitable voit le jour. Je suis photographe, j’ai un ordinateur, on peut réaliser ensemble un document sur Kakoulou et parler de vous.Le travail s’est concrétisé par un reportage à la découverte des Khassonkes, de leur vie, de quelques uns de leurs rites, de l’artisanat. L’accueil fût simple et chaleureux. Le cœur généreux et ouvert. La lumière était là. L’Afrique aussi.*Le fromager est aussi appelé « l’arbre à palabre ».Son ombre fraîche et généreuse est un endroit béni. Sa présence aussi.
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