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Tizeu No Name Crew
en tournée dans le réseau culturel français au Cameroun !

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Après leur succès à Douala et à Yaoundé l’an dernier, les trois mousquetaires du Tizeu No Name Crew, Jiji Mensi, Mawatta Coeur Le Don et Djadjo Mensi reviennent à l’occasion d’une tournée dans tout le pays !

« Tel un météore, leurs chansons ont pénétré notre âme. Elles ont égaillé nos sens. Et meublent notre quotidien… Des rythmes et chansons qui déclenchent des envolées scéniques qu’il est difficile de stopper. Une occasion unique et idoine de venir découvrir « le rythme réel du futur ». Frank William BATCHOU, Mosaïques

Tizeu en Batié ou No name crew en anglais, signifient « sans indentité ». Fondé en 1999 à Douala, le groupe Tizeu s’inspire de ses racines africaines, plus précisément bamiléké, pour construire avec les sonorités occidentales des mélodies afro urbanisées. Des rythmes d’origines diverses, et un ton
revendicateur, enfoui dans la tradition africaine qui en est la souche. Le groupe de Douala TIZEU NO NAME CREW part en tournée dans le Cameroun !

Ils seront à l’Institut français du Cameroun de Douala le 17 mars, à l’Alliance franco-camerounaise de Dschang le 23 mars, à l’AFC de Bamenda le 24 mars, à l’IFC Yaoundé le 30 mars et l’AFC de Garoua le 6 avril!




Extrait de Mosaïques

Tizeu No Name Crew
Des « mots » pour expliquer des maux

Au moment où l’on la musique de fusion balbutiait, ils sont arrivés. Tel un météore, leurs chansons ont pénétré notre âme. Elles ont égaillé nos sens. Et meublent notre quotidien. Ils, c’est le Tizeu No Name Crew. Un groupe « sans nom ». Mais une première identité : la musique. Loin d’être un simple galop d’essai, ce premier album, « Les mots », est la confirmation de leur talent. Mieux encore, l’affirmation de l’espoir placé en eux. Cette réussite, les trois mousquetaires (Jiji Mensi, Mawatta Cœur Le Don et Djadjo Mensi) du Tizeu No Name Crew le doivent à ce côté afro, funky et hip-hop dans leur feeling. Et la musique, sans frontières, exécutée est largement inspirée et puisée avec sagesse des rythmes authentiques et patrimoniaux d’Afrique en général (zouglou, ben-skin, tchamassi et le samali) et de leur Ouest-Cameroun en particulier.
Fils de la ville, ils n’ont point oublié la terre mère. L’usage des langues nationales (Medumba, Ngomalah…) est une preuve palpable. Une deuxième identité qui fait du groupe, un garant et promoteur de nos valeurs culturelles. Question d’éviter de se sentir culpabilisé demain comme dans « PÔ Mè Pè », « Mbolèpepa » et « Mama ». Ainsi, chacun d’entre-nous pourra s’inscrire dans le registre du retour au pays natal. Et ici, comme il est de tradition au fin fond des villages bamiléké, dans des soirées au coin du feu, maïs et safous grillés dans la bouche, on exécute « La danse des Lions ». Une reprise pour rendre hommage à l’immensité du talent de son auteur-compositeur André Marie Tala. Dans cet album, l’ouverture au monde est une réalité. On y retrouve du zouglou hip-hop, « Kèning Kèning », du zouk hip-hop « Pedro » et raggae, « Clap les mains » différent du genre classique de Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy ou Ziggy Marley. Un style dansant mais aussi dénonciateur. C’est ainsi que les trois mousquetaires du show et du biz ont utilisé « Les mots » justes, pour faire étalage des maux qui minent quotidiennement nos sociétés.
Des rythmes et chansons qui déclenchent des envolées scéniques dont-il est difficile de stopper. Vous comprenez donc que l’heure a sonné. Celle d’insuffler du bonheur dans le cœur des mélomanes. Du hip-hop fusion version XXL pour un « Tizeu Mboa Tour » dans tous les instituts français et alliances franco-camerounaises. Une grande première au Cameroun pour un groupe de hip-hop. Une confiance dont le groupe prête ici le serment de ne pas décevoir. La somme d’expériences acquise dans les festivals et autres concerts sera restituée au cours de cette tournée nationale qui s’ouvre en ce début du mois de mars 2012. Une occasion unique et idoine de venir découvrir « le rythme réel du futur ».

Frank William BATCHOU, Mosaïques
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